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    ❝ Besoin d'un verre ❞
    - Laurent & Slav' -
    Boire un petit coup c'est agréable.
    La mort aussi douce puisse-t-elle être pour certains, elle avait été pour moi comme la vie, torture et souffrance. Tout deux m'avaient obligés à subir le même sort, le deuil de l'être aimé. Si mon enfant m'avait été arraché, il y a de cela fort longtemps, la cicatrisation n'était toujours pas faîtes. Il était impossible pour moi d'oublier ce bébé que je n'avais pu voir que quelques minutes à peines. Je repensais souvent à ses premiers pleures, son regard qui s'était posé sur moi, et c'est à cette instant qu'il avait prit place dans mon coeur, pour qu'il se brise quelques instants plus tard. Ce jour était gravé dans ma mémoire, comme un jour inoubliable, une journée funeste, une journée que je ne cessais de revivre. Heureusement pour moi, j'avais pu être libérer de ma torture dans l'afterlife par mon amour Erke, que je pensais mort. D'ailleurs, je me pensais morte également, mais la réalité était beaucoup plus compliquée. Au moins, nous étions dans un monde ou chacun était mort, certains allaient parfois visiter le monde des vivants pour voir leur proche, mais d'autres comme moi, n'avaient personne à voir.

    J'avais encore beaucoup à apprendre sur ce monde et sur la vie d'Erke durant cette longue période l'un sans l'autre. Je savais qu'il avait beaucoup voyagé et bougeait dans divers lieux, d'ailleurs nous avions pris la route de Mystic Falls peu de temps après qu'il m'ai libéré. Il m'avait dit que cette ville avait toujours été réputé pour attirer le paranormal, dans ce monde comme dans le monde des vivants. Il était certains que les morts qui se trouvaient en ces lieux ne devaient pas être que des humains. En arrivant en ville, je laissais Erke à ces occupations, désireuse de me balader après avoir passer tant de temps enfermé et accroché dans cette cave. Je me promenais en ville, ne croisant que peu de monde autour de moi. Qu'est-ce que ça faisait du bien de pouvoir se dégourdir les jambes, de pouvoir respirer un air frais sans verveine et surtout de pouvoir tout simplement marcher et admirer le paysage. Rapidement, je me retrouvais devant un bar qui paraissait vide au premier abord. J'y rentrais afin de boire tranquillement. Je ne savais pas vraiment ce qui m'attendait à l'intérieur comme alcool. Comme je l'avais prévu, la salle semblait vide. J'entrais tranquillement et sursautais légèrement quand la porte claqua derrière moi. Finalement, il y avait quelqu'un que je n'avais pas remarqué derrière le bar.

    - Et bien je vois que je ne suis pas la seule à avoir besoin d'un petit remontant.

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    @Laurent Denali
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    Besoin d'un verre

    Laurent & Slav'
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    Depuis que je suis arrivé en ce monde étrange, j'ai surtout passé mon temps à fuir James, éviter Victoria et ne pas attirer l'attention de toute la panoplie de chasseurs que ceux de ma race ont su envoyer en ce bas monde. Comment faire tout ça? Courir et se planquer, deux options qui fonctionnent bien. Même si aujourd'hui, ce n'est pas me planquer que je cherchais à faire. Non, juste passer le temps près d'un verre, dans un endroit où je peux voir venir l'ennemi s'il se pointe. Et là où James me crois trop civilisé pour finir, et où Victoria se croit trop civilisée pour venir me chercher. Du bon point, d'un bout à l'autre. D'autant plus que le cognac que j'ai trouvé ici est agréable, même pour quelqu'un dont les papilles gustatives ne connaissent plus que le goût du sang. Bien qu'Irina puisse se rassurer, je ne compte pas devenir alcoolique. Même si ça pourrait arriver si le goût d'un bon verre pouvait améliorer celui du sang de biche dont je tente de me nourrir pour lui convenir.

    Bref, je suis occupé à faire tourner l'alcool dans mon verre quand quelqu'un vient s'installer à coté de moi au bar. Un coup d’œil de mes yeux rouges sang me suffit pour savoir qu'il s'agit d'une vampire, les battements de cœur que mon ouïe n'entend pas confirmant la première impression de mon odorat.
    A ses paroles, j'avale une nouvelle gorgée d'alcool avant de me pencher par dessus le bar et attraper une bouteille que je pose entre nous.

    "Ça doit être l'endroit qui veut ça. C'est un peu trop mort dans les parages ces temps ci. Sans jeu de mot."

    Je rajoute un verre à la bouteille avant de reprendre le mien en main.

    "Laurent. Et vous, c'est comment?"

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    by Wiise
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    ❝ Besoin d'un verre ❞
    - Laurent & Slav' -
    Boire un petit coup c'est agréable.
    Je ne savais pas quel était l'histoire de cette personne pour qu'elle soit arrivé ici-même dans cette vie après la mort, ni même pourquoi il avait ce besoin de boire, mais ce que je savais c'est qu'au moins, je ne serais pas seule pour trinquer. Il but une gorgée dans son verre avant de se pencher par dessus le bar et attraper une bouteille qu'il posa entre nous.
    Vu que je venais de passer 400 années à me dessécher seul dans un lieux lugubre et qu'en me reveillant, je retrouvais mon amour de toujours qui m'annonçait que nous étions mort, une bouteille ne pouvait être qu'une légère compensation.
    Je le remerçiais d'un sourire et rigolais même à sa blague, qui était d'ailleurs bien trouvé.

    - Etes vous mort depuis longtemps Laurent ?

    Je ne le connaissais pas mais pourquoi ne pas discuter ? Après tout nous avions des points communs, nous étions tout deux des buveurs de sang, mort et coincé dans cette vie qui n'en ai même pas une.

    - Je me présente, Slavinka.

    Je pris la bouteille et sans même utilisé un verre, je portais le liquide à ma bouche. Cette légère brule que me procurer se breuvage me fit du bien. Peut-être qu'être bourré me ferait du bien et me ferait oublié cette situation.

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    Besoin d'un verre

    Laurent & Slav'
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    Certains pourraient fort bien s'offusquer de sa question. Comme on ne demande pas son âge à une lady, on ne demande pas à un mort depuis combien de temps il l'est, ou à un surnaturel ce qu'il est exactement. C'est un genre de tabou, dirons-nous. Personnellement, j'aime qu'elle soit aussi directe. De quoi entrer dans le vif du sujet sans tourner autour durant dix ans.

    "Techniquement, mon cœur a cessé de battre depuis trois siècles, à deux décennies près."

    Je reporte mon verre à mes lèvres, en descendant un peu le niveau avant de le reposer sur le comptoir.

    "Mais, pour être exact, cela fait une dizaine d'années que je suis ici. Et vous? Vous dégagez une certaine... assurance, qui me fait penser qu'il y a bien plus longtemps que vous êtes des nôtres."

    Je regarde du coin de l’œil Slavinka vider en partie sa bouteille, et je finis par poser une main sur le bas du récipient pour le faire redescendre légèrement en direction du comptoir.

    "Je sais qu'il est difficile de saouler un vampire, mais ma compagne n'apprécierait guère que, ne sachant où vous déposer, je sois forcé de vous ramener à la maison."

    A la maison. Ouais. Je dois avouer avoir encore quelques difficultés avec ce terme. La villa Denali et tout ce qui va avec est, en ce monde toujours, propriété d'Irina. Et je ne suis qu'un humble invité qu'elle se permet de mettre dehors quand elle le juge nécessaire. Alors, considérer cette demeure comme "la maison" me reste assez compliqué. Rajouté au fait qu'on est tout de même quelques peu éloignés de l'Alaska en ce bar, même pour un vampire, et je doute vraiment de trainer ma voisine jusqu'à "la maison".

    "Je peux vous poser une question indiscrète?"

    En vérité, j'ignore si je lui laisse vraiment l'occasion de me répondre par la négative avant d'enchainer.

    "Avez-vous pu retrouver des proches, en ce monde?"

    Une chose que je n'imagine guère. L'éternité en solitaire. J'ai beau ne pas savoir m'attacher aux gens - d'accord, Irina a brisé cette règle -, la solitude n'est pas quelque chose que j'apprécie. Et je crois que ma rapide réconciliation temporaire avec James lors de mon arrivée ici (du moins jusqu'à ce que Victoria ne débarque et ne lui explique que "je les avais vendu au Cullen") en est une preuve flagrante. On ne peut pas dire que j'ai jamais apprécié James, et pourtant, une tête connue n'était pas un mal.




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    by Wiise
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    ❝ Besoin d'un verre ❞
    - Laurent & Slav' -
    Boire un petit coup c'est agréable.
    Sur le moment, j'avais totalement manqué de délicatesse, il fallait dire aussi que après avoir passé 400 années sans voir personne, j'étais quelque peu rouiller en matière de conversation. Cependant, il ne parut pas déranger par cette dernière à laquelle il me répondit avec sincérité. Un vampire depuis trois siècle, il était encore jeune, du moins, si on me mettait en comparaison. Et il était présent ici depuis environ 10 ans, encore une fois, je le coiffais au poteau, mais ça il avait l'air de le devinez.

    - Et bien Laurent, je dois dire que votre instinct est bien affûté, je suis vampyre depuis l'année 1423, ce qui fait de moi la vieille de nous deux. Mais ma présence dans ce monde date de quatre siècle environ. ?

    Alors que ce merveilleux liquide, que je buvais, coulait dans ma gorge, Laurent fit redescendre cette bouteille désireux de ne pas avoir à me ramener chez lui bourré. Si sa compagne n'apprécierait pas comme il l'évoquait, Erke non plus à mon avis. Il était déjà peu tolérant avec les créatures surnaturelles alors me savoir chez l'une d'elle serait un supplice pour lui que je ne tenais pas à lui faire subir. Je reposais donc ma bouteille lui souriant légèrement avant d'acquiescer à sa question. Question, qui ne s'averez pas si indiscrète, du moins pas autant que j'aurais pu m'y attendre.

    - Oui, j'ai retrouvé mon compagnon il y a que quelques jours pour tout vous avouer Et vous, avez-vous pu retrouver des personnes ? Si j'ai bien compris, votre compagne déjà.

    Il devait être dur pour les personnes de ce monde d'être seul. Il devait déjà accepter d'avoir perdu leur proche et d'être mort alors, il en plus de celle, il devait subir la solitude. Heureusement pour moi, ce n'était pas le cas, j'avais Erke, il était la chose la plus importante de ma vie. Etais-ce égoïste de me dire que j'appréciais sa présence ? Bien que j'aurais préféré le savoir en vie, notre réunion dans la mort était pour moi un réelle soulagement, et puis sans lui, je serais encore en train de me dé-sécher dans ce bâtiment en ruine ou j'avais passé 400 ans à me penser en enfer.
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    Besoin d'un verre

    Laurent & Slav'
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    1423. Effectivement, ça ne remonte pas à hier. Près de trois siècles avant moi. Si je ressens le fait de me retrouver face à plus puissant que moi? Elle est plus âgée, certes, même si cela est inexact si on se réfère à son temps passé "en vie", mais j'ai déjà croisé plus puissant qu'elle.

    "C'est triste." Je bois une nouvelle gorgée avant d'exprimer davantage ma pensée. "Si je calcule bien, vous avez passé plus de temps ici que parmi les vivants."

    Quatre siècles ici et son compagnon vient seulement de la rejoindre. Ouais, ça en rajoute dans le domaine du "triste". D'un coté, je ne suis pas spécialement émotif, et seule Irina peut se vanter d'avoir vu ce coté de ma personne, alors je n'insisterais pas. Pour quoi dire, de toute manière? Y a les vampires qui ne peuvent survivre l'un sans l'autre, genre les Cullen, et ceux qui y arrivent très bien, comprenant que pour nous, un siècle est une année humaine.

    "Quelque part, j'ai eu plus de chance que vous. Ma compagne s'est retrouvée en ce monde quelques mois après moi. Cependant, je vous envie. Savoir qu'il a pu profiter de quatre siècles de plus... j'aurai apprécié."

    Une raison de plus de mépriser les Volturis. Parce que si, certes, je suis ravi de la revoir, et de pouvoir prendre avec elle le temps que nous n'avons pas eu avant que ces fichus loups-garous ne trouvent la chair vampire à leur gout, j'aurai souhaité qu'elle puisse profiter encore de longues années avec ses sœurs.

    "J'ai également pu m'offrir quelques retrouvailles moins sympathiques, voire moins civilisées. Fut un temps où je pensais stupidement que la mort me débarrasserait de quelques... gêneurs. J'ignorais bien sur que ce monde existait."

    J'étais de ceux à penser qu'à la mort d'un vampire, il ne restait rien. Pas d'âme à sauver, ou à envoyer on ne sait où. N'avions nous pas perdu notre âme lors de notre transformation? Apparemment pas, si j'en crois mon expérience récente.


    ••••

    by Wiise
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    Arrêt de Slavinka

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