Se reposer ? Refaire surface.

Marie Sanders x Edward Cullen

Edward avait apprit la nouvelle récemment, et ça lui avait fait un choc dans la poitrine. Comme si son coeur avait été en capacité de battre à nouveau. D'la douleur parce qu'à ces yeux la mort était inéluctable, et celle de Marie encore plus. Il l'avait cherché des temps durant après sa réincarnation, et l'aveu fatal avait été prononcé. Et pas une once de mensonge dans l'esprit du père de Marie avait effleuré son esprit. Ses mots étaient clairs : "elle est morte.". Rien de plus. Et une porte qui claque. Edward s'était souvenu de la colère qui l'avait embrasé ce soir là, et la force avec laquelle il avait tué et vidé un humain de son sang. La rage n'avait jamais été telle qu'il s'est promit de ne plus jamais parlé d'elle à qui que ce soit, et d'oublier une éternité durant son existence. Mais Ambre était plus que réelle, tout comme ses souvenirs. Et il l'avait vue clairement dans l'esprit de sa fille. Il devait savoir. Il devait comprendre. Et peut être la revoir pour lui dire un ultime adieu. Sa vie n'était plus avec elle, mais avec sa douce Bella. Mais il n'avait pas le choix, il devait la revoir. Alors Edward s'était faufilé en silence, dans la sombre nuit, à sa recherche, et il avait réussit à pister son odeur dans une auberge. Il s'était caché de la vision du monde pour effrayer personne, et au moment de frapper à une porte, il entendit quelqu'un ouvrir la sienne pour s'inquiéter de ce qu'il s'y passait. Et là, Edward ne parvenait plus à respirer. Elle était là, tel un éclat d'un passé bien trop lointain, mais si proche. Belle et bien vivante. Il devait lui parler, et oser. Alors il s'avançait doucement, sortant de l'ombre, les yeux d'ocres reflétant dans la nuit, et esquissait un sourire.

"- Bonsoir Marie."

Il n'arrivait pas à exprimer autre chose, bien trop chamboulé. Edward ignorait si tout ça était vrai.

"- Je ... j'avais besoin de savoir si c'était vrai... C'est Carlisle qui me l'a dit."

Il n'osait pas parler d'Ambre, ne sachant pas réellement, si elle se souvenait de sa vie d'avant. La mort était une notion qu'il n'expliquait pas, tout comme la renaissance d'un être.

(C) CANTARELLA.