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    En bref



    Angylina Barthelemy Guerin


    Nom : Guerin • Prénom(s) : Angylina Barthelemy• Surnom(s) : Angy - Lina - Lili  • Date de naissance : 14 février 1532 • Âge physique : Vingt ans. • Race : Vampire •  Études : Divers et varié. • Métier : Infirmière en pédiatrie.  • Classe sociale : Normal.  • Statut matrimonial : Célibataire • Orientation sexuelle : Hétérosexuelle • Plus grande peur : D'être abandonné • Plus grand rêve : Tu les vis au quotidien, mais tu souhaiterais un jour devenir mère. Désir secret que tu te persuade d'oublié • Avatar : Dove Cameron
    Code:
    <span class="avatarpris">DOVE CAMERON</span> • [url=lien fiche prez]Angylina B. Guerin[/url]
    Caractère
    Douce et loyale, tu offres un certain amour presque maternel à toute personne que tu saurais apprécier. Attentionnée autant que tolérante, tu es la femme la plus ouverte d'esprit du monde, du moins c'est ce que tu oses penser de toi même. Malgré tout, tu es légèrement naïve et crois toujours profondément à la bonté de tout un chacun. Cependant, il est difficile d'obtenir ta confiance et une fois perdue, bien pire de la récupérer. Rancunière, tu n'apprécies pas d'être déçue par les personnes auxquelles tu tiens. Plus précisément, tu es sensible et te blesses facilement aux égards des autres. Quelques fois, le silence est d'or et tu penses sincèrement que c'est la réalité. Il fut un temps où tu t'enfermais souvent dans un mutisme qui pouvait durer plusieurs jours. Et que seuls quelques élus pouvaient t'en sortir. Ceux qui avaient une place importante à tes yeux. Cependant, tu es aussi un véritable chien de garde et ne te laisse pas faire par qui veut bien l'entendre. Tu n'es pas un jouet dont on peut faire ce qu'on veut.

    Outre cela, tu es assidue et attiré par toutes formes d'apprentissages. Tu excelles dans certaines et moins dans d'autres. Tu as un parcours tout à fait impressionnant et tu as une ambition qui grandit d'année en année. De siècle en siècle, tu es médecin, professeur, prostituée, ou SDF. Tu apprécies la lecture et le dessin. Tu ne sais pas vraiment si tu es douée pour ça, mais c'est un bon moyen de sortir tes angoisses. Mais ça de coter, tu apprécies le chocolat chaud au coin du feu et te veille celui ci jusqu'à ce que les braises s'éteignent. Que voulez-vous, tu veux toujours t'assurer que la lune n'est pas pleine - vieux reflexe! - . Petit secret que seule ta soeur connaissait avant son décès, tu t'es faite tatoué une lune sur ta fesse droite et un soleil entre tes deux seins. Excursion qui a fini par mal tourné mais que tu gardes comme un bon souvenir. En parlant de souvenirs! Tu adores les albums photos et en confectionnes des dizaines depuis des années. Un avec ta soeur, un autre avec ta famille adoptive, un pour chaque époque de ta vie, un énième avec les quelques amis que tu possédais et possède encore. Tu aimes garder auprès de toi tes souvenirs. Toutefois, tu es une fille très attachée à ta famille, tu prends toujours la défense de tes ainés quoi qu'ils aient pu faire. Toi vivante, personne ne les touchera. Les guerres ne t'intéressent que de loin. Tu es consciente de leurs existences, te tient informé mais n'en prend pas partie. Tu n'as aucun camp que celui de Niklaus. Tout ce qui t'importe c'est la bonne santé de ta famille, de lui surtout. Tu veilles sur tes pairs comme tu le peux. Bien au delà de cela, tu n'aspires pas à entré en conflit avec ton aimé, et obéit à ses ordres quelqu'ils soient. Tu es intimement persuadé que d'ici quelques centaines d'années, il t'accordera peut - être de nouveau son amour. Evidemment, ce n'est qu'un rêve que tu ne cesses de garder pour toi. Il faut savoir aussi que tu es une de ces suceuses de sang complètement addicte à ce liquide. Tu ne peux t'en passer et tu entres bien des fois dans des folies meurtrières qui peuvent durer plusieurs années jusqu'à n'en plus pouvoir.  Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort.  
    Signes particuliers

    Tu n'es ni particulière, ni singulière. Tu es ce qu'on appelle, une minorité parmi tant de majorité. Tu n'es pas très grande. Un petit mètre cinquante cinq. Les femmes ne sont pas très grande, de toute façon, ce n'est pas une tare à tes yeux. Tu as un visage rond, presque enfantin, et c'est un de tes grands complexes. Effectivement, du haut de tes 486 ans, tu aurais aimé être enfermé dans un corps un peu plus féminin, plus mature, telle les tigresses que tu vois arpenté les rues de ce siècle. Autrefois, les meurs étaient bien différentes et la beauté correspondait à un tout autre type d'égérie. Cependant, quand bien même les décennies passent, tu ne peux te résoudre à couper tes longs cheveux. Ils sont d'une pâleur digne d'un bouton d'or acculé par les rayons solaires. Tes yeux, quant à eux, ils sont tout bonnement bleu. Mais d'un lazuli si pur et si étincelant qu'on pourrait croire qu'il s'agit d'un crystal dont un reflet d'éclair y reste capturé pour l'éternité.

    Au delà de ces caractéristiques si banales, tu portes fièrement, un dessin simple d'un soleil tatoué entre tes seins, et d'une petite lune aussi tatoué sur ta fesse, tout prêt d'un énième grain de beauté. Tu as quelques taches de rousseurs. Des cicatrices de ta vie original. Une tache de naissance à ta cheville droite en forme de coeur. Un piercing au tragus droit et un à l'helix gauche.  
    we're on the right side of rock bottom
    Behind the screen
    Pseudo web : Lyna! • Surnom(s) : Lyna aussi!  • Âge : 20 ans! • Ce que tu fais dans la vie : Aide soignante, d'où ma présence peu banal, je suis mes roulements! • Comment avez vous connu le forum ? : Google les enfants! • Comment trouves tu le forum ? : Accueillant!  • Un petit mot : Croquez - moi  Angylina - pour ne pas te brûler les ailes.  [+ 7 jours] 153632236  • Souhaite tu être parrainé ? : Je pense que ça va aller, merci!
    Afterglow

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    En bref



    “Ange : La femme qu'on rêve. Démon : La femme qu'on a.”

    Chapitre un - Parce que c'était ton moment.

    Le froid s'en était allé. Le givre avait fondu. La neige amaigrie par la douce chaleur du printemps avait fini, elle aussi par disparaître, remplacé par l'épaisse verdure. Les arbres fleurissaient, embaumaient les prairies de leurs parfums. Les oiseaux s'en revenaient de leurs périples en annonçant leurs émergences par leurs chants. C'était l'apogée d'une nouvelle ère. L'intervalle adéquat pour que toi, joli petit minois, puisse naître. Devenir le second enfant d'une si petite famille. Nicolas était ton seul ainé. Ta mère, courageuse procréatrice, avait dû se reposer plus de six jours après son accouchement tant l'épreuve fut difficile. Elle-même se sentait trop épuisée pour t'offrir de son lait et tu faillis mourir de faim. L'abandon paternel n'avait rien arrangé. Celui-ci devait s'occuper des problématiques de son royaume ainsi que des quelques doléances de ses quelques sujets. Armand, quant à lui, s'attelait à prendre soin d'Évelyne, votre mère, de toi aussi, ainsi que de son futur trône.

    Les premiers mois furent difficiles malgré l'autonomie pré - acquise de l'adolescent. La disparition soudaine de la figure paternelle n'arrangeait rien à l'absence préoccupante d'Évelyne qui malgré toute l'attention dont elle disposait, ne semblait pas vouloir se remettre de cet évènement. Pour les plus âgés de votre grande famille, il était évident que cet état résultait d'une tout autre raison. Mais pour toi, si petit nourrisson, tu ne compris rien. Tu ne voulais pas comprendre. La seule chose que tu souhaitais était vivre. Survivre aux maladies, au froid, à la faim et à la soif. Survivre à l'abdique. Mais pour d'autres langues bien pendues, il existait une infirmité peu connue ; la dépression post - accouchement. Elle ne saurait donc te regarder, te toucher, encore moins t'aimer. Du moins, pour l'instant.

    Les mois avaient passé. Ta génitrice s'était peu à peu sortis de son lit. En rampant d'abord, puis en marchant. Elle tentait de s'occuper de toi, de reprendre la vie là où elle l'avait laissée. Où son fils l'avait attendu jusqu'alors. Où son roi l'accueillait encore à bras ouvert.


    Chapitre deux - Parce que c'était ton tour.

    Un an plus tard, la famille Guerin attendait un tout nouveau heureux évènement. Une seconde petite fille aux allures de princesse. C'était une douce nuit d'été dont tu ne gardes aucun souvenir. L'air était bien loin d'être étouffant, et même qu'une légère brise balayait les immenses pleines familiales. Les sujets semblaient avoir compris l'importance de cet instant et s'étaient tour à tour coucher, attendant patiemment l'arrivée de l'enfant. Du haut de tes douze mois, Armand te gardait précieusement contre lui tandis que ton père s'attelait à facilité l'arrivée du nouveau - né. Ton ainé avait participé au choix du prénom. Tes petites oreilles ne comprenaient pas tout mais tu tentais tant bien que mal de suivre. Tu tendais les bras vers ton paternel à chaque passage mais celui-ci ne t'accordait presque aucun regard, bien trop angoissé pour cela. Qui allait donc accoucher ? Lui ou ta mère ? C'était à se poser la question!
    Finalement, c'est arrivé au petit matin du vingt juin. Armand avait finit par s'endormir sur une couche tandis que tu t'amusais patiemment dans ton berceau. Un cri strident suivit du rire enjoué de ton père te permit de comprendre que l'enfant était né. La porte s'ouvrit sur son visage fatigué. Il tenait dans ces bras un tout petit bébé. Bien plus petit que toi. Il s'approcha et te prit adroitement contre lui, te positionnant bien en face de ta nouvelle petite soeur. Il vous berçait tendrement toutes les deux, certainement pour vous présenter l'une à l'autre, essayant de rattraper ta propre naissance frappé par son absence. Une rencontre d'un tout autre type. Tu savais d'ores et déjà que tu allais aimer cette petite, grandir avec elle, et prendre autant soin d'elle qu'Armand l'avait fait pour toi. Il avait su trouver l'amour dont tu avais besoin et tu étais certaine de pouvoir le faire à ton tour.

    Voilà votre petite soeur, Angylina. Il faudra la protéger. Promettez le moi jeune fille ?
    Comme si tu pouvais comprendre, tu relevas tes iris vers ton père. Un rire s'échappa de tes lèvres qu'il prit sans doute pour un acquiescement. Tu la regardais. Elle était belle. Si petite et si fragile. Elle avait un visage rond au teint de porcelaine, tout comme le tien. Tu n'arrivais pas bien à discerner la couleur de ses yeux mais tu espérais secrètement qu'il serait similaire au tien. Le peu de cheveux qu'elle avait indiquaient qu'elle serait blonde. Encore une fois, à ton image.
    De ce matin-là, tu ne t'en souviendras de rien. Seulement à travers les dire de tes parents, une fois de plus. Mais l'amour que tu lui porteras sera immense et intense. Elle est ta petite soeur. Et tu ne verras pas ta vie sans elle. Elle deviendra princesse, et tu ne seras que l'enfant du milieu, celui qu'on oublie et qui favorise sa fratrie.

    Bienvenue Jeanne.


    Chapitre trois - Parce que c'était ton aube.

    Tu étais une petite fille pleine de vie. Tu partageais ta bonne humeur en laissant résonner ton rire tonitruant entre les murs de l'immense bâtisse. À peine posé sur le sol, tu rampais, roulais, avançais tant bien que mal. Tu ne voulais pas être une seule seconde loin d'Armand. Après tout, quand bien même Évelyne était de nouveau parmi vous, il n'empêchait que pour un si petit être que tu étais, ton frère correspondait à l'allégorie qu'un enfant devait se faire de ses parents. Aussi, il t'a fallu un peu de temps pour accepter le retour prématuré de ta mère. Autant affectivement que physiquement. Aussi étrange que cela puisse paraître, tu ne supportais pas d'être dans ses bras. Elle te déclenchait d'horrible sanglot qui ne s'arrêtait que lorsque la fatigue te prenait. Finalement, c'est en grandissant, en apprenant la place qu'elle avait dans ta famille, que tu commenças à l'aimer pour celle-ci. Une mère. Malgré le faussée qu'elle avait toujours placer entre vous et dont personne ne t'a jamais expliqué la raison exacte, tu l'aimais. Profondément. Inconditionnellement.

    Ce n'est qu'à l'aube de tes six ans que tes premiers signes de magie se manifestèrent, pour le plus grand malheur des tiens. Ce jour-là, tu gambadais, les volants de ta jolie robe bleue caressant tes cuisses, tandis que tes pieds rencontraient l'herbe grasse et non moins verte du jardin. De l'immense jardin. Au loin, tes iris bleutés découvraient des dizaines de silhouettes différentes. Des servants que tu connaissais inconsciemment, des arbres aux feuillages taillés par des jardiniers, des animaux appartenant à tes parents. Des chiens que ton coeur adorait d'aussi loin que tu te souviennes d'eux. La quasi-totalité de ces races était en voix de disparition, où le serait d'ici quelques centaines d'années. Tu n'en avais pas conscience. Tout ce que tu savais, c'était que tes battements cardiaques s'accéléraient en leur présence et une douce euphorie animait ton esprit. Du moins, jusqu'à cette journée, où un immense cané corso, prit d'une folie qui t'était étrangère se jeta corps et âme sur un tronc d'arbre non loin de toi. Une fois, deux fois. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi et tes grands yeux d'enfants ne pouvaient se décrocher de ce spectacle. Ton coeur se serrait de peur qu'il se blesse, encore et encore. Et là, tu vis tout une tribu d'abeille voler tout en haut de la plus haute branche de l'arborescence. À chaque secousse, certains semblaient s'énerver un peu plus. Instinctivement, et dans l'unique but de protéger ces petites choses, tu t'élanças frénétiquement au-devant de l'animal. Lui, te jaugea, mais ne sembla pas te considérer comme une si grande menace tant et si bien que son premier talon gratta la terre avant de bondir à nouveau.

    Do'mir, do'mir, do'mir, do'mir.. dodo ..
    Cette phrase fit écho en toi tel un sortilège muet. Une lumière étincelante aveugla le gigantesque animal, avec une telle force qu'il s'écroula peu à peu à quelques mètres de toi, sans que tu ne saches pourquoi. Ses narines projetaient d'énormes rafales d'air sur ton petit corps meurtri par l'angoisse. Des larmes silencieuses coulèrent sur tes joues tandis que tu vins t'allonger tout près de l'animal, passant tes si petites mains sur sa peau brulante. Gentil dodo..

    Tu ne t'étais pas rendu compte que cette journée allait celer le reste de ton existence. Bien au contraire. Toi qui avait agis aussi naturellement que possible, uniquement pour le bien de tous, tu allais devenir le vilain petit canard et la plus grande déception de tout un peuple. Le roi, ton père, avait assisté à toute la scène en compagnie d'Armand. Celui ci bouillonnait de colère, te saisissant par le poignée, te trainant contre ton grès tandis que tu criais ton chagrin et ta peur. Tu ne comprenais pas. Pourquoi était il si furieux après toi ? Ton ainé vous talonnait de près, tout en suppliant votre paternel de ne point envisager de folies. Il voyait dans ses yeux, un monstre que ton innocence ne connaissait pas. De la suite de cette tragédie en découla l'enfermement d'Evelyne. Elle n'avait osé te regardant pendant qu'elle avouait que l'homme que tu appelais père, n'était que celui de ta fratrie. Non le tien. Jamais le tien.


    Chapitre quatre - Parce que ce n'était pas qu'un rêve.

    L'astre lunaire était en son plein, bien haut, tout à son apogée. La nuit était sombre malgré la clarté de sa nébuleuse. Tes yeux admiraient les dizaines de milliers d'astéroïdes brillant à des années-lumière de ta terre. Une douce brume enrobait ton corps sans que tu n'éprouves aucune affliction. Seule, tu eux le besoin de crier un nom. Un seul ; Armand. Tu avais l'impression qu'il n'était pas loin, que tu le cherchais sans vraiment savoir pourquoi. Tes jambes se mirent à se créer leur propre chemin tandis que ton esprit était vide de toute explication. Tu n'aurais su comprendre le pourquoi du comment mais tu étais certaine d'avoir ta place en ces lieux, fuyant une ombre qui t'effrayais horriblement.  L'orée de la forêt se dessinait devant toi et soudainement, une boule noua tes tripes. Ta gorge se serra davantage tout en réalisant que cet endroit saurait te préserver de la menace qui pesait sur tes épaules. Une localité où le reste de la populace ne voulait s'aventurer de peur de se perdre. Tout à chacun était prévenue. Ils connaissaient d'ores et déjà les risques. Armand faisait partie de ces gens informés. Il avait grandi avec cette contrainte, cet ordre formel de la part de vos parents et ne l'avait jamais remis en doute. Connaissant parfaitement la dangerosité de ce lieu magique et sombre, il t'avait bon nombre de fois mis en garde sur leurs gravités. Mais alors, pourquoi? Pourquoi avais-tu l'horrible impression de le savoir en danger entourer de ces inconnus ?

    La cadence de tes pas s'accélérais jusqu'à te rendre compte de la course folle que tu entreprenais. Tes cheveux gênaient ta vision tandis que ton souffle se faisait court. Il était là. Tu le sentais. Tu criais son nom, de plus en plus fort, jusqu'à t'égosiller. Et c'est là. Là, à cet instant précis, que ton coeur loupa un battement. Un seul et unique, mais qui a pour rôle de stopper net toute activité de ta part. Tu le vois, brandissant son épée, priant les soldats en face de lui de s'éloigner. Il était si petit. Si jeune. Il doit avoir neuf ans de plus que toi, tout au plus et se comporte tel un véritable guerrier. Mais les conquérants rient de plus en plus fort, s'approchant pas à pas, tâtant le terrain. Il savait que le petit homme n'était pas un combattant expérimenté et qu'il était, par conséquent, à leur merci.
    Ça ne prit pas plus d'une minute. L'homme se rua sur Armand et planta son glaive dans la chair de son ventre. Celui-ci poussa un cri si strident qu'il se grava instantanément en toi. Plus net que tout autre souvenir que tu aurais pu garder. Terrifié, figé, tu ne savais pas quoi faire. Tu n'en croyais pas tes yeux. Les mots te manquaient pour décrire la scène qui se déroulait devant toi tandis que tu regardais avec horreur ton frère se vider progressivement de son sang. Des larmes vinrent embrumer ta vision tant et si bien que tu ne discernais plus rien. Ni la forêt, ni les guerriers, ni ton ainé.

    Brusquement, tu sursautas. Tes yeux s'ouvrirent en grand et tes poumons se remplir d'air. Déglutissant péniblement, tu cherchais quelque chose autour de toi qui saurais apaiser tes craintes et te ramener à ta réalité. Ce n'était qu'un rêve. Ou plutôt, ce n'était que le début de centaines de milliers de cauchemars dont tu serais la victime. Le passage, autrement dit, et pour ceux qui y croient encore malgré les " on - dit ", entre des visions dites divinatoires et le monde réel. Ce matin-là, tu avais pris conscience que ton frère te manquait. Au délà du décès de celui ci, tes rêves te permettaient de revivre tes pires angoisses. Ce don étrange t'effrayait et cette vision de ton passé déclenchait une réelle peur de ces gens qui te gardait captive depuis bientot six ans. Quand bien même tu avais pu les détester par le passé, cette folle chimère avait fini de te retirer la maigre confiance que tu leur accordais. Depuis ce jour, ton silence est d'or. Les mots n'arrivent plus à combler le vide et tu préfères de loin exprimer tes sentiments à ceux qui le mérite seulement. Lire et ressentir ceux d'autrui est devenu ta spécialité. Les sorciers ont cette faculté et tu fais partie de cette communauté. Au plus grand damne de ta mère qui avait espéré ta mort d'une quelconque façon afin de se débarrassé de cette faute qu'elle eut fait par le passé. Désormais, tu es la captive du nouveau roi de ces terres lyonnaises, après qu'il ait décimé toute ta famille ainsi que plusieurs armées. Profitant allègrement de ton corps et de ta vertu pour la magie, tu ne vivais que pour ça.


    Chapitre cinq - Parce que c'est ta prison.

    Ton corps tout entier te brûle et te gêne tout à la fois. Ton estomac est noué par le dégoût tandis que tu te balance d'avant en arrière tel une berceuse silencieuse. Ce n'est pas la première fois que ton esprit est vide et pourtant plein. Plein de questions, d'images, de souvenirs. Mais vide de sens, de sentiment, de reflexion. Il te faut te détacher de cette dur réalité. T'éloigner au plus loin de ces soirs de tortures que tu n'arrives plus à supporter. Parfois, tu songes à la douce agonie d'une mort rapide. Rien ne serait te faire plus envie que d'oublier une bonne fois pour toute ces affreuses nuits où ton roi offre ton corps à ses invités, pour preuve de sa bonne fois. Tel un cadeau, un objet dont on profite l'espace de quelques heures. Tu n'es qu'une enveloppe charnelle plaisante à voire, à toucher, à prendre pour acquise. Rien n'est plus dégradant que l'image que tu t'es faites de toi même au fil du temps dans l'unique but de survivre à ta propre claustration. Les draps du lit brulent chaque parcelle de ta peau quand bien même ceux ci se soient rafraichis après le départ du profiteur. Il te faut toujours un certain temps avant de te réveiller de ton cauchemars. Ensuqué, embrumé, des nausées que tu ne contrôles plus, un regard perdu, ta main frottant ton bas ventre, tes cuisses se serrant jusqu'à t'en faire mal. Des larmes qui coulent à flot alors aucun sanglots n'étouffent ta poitrine. Seulement des pleurs parmis tout les autres, une solution peu viable pour laver ce qui vient de se passer. Tu n'y arriveras plus. Tu le sens. Le prochain qui essaiera de t'approcher, de te toucher, de frôler tes lèvres des siennes, de t'arracher ta robe telle une bonne à rien, de bloquer tes bras alors que tu te débats ou bien pire ; tes cuisses.

    Respire.
    Il faut que tu respires. Que tu partes. Que tu oublies toutes ces années de souffrance. De torture.

    Ce soir là, c'était le soir de trop. Il était là devant toi. Ton roi, t'ordonnant de filer dans la chambre d'un autre. Un énième. Un monstre. La haine que tu lui vouais était sans bornes. Marchant, déambulant, dans un couloir que tu croyais beaucoup moins grand, tu finis par pousser cette fameuse porte. Une chambre, encore une. Les ombres grignotaient les murs face au feu de l'immense cheminé. L'écho de tes pas sur le sol froid te semble resonner comme des cris. Ton coeur bat si vite, beaucoup trop vite. Tu déglutis péniblement en croisant du regard la couche du seigneur de ce même dortoir. Il était là, accoudé non loin du foyer, un verre de ce que tu pensais être de l'alcool à la maison. Tu aurais voulu mourir à cet instant, plutot que de continuer à subir de tel nuits. Cette pensée fit son chemin à travers ton esprit et bientôt, ton coeur fut épris d'un courage que tu ne pensais pas un seul instant être tien.

    " - Sire. Je suis là. Bien à vous, par la simple demande de mon roi. Seulement, je ne pourrais vous accorder ce que mon seigneur espère vous offrir de moi. S'en est assez et je ne vous demande ni compassion, ni compréhension. Pas même de me laisser la vie." 
    Ta si petite voix t'avait sembler sourde et tes mots ne s'étaient pas contrôler. Il ne s'était pas retourner. Pas un regard, pas une once d'intérêt à te porter. Un silence de mort planait au dessus de vous, entre couper par les crépitements des flemmes rongeant le bois. Tu avais peur, de ce moment, de sa réaction, de ce qu'il pourrait te faire. Pire encore, de ce que ton roi pourrait t'infliger si tu survivais à cette nuit.

    Tu désirais le coup de foudre, mais tu as dis bonjour à la tempête. Tu l'as su à l'instant même où tes grands yeux bleus mais cerné de noir l'ont vue. Tu étais si petite, et lui si grand, et si tendre. Tu as lu en lui ce que seule toi pouvait comprendre. Lui, a vue que tu étais frêle, que tu étais vraiment dans un monde qui te crevais petit à petit. A cet instant, c'est devenu ton mentor. Les gens avaient tors, ton roi avait tors ; l'espoir existe encore. Ton innocence lui a transpercé le coeur, il était ton évidence, ton ame soeur. Elle était loin cette solitude dans ta prison. A ses cotés, c'était le paradis sur terre, et tu as même retrouvé ton sourire. C'était le seul à t'avoir redonner la vie. Ton visage avait retrouvé sa lumière, pour ses beaux yeux il n'y avait plus rien d'impossible. C'était l'amour du vice, l'amour du risque. C'était seulement, lui. Niklaus.  


    Chapitre six - Parce que c'est ta renaissance.

    Ta douleur est immense. Elle ne fut jamais si grande, d'ailleurs. Les liens qui retiennent tes poignées te brulent tant tu as tiré pour t'en défaire. La lumière lunaire s'infiltrant à travers les divers vitraux de la sainte église, offre à ton roi un funeste spectacle. Il dit vouloir purifier ton âme. Mais de quoi ? De qui ? De lui. Sa colère déforme son visage. Tu as crié son nom, dans l'espoir qu'il vienne à ton secours. Pour seule réponse ; des coups des mains de ton seigneur. Ton visage est déformé par les impacts que tu as reçu. Ton corps tout entier, en fait. A l'aide d'une lame il t'ouvrait la peau à différent endroit, dans le seule but de te saigner. Les entailles étaient trop peu profondes pour qu'il touche une veine et que tu te vides de ton si précieux liquide vitale. Les insultes pleuvaient, te traitant de catin du diable, te réprimandant sur ta relation avec ce démon. Il n'avait rien d'un monstre, malgré tout ce que tu sais de lui. Ta peur se transforma en haine au fur et à mesure de l'évolution de ses propos. De plus en plus violent, tu te débattais de plus en plus fort. Criant à ta liberté. Bientot, sa voix couvrit tes vociférations des paragraphes de la bible. Qui était - il pour vouloir t'exorciser ? Lui le mauvais ange de ces terres!
    Mais alors que tu parvenais enfin à desserrer les cordes retenant tes mains, il s'approcha de nouveau de toi, son couteau à la maison. Saisissant d'une main ta longue chevelure, il penchant la tête en arrière tandis que tu te débâtais tant que tes maigres forces te le permettait. Tu sentis le froid de sa lame sur sa gorge et puis, une grande bouffé d'air d'engouffra au fond de ta gorge. La blessure qu'il venait de t'infligeait te brulait plus qu'elle ne te faisait souffrir. Ton sang coulait abondamment le long de ta poitrine, teintant le maigre tissu blanchâtre qui retenait ta pudeur. C'était froid. Tout te semblait lointain. Son visage au dessus de toi se flouta, tout comme le reste de la pièce. Ses paroles te paraissaient absorbé par quelque chose. Tes poumons se remplissaient peu à peu d'hémoglobine tandis que l'air te manquait de plus en plus. Le manque d'oxygène te donna rapidement mal à la tête, puis aux yeux et bien sur au coeur. Tu peinais à ne pas sombrer dans un sommeil complètement inéluctable. Et dieu, que tu avais peur. Toi qui avait enfin trouver une raison de vivre. Petit à petit, tes yeux se clorent et ton esprit s'abandonna au néant. Doucement, presque sereinement malgré l'agonie que tu subissais. Ce n'était pas tout à fait comme s'endormir, mais c'était déjà un bon début.

    * * *

    Dans un sursaut, tes poumons s'emplirent d'air tandis que tes yeux s'ouvraient en grand. Tu fus prise d'une quinte de toux et tes mains serraient ce qu'elles trouvèrent. Tu mis quelques longues minutes à comprendre ce qu'il se passait. En fait, tu n'assimilais pas encore bien les faits. Plus particulièrement, que tu arrivais encore à respirer. Encore moins, de voir le visage de ton tendre amour au dessus de toi, te serrant légèrement contre lui. Bien moins, la silhouette de ton roi, allongé non loin de toi, complètement mort. Et de surcroit, cette odeur âcre de sang qui emplissait tes narines et qui activait tes papilles. Machinalement, tu porta ta main à ta gorge que tu trouva intacte. Cependant, tu sentais encore les traces de sang séché, chose qui t'arracha un frisson. Tes iris bleutés se logèrent dans ceux de Niklaus, ne prenant pas attention à la présence de plasma rouge tout autour de sa bouche, le long de son cou. Vos longues discussions t'avaient appris la réalité de sa race et pas un instant il ne t'avait fait peur. Il t'avait seulement sauvé, peu importe la façon dont il s'y était pris. Ses doigts essuyèrent doucement l'eau salé coulant sur tes joues. Tu étais soulagée. En vie, et à ses cotés, pour toujours et à jamais. Il n'y avait pas meilleure nouvelle que celle ci. Jamais, tu ne t'étais plus sentis heureuse d'être vivante. Jamais.


    Epilogue

    Les années, les siècles, les décennies ont passé. Tu fus, médecin, nurse, avocate, sorcière, vampire, et bien d'autre chose. Tu fus la muse et l'amante. Le rejet blesse et forme les cœurs. Le tien lui appartient, et tu es là pour ça. Tu le retrouveras, au paradis, tu sais qu'il t'attendra. Mais pour l'heure, il faudra vivre près de lui. Qu'importe son avis, qu'importe son désamour. La distance et les évènements passés ont osé vous séparer. Tu aimerais des explications, pour ses actes. Pourquoi t'avoir forcé à l'oublier, lui. Il n'est pas si tard, pour se rendre compte de vos erreurs. Il est temps que tu prennes les choses en mains. A toi de jouer, petit ange.

    Afterglow

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    Bienvenu belle Angy :D
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    Bienvenue parmi nous. Bonne chance pour ta fiche !
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    Bienvenue à toi, Angy et à bientôt pour ton idée :D
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    Bienvenue par ici :)
    N'hésites pas à la moindre question, on est là!!
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    Hey bienvenue à toi
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    Hey coucou,

    Bienvenue parmi nous !!!

    J'adore ton vava et j'ai hâte de savoir ce que tu vas faire et qui tu vas être avec cette bouille d'ange. N'hésites pas si tu as la moindre question, tout le staff est là.

    Kiss
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    Bienvenue parmi nous, hâte de voir ce que tu nous prépares ! N'hésite pas à la moindre question ;)
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    Bienvenue o/

    Sacrée fiche que voilà, ce personnage est plein de reliefs !

    Courage pour ta validation :D
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    Coucou. Je viens un peu aux nouvelles. Ou en est tu? As tu besoin d'un délai ?
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    Coucou!
    Oui j’ai presque finis, il me reste a peu pres deux chapitres! J’aurais besoin de quelques jours supplementaires, je viens de demenagé et je n’ai toujours pas la wifi.. je ne pensais pas que ça mettrais autant de temps! Je m’excuse!

    Full Love!
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    Pas de souci, on te rajoute une semaine ! :) N'hésite pas à nous signaler si tu as le moindre problème, ou alors dès que c'est fini ! ♥️
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    Congrats



    J'ai l'honneur de t'annoncer que ta fiche est VALIDEE !!!

    Le reste du forum s'ouvre désormais à toi !
    Tu peux donc le découvrir tranquillement, mais avant tout n'oublie pas ces quelques points :
    - Tu peux dès à présent aller créer tes fiches de liens et de sujets et aller voir celles des autres membres ! Tu disposes d'un délai d'UNE semaine pour les faire !
    - Nous te demandons également de créer et tenir à jour ton arc narratif (ici).
    - Comme on a tous besoin d'un endroit pour vivre, viens faire ta demande :
    - N'hésite pas à ajouter les admins sur Skype pour les avoir en contact en cas de problèmes : ICI!
    - Tu peux également nous rejoindre sur le salon Discord prévu pour les membres du forum ICI !

    N'hésite surtout pas à aller jeter un coup d’œil aux fiches des autres membres pour avoir rapidement des liens et peut-être même des RP's !
    Si tu rencontres le moindre souci les admins sont et seront toujours à ta disposition !

    A très bientôt sur le forum ! Profite bien !

    ∞ Un petit mot de l'admin :
    [OK, ça m'a prit dix bonnes minutes à tout lire (sans ma petite pause), nan je suis pas rapide, mais c'est surtout vachement détaillé! Bref tout ça pour dire que j'apprécié ta façon d'écrire, j'étais happée dans ton histoire. J'ai hâte de voir la demoiselle demander des comptes à son "amour". Klaus aussi est ok, donc tu es validée! ;) A très vite!!]


    Afterglow

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