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    La discrétion est un art

    Il y a quelques mois seulement que j'ai rejoint ma terre natale, après avoir laissé Mina tranquille, avoir passé quelques temps chez les roumains, et avoir tenté de la chercher par la suite, pour la trouver pas trop mal lotie chez les italiens. Mon histoire de cousin éloigné de la famille est passé comme une lettre à la poste auprès de Nikolaï et des siens, et j'ai donc pu m'installer dans les ombres du palais impérial.
    Nikolaï semblant plus proche du surnaturel que je ne l'aurai pensé, il n'a cependant pas mis longtemps à m'avouer avoir découvert ma nature. Il aurait pu me chasser, envoyer ses troupes contre moi, ou me livrer à la populace locale. Mais ses seules demandes ont été que je me nourrisse à l'extérieur de la ville, et que je veille sur les siens au besoin. S'il avait su combien cette demande serait prémonitoire...
    Bref, je profite de la nuit noire et sans lune pour sortir à l'air libre, abusant de la sensation du vent sur ma peau. Jadis glacé, aujourd'hui presque plus chaud que moi. Appuyé contre un mur du palais, je m'allume une cigarette après avoir renvoyé la jeune Anastasia dans sa chambre. Cette gamine sera ma perte. Là où ses sœurs tiennent à peu près leur rôle de princesses, elle n'hésite absolument pas à sortir par la fenêtre alors que la nuit est tombée depuis plusieurs heures. Tout ça pour quoi? Profiter des jardins hors de la surveillance constante de ses parents ou de ses gardes? J'en ai fait autant à mon époque, entrainant mon frère, héritier du trône, hors de ce palais. Mais à cette époque, le peuple n'ourdissait pas de projets de révolution. Mettre la main sur l'une des princesses serait un avantage considérable pour quelque ennemi que ce soit, surtout étant donné que notre Tsar donnerait sa couronne sans hésiter afin qu'on ne touche pas à un cheveu de ses enfants. Quelque chose que j'admire, et que je n'aurai jamais pu trouver chez feu mon père, mais qui fragilise d'autant plus le pays.
    M'offrant un soupir inutile, je laisse échapper un filet de fumée d'une respiration totalement factice, avant de jeter un œil aux alentours. A défaut d'animation, et si son Altesse accepte de rester dans son lit sans qu'on ai à l'y ramener de force, je serai bien allé manger un truc moi. Et pourquoi pas m'en jeter un sur le chemin du retour. Les vampires ont les papilles peu développées dès lors qu'il ne s'agit pas de sang, mais la vodka, ça, ça n'aura jamais un gout de cendre.


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    ... Encore faut-il savoir être discret ...
    Dmitri & Marie




    Il était déjà tard lorsque je me décidais à rentrer. J'étais sortie visiter un peu et en 1910 outre le racisme,  la place d'une femme n'est pas vraiment dehors, seule, mais bon je voulais profiter du peu de temps libre qu'il me restait. Il n'y a qu'une fois arrivée ici que la révolte contre le tsar était parvenu à mes oreilles. Mon futur mari ne s'en était pas vanté. Pourquoi être venue ici ? J'étais promise à un riche commerçant, devenu ami avec mon père. Il était venu en Afrique voilà quelques mois et avait "flashé" sur moi. Pour une très coquette somme, mon père ne pouvait pas refusé. C'est à la famille de la mariée d'offrir une dote ? Nous sommes pauvres comme Job alors bon... c'était le seul moyen pour que mes parents acceptent.

    Tout ça pour dire qu'il était grand temps pour moi de rentrer. Le mariage avait lieu d'ici une semaine et en attendant mon futur mari me louait une maison à l'extérieur de St Petersbourg. Nous nous verrions uniquement le jour j désormais. Ses affaires lui prenaient énormément de temps. Au moins il ne serait pas beaucoup plus disponible pour moi après... je devais m'en réjouir je pense, non ? J'avais encore quelques centaines de mètres à faire pour rentrer. Je me faufilais dans les ruelles, tachant de rester aussi discrète que possible.




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    La discrétion est un art

    Après quelques dizaines de minutes à profiter du calme légendaire des nuits russes, je m'apprête à me mettre en route quand du mouvement vient me faire tiquer du coin de l’œil. Je retiens un gémissement en éteignant une énième cigarette - dont la lueur m'aurait surement davantage fait remarquer que la blondeur de mes cheveux, n'en déplaise à certains - dans le creux de ma main. Je me déplace dans le bruissement léger de mon manteau pour trouver un point de vue plus propice à l'observation, devant rappeler à mon instinct la promesse faite de ne pas chasser en ville, avant de repérer la damoiselle. Qui n'est clairement pas du coin. Si c'est son teint qui m'a guidé sur cette voie? Il serait mentir que dire que les russes ont le teint halé. Je dirai même que nous autres vampires nous dissimulons particulièrement bien dans la population... d'accord, être soi-même russe de naissance peut apporter une aide non négligeable. Bref, la tchornye* n'est pas du coin. Pour finir, elle a l'air plus perdue qu'une poule qui a fait naitre un canard. Je m'en amuserai en d'autres circonstances. Mais les temps semblent devenir assez troubles pour la famille impériale pour ne rien prendre à la rigolade. Ce que j'en ai à faire? Cela vous étonnera peut-être, mais on peut être un monstre, un meurtrier de sang froid plus que multi-récidiviste ( et qui, entre nous, ne pourrait guère faire autrement pour survivre ), et tenir à certains humains. Et si je n'ai à ma connaissance jamais eu descendance, ils sont de mon sang, et cela me suffit largement à y veiller... au moins le temps que je suis en Russie. J'apprécie Nikolaï et les siens, mais je ne resterai pas ici le temps de dix générations.
    Je met un terme à mes pensées alors que la femme s'approche de ma position, restant aussi silencieux qu'une ombre et aussi immobile qu'une statue, attendant même qu'elle me dépasse légèrement pour prendre la parole. Si j'aime effrayer les gens? Je suis un vampire, il me ferait mal qu'on me dise qu'on n'a pas peur de moi.

    "J'ai bien peur que vous vous soyez trompée de chemin. Les nuits, par ici, sont bien trop blanches pour dissimuler les chats noirs."

    J'ignore si cette étrangère parle russe couramment, ou est seulement capable de comprendre mes paroles. Avec un peu de difficulté, je peux la lui refaire en anglais si elle le souhaite. Mina m'a appris cette langue qui est la sienne, même si elle ne s'accorde que de mauvaise grâce avec mon parlé. En attendant, je sors de l'ombre, content de la voir sursauter en remarquant qu'elle n'est pas seule ici. C'était le but recherché.


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    *Dim est ravi, il a trouvé l'équivalent de "nègre" en russe dans le dernier bouquin lu... --'
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    Dmitri & Marie




    Un homme me surpris en m'adressant la parole. Au départ j'avais cru ses paroles adressé à un autre, mais lorsqu'il est apparu derrière moi, me faisant sursauter au passage, j'ai comprit que c'est à moi qu'il s'adressait, mais ça s'arrêté là. Je ne comprenais rien de ce qu'il pouvait dire. Je n'avais que les bases de cette langue et encore. mon futur époux avait eu l'extrême délicatesse de m'envoyer tous les jours et ceux jusqu'à notre mariage et même après un homme capable de m'apprendre le russe et comprenant l'anglais, tout comme je le parlais, ayant des colons dans notre pays. Pour une fois que les colons servent à quelques choses d'autres qu'à détruire nos vies et nos traditions.

    - Izvinite!* Je ne comprends pas ce que vous dites.

    Je m'incline très légèrement devant cet homme, prête à reprendre mon chemin, ne m'attendant pas le moins du monde à ce qu'il puisse me parler dans une autre langue que la sienne. Et ses yeux rouge flamboyant dans le noir ne me donne pas non plus envie de m'éterniser. Probablement une maladie, ou un démon ayant pris possession de son corps dirait ma mère et rien que d'y songer je tremble de partout.

    - Dobryy vecher*, dis je avec le pire accent russe qui soit.

    *désolée et bonne soirée




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    La discrétion est un art

    Je dirai qu'elle a deux trois bases. Mais je n'ai pas besoin qu'elle me le signale pour voir qu'elle ne comprend pas grand chose à ma langue natale, et certainement rien à mes paroles. Je pourrai en profiter, si il y avait ici l'un de mes compatriotes avec qui discuter. Mais parler dans le vide est d'un ennui mortel, et j'ai beau être déjà mort depuis quelques siècles, et donc ne pas craindre grand chose de quoi que ce soit de mortel, l'idée ne m'intéresse pas aujourd'hui. Je décide donc de passer à l'anglais, même si ce dialecte m'arrache la langue dès lors que ce n'est pas pour discuter avec Mina.

    "Pardonnez-moi de mon parlé anglais et je vous pardonnerais le massacre que vous faites de la mienne."

    La mienne? Ma langue natale, à mes yeux la seule qui vaille le coup d'être parlée. J'ai dit que l'anglais ne m'était pas coutumier, je fais avec ce que j'ai. Du coup, j'avais parlé de la lui refaire en anglais. Mais je pense que la formulation ne va pas être aussi intéressante, alors je préfère résumer le fond de ma pensée.

    "Vous n'êtes pas discrète dans le décor. Vous devriez espérer que les Rouges ne vous trouvent pas. Ils n'apprécient pas les étrangers qui pourraient être un soutien au Tsar."

    Ce que j'en pense? Qu'ils aillent tous se faire foutre. Mais en vérité, cela m'inquiète également. Je n'ai pas été bien présent en Russie ces dernières années - décennies -, mais je n'ai jamais eu vent de la possibilité d'une révolte du peuple. Le pouvoir au Tsar, c'est inscrit dans les gènes de la Mère Patrie depuis que Ivan le Terrible s'est installé sur le trône. Ce que Nikolaï a pu faire pour en arriver là? J'ai envie de dire qu'à tendre la main vers les gens, ils vous dévorent le bras. Enfin, on n'en est pas encore à la Révolution. Bref, l'africaine.

    "D'aucuns diraient que vous n'êtes pas plus en sécurité avec moi."

    Et pourtant, quiconque s'y connait un minimum en vampires remarquera que j'ai le regard trop luisant pour prétendre être affamé. Et ce même si, par sécurité, je ne me laisse jamais affamer avant de chasser. Pas depuis que je traine au palais impérial. Et surtout pas avec les jeunes Romanovs dans les pieds. En attendant, j'observe sa réaction, guettant le début de la chasse. Si elle s'enfuit en courant, je lui laisserait une petite minute pour se cacher... ce qui lui sera parfaitement inutile maintenant que j'ai son odeur dans le nez. Et si elle décide plutôt de me tenir tête? Alors peut-être respecterais-je ma promesse à Nikolaï ce soir... peut-être.


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    - Vous êtes tout pardonné !

    En réalité je crois qu'il se débrouillait un tout petit peu mieux que moi. Je le laisse donc m'expliquer ce qu'il a voulu dire un instant plus tôt. Je ne quitte ses yeux du regard, ce doit être la lumière ambiante n'est-ce pas ? Ou il est albinos ? comme certains de mon village ! Il en a le teint de peau et les cheveux. oui c'est forcément ça. Je détourne finalement les yeux, c'est mal de dévisager quelqu'un, je le sais pourtant, je me tape mentalement pour cette incorrection.

    - Oh je comprends mieux maintenant pourquoi mon fiancé ne voulait pas que je sorte. j'en avais assez de rester enfermée voyez vous!

    Il me dit ensuite que je ne suis pas d'avantage en sécurité avec lui qu'avec ces hommes rouge qu'il vient d'évoquer. Si c'est son physique qui doit me faire fuir ça ne fonctionne pas, alors de quoi parle-t-il ? Si il avait voulu m'en prendre à moi ce serait déjà fait, non ? Quel agresseur prend le temps de discuter avec sa victime d'abord ? Aucune idée, je ne suis pas trop fait divers en règle général et on ne peu pas dire que ce genre de comportement soit courant par chez moi, d'habitude c'est plus une histoire de "à qui appartient le gibier de la chasse", ce genre d'acte est laissé aux occidentaux. Je ne bouge donc pas d'un millimètre à sa phrase, ça ne m'inquiète pas outre mesure.

    - Ah oui et pourquoi donc ?

    Si je rentrais dans son jeu ? Totalement! Je me demandais quel allait bien pouvoir être cette raison pour laquelle je ne serais pas en sécurité avec lui.
    Je resserre légèrement le manteau autour de mes épaules, c'est qu'il ne fiat pas chaud ici!




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    Elle me dit que son fiancé la gardait enfermée. Pour sa propre sécurité certainement. Ou par honte d'avoir ramené une bête curieuse au pays. Non mais une domestique je dis pas. Une fiancée en revanche... doit pas y avoir assez de femmes russes dans le pays... dixit celui qui a été chercher la sienne en Angleterre... Désolé de le dire, mais Mina ferait moins tâche dans le décor à Moscou.

    "Une dose d'intelligence pour trois doses de folie."

    S'il savait qu'il devrait la maintenir dans une cage dorée une fois revenu au pays... pourquoi être revenu? et surtout, avec elle dans les bagages? Bref, ce n'est pas mon problème. Pas comme si je me préoccupait de son existence. Un sourire mauvais me monte aux lèvres quand elle me demande faussement innocemment pourquoi elle devrait se méfier de moi également. Pauvre petite... si naïve... et pensant pourtant pouvoir faire de l'esprit face à plus dangereux qu'elle...

    "Vois-tu. Je suis curieux de nature..."
    Je me rapproche d'elle, murmurant bientôt à son oreille d'une voix qui ne laisse s'échapper aucun souffle sur sa peau.

    "... et jamais le sang d'une créature telle que toi n'a coulé dans ma gorge."

    Craindre d'être découvert? Désolé Nikolaï, j'aurai oublié ma promesse ce soir. Mais, hormis ce fiancé qui pensera qu'elle a fugué, qui viendra se plaindre de sa disparition?
    Je me recule, souhaitant apprécier sa réaction sous un meilleur angle, mon regard ne la lâchant pas d'une semelle. Je n'ai pas faim... mais j'ai toujours un peu de place pour le dessert...


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    Oui, je suppose que oui. Je me sens un peu bête d'être sortie. J'avais besoin de prendre l'air, mais j'avais l'impression que j'allais bientôt le regretter. Il est curieux ? Ça tombe bien, moi aussi. Pourtant j'ai senti dans le ton de sa voix qu'il n'y avait pas que ça. Il avait également eu ce regard sur moi. Il se rapproche de moi. Aucun homme n'a jamais été aussi proche de moi, je frissonne. Ce qu'il me dit me glace le sang. On dirait l'un de ses monstres des histoires pour effrayer les enfants et les empêcher de faire des bêtises. Etais-je encore une enfant ? Peut-être bien finalement.
    Je recule d'un pas véritablement effrayé par ses mots. Je ne veux pas mourir, je ne veux pas qu'il boive mon sang.
    Pourtant je suis incapable de courir. Et toujours ce regard qui me déstabilise... Qui est-il, ou quoi ? Je ne sais pas, j'ai envie de savoir et en même temps je me demande si savoir ne serait pas pire. Je ne sais plus.

    -Vous ... Vous n'allez pas faire ça, n'est-ce pas ... vous me faites marcher ?

    Je tente de m'en convaincre de toutes mes forces. Je voudrais aussi que les tremblements qui me parcoure cessent, mais ce n'est pas le cas.




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    La femme apeurée face à moi finit par me demander si je la fait marcher. En vérité, je me demande, ici et maintenant, si ce n'est pas elle qui me fait marcher. C'est possible d'être aussi long à la détente? Face à quelque chose d'aussi anormal dans l'imaginaire collectif que peut l'être un vampire, j'imagine oui.

    je la regarde un instant, tentant de décider si elle est sérieuse ou non, pour finalement déterminer que oui, elle l'est. Boire le sang de quelqu'un d'autre est au delà du possible, il semblerait...

    "Bien sur que je vous fait marcher... Boire du sang, c'est bon pour les vampires..." Je laisse un blanc volontaire, attendant de voir le soulagement marquer ses traits. "Oh, attendez..."

    Je laisse finalement mes crocs apparaitre, une demi seconde avant de fondre sur elle pour lui déchiqueter la gorge. Pour finalement retirer mes crocs du flot de sang qui s'échappe de sa plaie, me maudissant moi-même.

    "Dmitri, tu n'est qu'un vieil idiot."

    Je la regarde de plus près, glissant une main jusqu'à sa gorge pour endiguer l'hémorragie, gardant les tissus en place juste le temps que le venin ne commence à faire son travail. J'avais dit que je ne le referai plus, pas après Mina, mais je crois que l'ignorance chronique de celle-là va m'amuser. Un temps. Et puis, si elle me casse les pieds, je saurai lui arracher sa jolie petite tête...

    Je secoue une nouvelle fois la tête de dépit contre moi-même avant de me relever, attrapant la jeune femme dans mes bras. une vraie poupée de chiffon.. qui n'a rien à faire au palais. Le début des emmerdes qu'on appelle ça en général... Qu'importe, je vais bien trouver une maison vide où la déposer.


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    Je suis effrayée ? Oui c'est évident. Il me rassure ensuite en me disant que le sang ce n'est que pour les vampires et les vampires ça n'existe pas n'est ce pas ? Je n'ai pas le loisir de réfléchir d'avantage qu'il me montre ses crocs. mes yeux s'élargissent telles des soucoupes, mais mon cerveau n'a pas vraiment le temps de réaliser la peur qui m'envahit qu'il est déjà à mon coup. A mes yeux la suite des évènements se passe très lentement., pour lui cela doit aller beaucoup plus vite … un simple battement de cils. Je sens ses lèvres sur ma gorge, mon sang couler. Je pleure… 'est idiot n'est-ce pas ? Pourquoi ? Je pense que c'est instinctif, après tout je n'ai personne à pleurer, Personne ne me pleurera. Mes parents m'ont vendu à un étranger et ce dit étranger est bien trop riche pour s'intéresser à moi … pauvre hère.
    Je m'envole. Je sais que quelqu'un me porte, mais mon esprit m'assure que je m'envole… il déraille complètement. La douleur est intense, ça me brule c'est horrible, qu'est-ce que c'est ? Mon esprit part en vrille, mon corps et mon cœur aussi… Je suis fichue.

    Je me réveille plusieurs jours plus tard, dans une maison abandonné, ou plutôt une cabane au fond d'une cour à des dizaines de mètres de la maison principale où il n'y a de toute façon personne et à des dizaines voir des centaines de kilomètres de toute civilisation, dans la campagne russe.
    J'ouvre difficilement les yeux, la lumière est tellement intense… en réalité il fait plutôt sombre, mais j'ouvre les yeux sur la seule chandelle de la pièce. Un bruit assourdissant vient me frapper les tympans, les ailes d'une mouche restant collé au mur face à moi. Comment je sais que c'est elle qui fait ce bruit que je n'avais jamais entendu aussi fort auparavant alors qu'elle est si loin … aucune idée, l'instinct probablement…

    - Où suis-je ? Que c'est-il passé ?

    Je ne le vois pas encore, pourtant je sais intérieurement qu'il est dans la même pièce que moi, mais il reste dans l'ombre c'est étonnant, y en a pourtant pas beaucoup.




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    Je n'ai aucune difficulté à trouver une maison abandonnée à l'écart de la ville où déposer mon fardeau, qui ne l'est pas vraiment physiquement vu le poids plume qu'elle représente dans mes bras. Mentalement, un peu plus. Et plutôt que repartir à mes affaires en la laissant là, à un crochet par le palais près, je reste à ses cotés tout le temps de sa transformation, balançant entre la laisser achever sa mutation et la détruire avant qu'elle ne se réveille. Je n'ai pas la folie de penser pouvoir me mesurer à un nouveau-né une fois pleinement réveillé, malgré mon ancienneté.

    Cherchant à m'occuper l'esprit dans la pièce, je prête soudain l'oreille alors que mes sens m'indiquent qu'elle se réveille enfin, plusieurs jours plus tard. Au lieu de me rapprocher d'elle, je m'en éloigne au contraire, me dissimulant dans l'ombre d'un coin sombre de la pièce, argumentant une dernière fois avec moi-même. S'il s'agit de la détruire, c'est maintenant ou jamais. Pesant une dernière fois le pour et le contre, je finis par me décider, arrivant rapidement vers elle. Sa main vient toutefois intercepter mon bras au dernier instant. J'y ai cru, au scénario de hébétude... mais pas tant en perte de réflexe que ça...

    "Lâche moi." Je lâche un soupir, cherchant à raccourcir les explications. "Je t'ai mordue, transformée. Et bientôt, va te falloir manger. Je te laisse deviner quoi. Alors s'il te plait, les états d'âme, met-les au placard."

    Peut-être pas un bon conseil... Mina aurait du en avoir un peu plus, d'états d'âmes...


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    Je lui attrape le bras au moment où il s'approche de moi. Je l'écoute m'expliquer très brièvement ce qu'il s'est passé. Je sais bien ce qu'il a fait de moi je ne suis pas idiote, en même temps il a semé pas mal d'indice lors de notre discussion.

    - Pas d'état d'âme ? Tu as fait de moi un monstre et je ne dois pas avoir d'état d'âme ?

    Je lui dirais bien d'aller voir ailleurs si j'y suis, mais ce n'est pas mon genre. Il se fiche de moi c'est sur, il ne peut pas en être autrement.
    J'ai du mal à réfléchir. Ca cogite là-haut! La première chose qui vient à l'esprit ce n'est pas de me nourrir d'humains, mais éventuellement de tuer mon futur époux et mes parents. J'ai beau ne pas aimer cet homme et en vouloir à mes parents je n'accepterais jamais d'avoir leur mort sur la conscience.

    - J'ai pas l'intention de tuer qui que ce soit. Plutôt mourir !

    Et le pire je crois que c'est la soif qui est entrain de me monter à la gorge, mais je ne craquerais pas, je ne serais pas un monstre… jamais!




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    Je récupère mon bras d'un mouvement sec alors qu'elle s'énerve, me disant que j'ai fait d'elle un monstre. Mazel tov, elle a compris... ou pas. Je vous jures ces humains...

    "C'est justement l'idée ma jolie. Soit tu es un monstre, soit tu as des états d'âmes. Les deux ne sont pas compatibles."

    Je l'abandonne à sa réflexion le temps de changer de pièce, ramenant par le col ce que j'appellerai le "premier repas du mort-vivant". Et oui, je pense à tout. Et si le type est toujours vivant, après deux jours à geindre et à prier, je n'en dirai pas autant de sa dignité. Et voilà qu'elle remet ça. Elle préfère mourir? Bien, elle n'a qu'un mot à dire. J'abandonne mon paquet dans le coin de la pièce pour revenir vers elle en deux pas rapides, parvenant cette fois-ci à la saisir à la gorge sans qu'elle ne m'en empêche.

    "Et je n'ai pas encore décidé que te garder en vie était une brillante idée. Alors, il n'y a qu'à demander. Vas-y, l'ultimatum est posé. Tu le tue ou je te tue."

    Je soutiens son regard quelques instants, m'attendant à le voir vaciller, mais sans vraiment obtenir le résultat souhaité.


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    Ce qu'il dit me fait avaler ma salive avec difficultés. Il se libère de ma poigne et change de pièce. Je le distingue clairement maintenant quand il se déplace aussi vite. Il revient avec un homme au bout de son bras. Il est inconscient, je crois que je comprends ce qu'il fait là. Je sens son odeur, j'entends cœur battre et je n'arrive plus à réfléchir. Je dis que je préfère mourir, mais plus cet homme est présent dans la pièce moins j'y pense. Le blondinet m'attrape à la gorge, visiblement agacé. Mais je n'ai pas peur; je me sens une nouvelle force dans les veines, dans les muscles.

    - Lâche moi, tout de suite!

    J'attrape son poignet par la main et le force à me lâcher. J'y arrive sans mal; j'ignore comme ça se fait d'ailleurs, il avait l'air tellement fort pourtant.

    - Arrête ça! C'est horrible cette soif, cette odeur. Je veux pas de ça, je suis pas comme ça!





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    Ma main ne reste pas longtemps autour de sa gorge. Sa main vient enserrer mon poignet, me forçant à desserrer ma prise sur son corps. Peut-être a-t-elle envie de vivre après tout. Je tente sans succès de libérer mon poignet de sa main. J'avais presque oublié à quel point les nouveaux-nés ont une force supérieure à la nôtre.

    "Tu souhaite vivre. Sinon, tu ne te défendrais pas autant face à moi."

    Je tente une nouvelle fois de libérer ma main de sa poigne, sans davantage de succès que la première fois. Je lui grogne dessus pour la forme avant de détourner son attention vers la proie que je lui réserve depuis deux jours déjà.

    "Cette soif qui te brule la gorge. Elle demande à être étanchée. C'est là ta seule option si tu comptes vivre une autre nuit. Ce type n'est rien pour toi. Qu'il vive, qu'il meure, ça sera bientôt le dernier de tes soucis. Que son sang soit sur tes mains? C'est ce sang qui te tiendra en vie, jusqu'au prochain, c'est ce qui importe."

    Quand au fait de lâcher une nouvelle tueuse dans la nature? J'ai aimé Mina au premier regard, et j'aurai adoré que cela soit plus simple entre nous. Même si ce qui est simple est rapidement inintéressant. Avec celle là, c'est différent. J'ai envie de m'amuser. D'une complice de massacre. Pas d'une conscience qui m'explique par A + B que les nonnes ne méritent pas qu'on les saigne à blanc.

    "Lâche moi, et je te montrerai comment faire."

    Je laisse mes crocs poindre à travers mes lèvres entre-ouvertes avant de me dégager d'un coup et rejoindre l'homme à terre. M'agenouillant à sa hauteur, mon manteau s'étalant au sol autour de moi, je plante bientôt mes crocs dans son cou, déchirant la peau puis la chair jusqu'à transperce l'artère carotide, le flot du sang jaillissant bientôt dans ma gorge, l'odeur du sang emplissant bientôt mes narines et l'air de cette pièce.

    Après quelques gorgées seulement, je me rappelle le but de la manœuvre et libère ma victime de cette attaque peu intéressante. Attaquer un gibier déjà à terre... loin d'être le divertissement de l'année. De plus, il n'y a qu'avec une seule personne que je bois à la même veine... et ce n'est certainement pas celle-ci. Si elle veut venir se servir? La voie est libre, d'autant que j'imagine qu'elle ne mettra pas longtemps à succomber au sang échappé de son circuit normal.


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    Il finit par se libérer de ma main et se dirige vers l'humain, enfin la larve qui était jadis un humain. Il se penche sur lui et bientôt je sens l'odeur du sang qui s'échappe de ses veines. Il finit par se redresser au bout de quelques secondes et d'un regard m'invite à venir.
    Ma gorge me brule et cette soif intense me donne envie de me taper la tête contre le mur. Je fonce sur lui et mes crocs s'enfonce dans sa gorge. Je sens le sang coulé et passé par toutes les parties de mon corps. Il me réchauffe, me ramène à la vie si l'on peu dire. Je sens sa vie le quitter une ou deux minutes plus tard.

    Je me redresse, les cheveux devant le visage, la bouche pleine de sang et un sourire machiavélique. Dans ma tête je ne pense plus à manger du concombre ou des gariguettes, je ne songe plus non plus à faire du tricot ou à savoir comment je vais bien pouvoir me faire un shampoing pour mes cheveux si particulier dans ce pays qu'est la Russie. Plus rien de tout cela n'a d'importance; il n'y a que le sang qui compte.

    - Encore! J'en veux plus!




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    M'éloigner de mon diner deux fois en trois jours, malgré mon ancienneté, ça s'appelle du sport. Alors, le temps qu'elle ne se rassasie, je reste à l'écart, serrant les dents pour éviter à l'odeur de l'hémoglobine d'atteindre mes narines. Peine perdue, mais heureusement pour moi, elle arrive à finir son repas à peu près proprement et assez rapidement. Tant mieux. J'ai presque eu peur, à un moment donné, qu'elle me demande si le jus de gariguette lui ferait pas le même effet... Alors, pour info, ça a beau être de la même couleur que le sang - oui enfin, rouge, parce que celui qui fait pas la différence, il confond les griffes de loup-garou et les aiguilles à tricot -, ça a à peu près la même utilité pour un vampire qu'une salade de concombre... Bon, allons dans la connerie pour aller dans la connerie, si elle me cause d'un shampoing pour éliminer de potentielles tâches de sang de ses cheveux, je la dévore sur place.

    L'attrait du sang est cependant le plus fort et à peine l'homme achevé, elle se relève vers moi, les lèvres couvertes de sang, un air de prédatrice dans le regard. Je lui offre un sourire satisfait suite à sa demande. Je n'y croyais pas, honnêtement, mais je suis content de n'avoir qu'un corps dont me débarrasser ce soir... pour le moment. Il semblerait qu'elle ai d'autres projets pour la soirée, et ça me va très bien.

    "Et bien je crois qu'il est temps de voir ce que tu donne à la chasse. Une seule chose. Hors de question de trainer près du palais impérial, c'est bien compris?"

    Mes yeux rouges croisent les siens en disant cela. Je veux bien m'amuser un peu, certes, j'en ai même cruellement besoin. Mais je ne mettrais pas en danger les quelques humains que je considère assez pour les protéger de ma nature. La ville est bien assez grande pour nous éloigner du palais. Ce qu'on risque de trouver dehors à cette heure? Des gosses des rues, des vagabonds, une ou deux patrouilles...

    "Les Rouges. Si tu souhaite une partie de chasse intéressante, on devrait cibler des Rouges. "

    C'est plus amusant de pourchasser un homme entrainé qu'un gosse qui se croit planqué dans l'embrasure d'une porte. Si j'ai un problème avec le fait de tuer des gosses? Pas plus que ça. Je dirai même qu'il n'y a pas meilleur sang... mais quand on veut s'amuser, entre soldats et gosses, le choix est rapide. Après, y a des gosses qui savent nous faire courir... de temps en temps, je me prête au jeu.

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    J'ai le visage en sang et le dit sang a coulé dans mon cou et jusque sur ma robe, mais j'ai le sourire. Il y a bien longtemps que j'ai été aussi satisfaite. J'ai le regard brillant de contentement, lorsque je lui signifie que j'en veux plus.

    - Pourquoi pas ?

    Le palais impérial, je n'ai encore jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds et en tant qu'humaine je n'aurais jamais eu cette occasion, je n'avais pas la classe pour ça. Mais ce soir, je me sens pousser des ailes, je n'ai plus peur de rien, je crois que j'oserais même me faufiler à l'intérieur pour rencontrer l'impératrice. Je souris de plus belle, mais sans un mot son regard me fait comprendre que non je ne ferais pas ça. Il n'a même pas besoin de parler pour me répondre. Plutôt efficace son truc.

    - Va pour un ou deux soldats, ou des dizaines!

    Mon sourire se fait plus carnassier encore. Je n'ai plus aucun contrôle sur moi et honnêtement je ne le cherche pas. Je me sens libre, je veux vivre comme jamais auparavant.
    Je sors rapidement de la maison et marche droit devant. Je ne fais pas vraiment attention à la direction que je prends, je suis mon instinct, ou mon odorat plus probablement. Plus j'avance, plus mon sourire s'élargit. Droit devant, une dizaine d'homme. Allez savoir pourquoi, il me prend de monter sur un mur… oui un mur vous m'avez bien entendu, je marche sur un mur. Ils sentent la sueur, j'entends leur cœur battre régulièrement, calmement. Je me trouve au bout du mur, avant eux. Je redescends et les attend, avec toujours cette étincelle dans le regard. J'en entends un à l'arrière qui siffle en me voyant, un autre devant s'approche et les autres reste stupéfait, ils n'ont pas vraiment l'habitude des femmes noires dans le coin. Sans compter une femme à cette heure tardive.

    - Bonsoir messieurs. Je me suis perdue, j'aurais besoin de votre assistance.

    Ils ne comprennent pas ma langue ? Non y a des chances. Je m'approche du premier, je fais mine d'avoir froid pour qu'il me laisse l'approcher, et bingo il me me laisse approcher et enlève même son manteau pour me le mettre sur les épaules. Dans son rapprochement, je fait mine de trébucher et ainsi je lui tombe dans les bras. Je n'ai jamais été aussi bonne actrice je crois… tout ça me donne des ailes.
    Je sens sa peau sous mes lèvres, je sens son cœur battre un peu plus vite. Mais le jeu se termine là pour moi, c'était agréable, mais c'était aussi un supplice tout ce sang à ma porté. Je porte mes crocs à son cou et rapidement son sang afflux. C'est un pur délice, cela me réchauffe le cœur, enfin un cœur, m'en reste-il seulement un ?




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    Sa question bravache lui offre l'un de ces regards face auxquels il vaut mieux ne pas trouver à répliquer. Surtout quand je n'ai pas encore décidé ce que je ferai d'elle d'ici la fin de la nuit. Enfin, pour être honnête, le fait qu'elle ai bien manqué me casser le poignet joue en sa faveur. Elle a cependant l'intelligence de ne pas s'aventurer davantage sur ce terrain là, et je souris, satisfait, quand elle accepte finalement de se rabattre sur les soldats qui patrouillent à la recherche de sympathisants du Tsar. Honnêtement, autant j'apprécie Nikolaï et sa petite famille, autant je me demande encore ce qui est arrivé à la Russie Impériale telle que je la connaissait il y a deux siècles...

    Elle ne m'attend pas pour sortir, et je ne la retiens pas.J'ai envie d'un amusement, pas d'un nouveau mariage, alors que je peine encore à accepter le départ de Mina. Une distraction, voilà ce qu'il me fallait. Alors je me contente de la suivre à distance, surveillant sa progression, réalisant bientôt que j'ai créé un véritable monstre (et ce dans le bon sens du terme). Plus douée qu'une succube pour faire plier un homme à sa volonté, il semblerait. Si je m'inquiète de ma propre résistance? Je ne suis pas un soldat esseulé oubliant femme et enfants dans le premier bordel venu, alors, ça devrait aller.

    L'erreur, pourtant, me saute aux yeux avant que ses crocs ne transpercent la gorge du soldat. Les neuf autres autour, elle en fait quoi? Je gronde d'exaspération, oubliant que les vampires doivent apprendre à chasser comme les poulains doivent apprendre à courir, et la rejoint en quelques pas trop rapides pour l’œil humain, brisant le cou de deux soldats avant de déchiqueter la carotide d'un troisième.

    "Une idée en passant. Les empêcher d'appeler la moitié de la garde à la rescousse. On a parlé de se nourrir, pas de faire un massacre nous obligeant à changer de terrain de jeu."

    N'est-ce pas moi qui avait promis à Nikolaï de ne faire aucune victime à Saint-Pétersbourg? J'ai jamais dit qu'il n'y aurait pas d'exception à la règle... et puis, on ne parle pas de civils là, donc ça passe, non?




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    Je relève les yeux lorsque j'entends des cervicales se briser. Il y a deux soldats à terre et un autre entre ses crocs. Bon bin je passe au suivant alors ? Ah non ! Il me fait des remontrances sur le fait que j'ai laissé tous les autres sans surveillance et donc avec la possibilité d'appeler les renforts.

    - Ce n'était pas voulu, mais ça pourrait être marrant maintenant que tu le dis ! Plus on est de fou, plus on rit paraît-il !

    Je sautille sur place et me frotte les mains, salivant de plaisir à l'évocation du  possible futur festin. Il évoque un massacre, un changement de terrain de jeu et je défaillirai presque : on vient juste de commencer, nous ne pouvons pas nous arrêter en si bon chemin.

    - Et alors quoi ? On les tue et seulement après on se nourrit ? Comment on fait avec ceux qui reste, je ne peux pas être partout ?

    Dis-je en m'approchant du soldat restait à proximité dans sa chute en tenant  vraisemblablement de nous fuir (je n'y avais pas fait attention). Je le montre du doigts tout en parlant, puis je l'attrape par le poignet. Je n'ai aucun mal à le soulever du sol avec une seule main. Je suis si forte désormais, rien ne pourrait m'arrêter et surement pas un humain ou un vieux vampire croulant. Tout en moi s'emballe. peut-être que je peux être partout à la fois après tout, je suis si rapide. Il me suffirait de les tuer plus vite, mais ça voudrait dire de moins en profiter à chaque fois ... ce ne serait plus du tout drôle dans ce cas ...




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    J'ai créé un monstre. Enfin, j'ai pensé la même de Mina au premier massacre totalement incontrôlé. La subtile différence entre elles est que je me contrecarre que celle-ci continue à y prendre plaisir. Je souhaite m'amuser. Pas me marier à nouveau. Alors, une fois appris le minimum vital me désistant de toute responsabilité à son égard sur laquelle les Volturis pourraient rebondir pour me sauter sur le coin du nez, elle fait sa vie comme bon lui chante. En attendant, le plaisir n'est pas fait pour oublier la prudence. Rabat-joie? Un peu, en vérité. Mais c'est pour son bien. Elle me remerciera le jour où l'un de mes conseils lui évitera de finir sur le bucher.
    Je réponds néanmoins à son enthousiasme par un sourire un peu forcé.

    "Tu ignores tout de tes capacités. Quand tu en auras pleinement conscience... là, ça sera marrant. Crois-moi."

    Je prend le temps - quelques secondes - de vider proprement ma victime avant de laisser son corps inerte tomber au sol au milieu des autres. Bon, je crois que nous sommes bons pour une session ménage...

    "D'abord, tu m'aide à nous en débarrasser. Si possible dans la Neva la plus glacée qu'on peut trouver en Sibérie. Ensuite, je t'apprendrais quelques ficelles du métier."

    Comme savoir faire souffrir efficacement sans prendre trois heures pour le faire. La torture physique, c'est dépassé, c'pas moi qui vais vous l'apprendre. La torture psychologique, ça, c'est le meilleur... pis ça tache beaucoup moins les murs.




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