Accueil
  • Dernières images
  • S'enregistrer
  • Connexion
  • Le deal à ne pas rater :
    TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
    499 €
    Voir le deal

    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes


    Grand-mère était morte. Elle nous avait quitté il y a une semaine. J'étais complètement perdue. Je ne savais plus quoi penser, j'étais perdue, désorientée, sans elle je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui, je lui devais tout. Elle était celle qui m'avais à contrôler mes pouvoirs certes, mais également à m'aimer pour ce que j'étais, à accepter le fait que je n'étais pas un monstre.
    Marcel avait osé se pointer à son enterrement, je l'aurais tué si j'en avais eu le courage, mais je n'étais pas assez forte, assez stupide pour ça. Ces derniers mois sous son joug l'avait rendu folle grand-mère. elle ne supportait plus cette vie, où elle ne pouvait plus agir comme elle l'entendait, parce qu'un vampire s'était allié à une sorcière que nous avions choisit pour la moisson. Je n'étais pas spécialement fan de cette coutume, mais grand-mère y croyait dure comme fer, alors moi aussi; j'avais foi en elle.

    La cérémonie avait eu lieu ce matin et nous avions invité pas mal de monde à venir à la maison le midi pour un buffet, dans sa maison, enfin la notre maintenant, mais c'était trop dur à admettre ça.
    Finalement vers 17h, j'avais décidé de m'éclipser, je n'en pouvais plus. Nous avions eu de l'aide pour tout ranger et Erato s'était éclipser, sans vouloir me dire où elle allait, je mettais donc décider à sortir aussi, besoin de prendre l'air.
    Je m'étais donc retrouvé au Rousseau, devant un premier verre puis un second et là j'étais devant le troisième et surement pas le dernier.
    Besoin de décompresser, de penser à autre chose et surtout arrêté de me dire que si on en était là s'était de ma faute...


    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Depuis qu'elle s'était installée à Forks, une décennie plus tôt, Kara se préparait pour son premier voyage. Pour la première fois de sa vie, elle allait visiter l'une des plus belles cités du monde : La Nouvelle-Orléans. Et pour profiter pleinement de son petit séjour dans cette mythique ville touristique, elle dût économiser plusieurs années, sacrifiant d'autre voyages et travaillant durement pour se l'offrir.

    Son réveil sonna à quatre heure du matin. Elle sortit précipitamment de son lit, l'aéra et se prépara en seulement quelques minutes. Et quand elle fut prête à partir, elle attrapa ses deux bagages et quitta son appartement. Une fois descendu dans le hall du bâtiment, elle salua l'agent d'entretien et avança vers le taxi qui l'attendait devant l'entrée. Le chauffeur sortit de la voiture et vint lui prendre ses bagages pour les ranger dans le coffre. Une fois de retour, il conduisit la jeune blonde jusqu'à l'aéroport.

    Une demi-heure plus tard, ils arrivèrent à destination. Tous deux sortirent de la voiture et quand le chauffeur lui remit ses affaires, elle paya la course. Le chauffeur lui souhaita bon voyage et s'en alla, tandis que la blonde entra à l'intérieur du grand hall, blindé. Elle sortit son billet d'avion et rejoignit la salle d'attente, jetant toutes les cinq minutes des regards sur les panneaux d'annonces.

    Après plus d'une heure d'attente, Kara s'installa à son siège et attendit avec impatience le départ. Et après le message vocal du commandant de bord, l'avion put prendre son envol jusqu'à La Nouvelle-Orléans. Kara boucla sa ceinture et une fois que l'appareil entama son voyage, elle se détacha et ferma les yeux et s'endormit jusqu'à ce que la voix du commandant retentisse et la réveille en sursaut. L'avion allait entreprendre son atterrissage sur la piste d'arrivée de l'aéroport de La Nouvelle-Orléans. Et une dizaine de minutes plus tard, les voyageurs se retrouvèrent dans la mythique ville. Kara descendit et alla récupérer ses bagages. Elle sortit ensuite de l'aéroport et attrapa un taxi, qui était garé devant. Elle tapa contre la vitre et le vieil homme arrêta ses mots croisés. Il sortit de sa voiture et alla à sa rencontre.

    - Bienvenue à La Nouvelle-Orléans, se réjouit-il. Donnez-moi vos bagages, je vais m'en occuper. Vous, vous montez dans la voiture.

    - Merci beaucoup, monsieur, répondit-elle avec un sourire.

    Mais le vieil homme était déjà en train de ranger les affaires quand elle s'aperçut qu'il ne l'écoutait pas. Elle monta alors dans la voiture et attendit que son chauffeur revienne. Et quand il fut de retour, il s'adressa à elle.

    - Alors, où dois-je vous conduire, mademoiselle ? demanda le vieil homme.

    - A l'hôtel Monteleone, s'il-vous-plaît ! répondit-elle simplement.

    - Très bien. Mettez votre ceinture, nous partons !

    Le trajet ne dura qu'une vingtaine de minutes. Lorsqu'ils arrivèrent à destination, le vieil homme sortit de la voiture et récupéra les bagages dans le coffre. Il salua la jeune femme et repartit. Kara, quant à elle, entra à l'intérieur du somptueux hôtel qui se trouvait devant ses yeux. Elle s'approcha de l'accueil et s'annonça. Puis, elle se fit accompagner jusqu'à sa chambre au troisième étage. Et quand l'employé lui remit sa clé, il resta un moment sans bouger. Kara prit la parole :

    - Heu... oui ? demanda t-elle, hésitante. Quelque chose ne va pas ?

    - C'est juste... C'est juste que vous êtes tellement radieuse. Vous avez tout pour plaire.

    - C'est gentil à vous de me dire ça, répondit-elle avec étonnement. Mais pourquoi me dire de telles choses ?

    - Je voulais juste que vous le sachiez. Et je... ça vous dirait de venir prendre un verre avec moi un de ses jours ? ajouta t-il soudainement.

    Kara resta sans voix. Puis, sans prendre la peine de réfléchir, répondit d'un ton las :

    - Quoi ? Passez une bonne journée !

    Puis, elle lui claqua la porte au nez, prenant soin de fermer la porte à double tour. Elle s'adossa contre celle-ci.

    - Tous les même ! se dit-elle avec les nerfs. Ils me dégoûtent !

    Elle resta dans sa chambre pendant plus d'une heure. Après avoir rangé ses affaires dans son placard, elle s'allongea sur son nouveau lit et s'endormit immédiatement. Et après s'être reposée, elle quitta sa chambre, veillant à ne pas croiser l'employé qui l'avait probablement courtisé. Peut-être s'y était-elle prise un peu mal avec l'homme ? Après tout, il n'avait rien fait de mal. Il lui avait juste proposé un verre. Mais était-ce sa seule idée ? Après tout, Kara se méfiait des hommes depuis bien longtemps. Et le souvenir de son passé la rendit encore plus abrupt envers la gente masculine.

    Elle passa devant l'accueil quand elle vit l'homme qui l'avait accompagné jusqu'à sa chambre. Celui-ci la suivit du regard et quand elle fut sur le point de sortir, il tenta de la rejoindre, mais Kara se dépêcha de filer au plus vite. Même en vacance, elle se sentait harcelée par les hommes. Il lui fallait quelque chose de bien fort pour l'aider à surmonter cette épreuve. Il lui fallait un bon tonic. Et en faisant des recherches sur internet, elle était tombée sur le restaurant/bar « Chez Rousseau », un lieu très connu du Vieux Carré. Elle regarda son plan et selon lui, elle ne se trouvait pas très loin dudit restaurant.

    Elle vit l'enseigne du bar. Elle s'y rendit après une bonne et longue balade dans les rues animées du Vieux Carré. Elle entra à l'intérieur et constata que contrairement aux nombreux avis, celui-ci n'était pas bondé. Tant mieux pour elle. Quand elle franchit le seuil, elle vit à une table, une jeune femme particulièrement prise par le chagrin. Elle s'en approcha.

    - Heu... Bonjour ! dit-elle simplement. Puis-je m'asseoir me joindre à vous?

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes


    Mon verre entre les mains, je faisais des cercles avec. J'étais absorbée par le résultat de ce geste à la surface du liquide. J'étais comme hypnotisée. J'avais la tête ailleurs, lorsqu'une jeune femme s'approcha de moi et me demanda si elle pouvait s'asseoir et se joindre à moi. Ma première idée fut de l'envoyer promener, mais je ne sais pourquoi je tournais la tête vers elle et je fus absorbée par son regard. C'était une humaine, ça se voyait à des kilomètres, mais elle avait quelques choses de spéciale, quelque chose que je ne saurais expliquer.

    - Vous avez l'air de quelqu'un de censé, vous ne devriez pas faire ça... maintenant vous faites ce que vous voulez! Je ne dis pas non pour une alliée de boisson!

    J'étais surement observée à l'heure ou nous parlions, mais peut-importe. Je ne contais pas lui révéler quoi que ce soit et Marcel me savait inoffensive face à lui, enfin je l'espérais tout du moins. Cette situation avait tué ma grand-mère j'en étais persuadée, mais je ne le défierais pas, pas tant que Davina était avec lui en tout cas et pas tant que Lola était dans la course... donc pour faire simple il serait tranquille un bon moment avec moi, mais bon c'est on jamais... Avec la perte de ma grand-mère j'ignorais si je pourrais contrôler mes pouvoirs encore longtemps et si ce n'était pas le cas, si je déclenché l'un d'eux sans le vouloir, Davina me démasquerait et je serais perdue.

    - Vous êtes nouvelles en ville ?


    Afterglow



    @kara watson
    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Kara ignorait la façon dont elle devait s'y prendre pour consoler la femme qui semblait ne pas être dans son plus beau jour. Elle ne savait pas si ce qu'elle lui disait était sincère. Toutefois, la blonde tira une chaise vers elle et s'assit à ses côtés, ne sachant toujours pas comment réagir à ses ruminations. Et pour briser le silence qui régnait à leur table, elle lui sourit pour tenter de lui faire changer les idées, mais c'était plus compliqué que prévu. Elle tenta alors une autre approche et lui dit :

    - Laissez-moi deviner, commença t-elle en contemplant son visage, problème de cœur, n'est-ce pas ?

    Aucune réponse. Elle se sentit gênée par le manque d'interaction et ça lui faisait de la peine de voir une personne aussi dévastée que pouvait l'être la jeune femme. Elle ne dit plus rien et l'observa pendant un temps, jusqu'à ce qu'une barmaid s'approche de la table et s'adresse à la blonde.

    - Oh, réagit-elle, gênée en observant Kara. Vous, vous n'êtes pas du coin, je me trompe ?

    - Qu'est-ce qui m'a trahi, demanda Kara.

    - Je sais reconnaître mes clients quand je les vois. Vous par contre, vous m'êtes inconnue, sans vous offusquer.

    - Je vais survivre, ne vous en faites pas, répondit Kara en souriant. Je vous prendrais ce que vous avez de très fort comme boisson et vous en ajouterez un autre pour cette personne.

    - Très bien, je vous amène ça tout de suite, dit la barmaid avant de tourner les talons.

    Kara sourit et la suivit du regard avant de se lever de table et...

    - Excusez-moi, mais il m'en faudrait trois, du coup, dit-elle aussitôt. Celui-ci sera pour vous, ajouta t-elle avant de revenir à sa table, le sourire aux lèvres.

    Lorsqu'elle revint auprès de l'inconnue, celle-ci restait dans le silence. Elle retenta de lui parler et de la sortir de son silence.

    - Au fait, je m'appelle Kara et je suis venue ici dans l'espoir de passer un séjour auquel je ne pourrai pas oublier. J'ai toujours rêvée de venir dans ville légendaire et je... Désolé, je vous raconte ma vie, alors que je ne vous connais pas, ajouta t-elle soudainement en constatant que la femme ne la regardait pas. Vous habitez dans le coin depuis longtemps ?

    Gênée, elle regarda autour de sa table. Elle ne savait pas quoi faire pour la faire réagir. Kara aimait les gens et s'intéressait beaucoup à eux, même si la compagnie des femmes était sa préférée. Mais elle comprit que ce ne serait pas avec elle qu'elle tenterait une approche directe autre qu'une simple conversation. Mais avec la barmaid, il y aurait une chance de...

    - Et voilà pour vous, annonça la barmaid en lui tendant un verre de bourbon et un morceau de papier sur lequel était inscrit son numéro et son adresse. Et enfin pour vous, ajouta t-elle en s'adressant à la femme discrète, votre boisson offerte.

    - Merci beaucoup, répondit Kara en lui adressant un sourire. À la vôtre ! s'exclama t-elle en levant son verre devant la femme.

    Kara était particulièrement heureuse et rien ne pouvait l'empêcher de l'être en ce moment précis.

    - Vous savez, je ne vous connais pas, commença t-elle après avoir bu une gorgé de son contenu, mais je sais reconnaître quand une personne est au plus mal. Et il semblerait que ce ne soit pas la cause d'une rupture ou autre. Vous avez perdue un être cher, hein ? Toutes mes condoléances !

    La jeune femme était au plus mal. Elle venait de réaliser que la perte d'un être cher était beaucoup plus intense qu'une rupture. Elle ne savait plus où se placer.

    - Je pense que je vais vous laisser seule, dit-elle en se levant de sa chaise. Veuillez accepter mes excuses, encore une fois !

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes


    Après lui avoir signifié que je n'étais pas la personne à côtoyer dans cette ville, j'avais arrêté de parler : qu'elle fasse bien ce qu'elle veut après tout... chacun sa merde comme dirait Lola. Elle m'offre un verre et se met a discuter avec la barmaid, voyant que je ne suis pas des plus réactives. Elle me demande si c'est une peine de cœur. Que répondre à cela ? Je n'ai pas vraiment envie de m'étaler. Elle continue de parler avec la serveuse et finalement cette dernière revient avec trois verres, un pour elle visiblement. Elle me parle de sa vie. me demande si j'habite ici depuis longtemps. Elle est sérieuse là ? Apparemment oui!

    - Vous avez trouvez le bon endroit pour un voyage mémorable, surtout si vous restez ici!

    Méchante ? Désagréable ? Oui probablement un peu de tout ça, mais je ne tiens pas vraiment à ce qu'une touriste se fasse tuer pour m'avoir parlé. Marcel est capable de tout et je ne veux pas imaginer de quoi il est capable pour nous éloigner du reste du monde... Elle s'excuse et enfin elle tombe sur la vérité. Ma grand-mère est morte ! Elle n'insiste pas, elle est sur le départ. Je bois le verre qu'elle m'a servit cul sec et alors qu'elle part je tente de la retenir par un :

    - M'en fou de vos excuses, même vous vous y croyez pas vraiment pas vrai ? Vous la connaissiez pas, vous pouvez pas être désolée.

    Bon ok c'était complètement arbitraire et dégueulasse de ma part de dire une telle chose, mais sur le coup je le pensais... je le regreterrais bien assez tôt.

    - Vous savez quoi de la mort ? C'est quoi vos croyances ? Vous croyez qu'elle est là quelque part, à nous regarder ?

    Je n'espère vraiment pas, parce qu'honnêtement c'était déjà le bordel quand elle était là, mais alors depuis qu'elle est partie c'est une catastrophe nucléaire dans nos vies à moi et ma sœur, même cette ville est déchaînée. Même les Mickaelson sont de retour en ville, c'est dire le bordel que c'est...

    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    La touriste avait probablement été un peu trop loin avec ses questions concernant la jeune femme qui se tenait face à elle. Heureusement pour elle que la Barmaid semblait plus accueillante. Pourtant, quand elle son acolyte lui répondit après plusieurs minutes, Kara semblait de nouveau gênée par la situation : la femme prenait un ton quelque peu hautain, un ton qu'elle n'avait pas l'habitude de recevoir du même sexe, en général. Toutefois, elle savait ce qu'elle faisait et elle n'avait pas dit son dernier mot. Elle se rassit quand elle lui posa une dernière question qui intrigua la jeune blonde. Mais plutôt que de lui répondre précipitamment sans réfléchir, elle se contenta de trouver des mots justes :

    - A vrai dire, je n'en sais rien. Je n'ai encore jamais côtoyer avec la mort, mentit-elle. Aucun être-vivant ne peut savoir ce qu'il y a de l'autre côté. Cependant, je peux affirmer qu'il y a quelqu'un qui veille sur nous. Pour cela, il nous faudrait convoquer un esprit avec une table de Ouija. Mais je ne crois pas au spiritisme. Ni au surnaturel. Qui pourrait y croire ?

    Kara connaissait parfaitement cette sensation d'avoir perdu des proches : elle n'avait plus entendu parler de ses parents depuis plus d'une décennie et ce sentiment d'abandon la touchait pratiquement tous les jours. Alors, elle était bien placée pour comprendre ce que vivait cette personne qui semblait s'apitoyer sur son sort. Bien entendu, elle venait de perdre un être qui se souciait probablement d'elle et qui le lui avait prouvée tout au long de sa vie. Kara, elle, n'avait que perdu ses parents qui l'avaient foutue à la porte.

    Mais ce qui attristait la jeune blonde, ce n'était pas la lamentation de l'inconnue, mais son air hautain envers elle, ce qui l'agaçait. Toutefois, elle savait qu'il ne fallait pas réagir à ce genre de réaction. Elle resta donc patiente et tenta de l'aider à canaliser – à sa façon – sa colère. Une colère qu'elle avait su maîtriser à une époque lointaine.

    - Écoutez ! Vous avez le droit d'en vouloir au monde entier. Mais gardez à l'esprit que ce que vous vivez, cela vous passera tôt où tard. J'ai déjà vécue ce genre de drame, mentit-elle. Je sais ce que ça fait que de perdre un proche. J'en ai moi-même longtemps souffert de cette perte. Mais vous noyer dans le chagrin ne vous fera pas avancer, croyez-en mon expérience ! Je sais très bien que je suis qu'une inconnue à vos yeux, mais pensez donc à cette personne que vous pleurer ! Accepterait-elle de vous voir dans cet état ? Je ne pense pas. Son souhait le plus fort serait de vous revoir sourire, retrouver goût à la vie.

    Kara fut assez fière de ses paroles. Elle but une nouvelle gorgée de son contenu.

    - Vous savez, je pensais très sincèrement à ce que je vous ai dit, au sujet de la perte de votre proche. Perdre quelqu'un est très difficile. J'espère que vous réussirez à surmonter votre deuil, vraiment !  

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes


    J'ai bien fait de lui demander ses croyances, moi... une table de ouija ? Elle est sérieuse ? Non par contre invoquer un esprit, Lola saurait faire ça, mais ça signerait l'arrêt simple et net de sa vie et ça je ne peux m'y résoudre.

    - Quelqu'un qui veille sur nous ? Je suis plus cool. J'ai tenté de la faire partir, elle n'a pas comprit, ou nous pas voulu comprendre, elle s'attarde ... Tantpis pour elle. J'essaue de me montrer cordiale malgré l'alcool qui commence à me monter à la tête. Inutile d'être désagréable avec tout le monde... même si c'est plus facile ainsi.

    Je ne suis pas des plus aimables avec elle, c'est clair, mais bon : je suis triste, en colère contre ma grand-mère pour m'avoir abandonné, contre Lola qui bien que meilleur que moi n'a pas su la sauver et enfin contre Marcel et Davina qui l'ont tué sans ménagement, enfin non techniquement parlant ils ne l'ont pas tué, mais depuis la moisson, plus rien n'avait de sens pour ma grand-mère. Non rien ne pourra la ramener pas même l'état dans lequel je me mets à l'instant, mais c'est plus facile que d'accepter.
    Grand-mère ? biens ur qu'elle serait folle si elle me voyait dans cet état, mais je ne sais pas comment faire autrement, pas ce soir.
    Je lève la tête vers la blondinette. Elle à l'air sincère effectivement.

    - Je ne suis pas sûre d'en avoir envie... lui répondis-je sans colère, juste en pleine tristesse, en pleine détresse. Elle a été enterré ce matin! Elle me manque tellement ! Le silence se fait. Je ne le supporte pas quoique j'en dise, surtout quand la personne en question est à quelques dizaines de centimètres de moi : Qui avez vous perdu ?

    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    - Je sais que je peux paraître particulièrement étouffante, admit Kara en observant la femme chagrinée, je le ressens en vous parlant. Mais mon intention n'est pas de foutre votre moral à zéro plus qu'il ne l'est déjà. Je veux seulement vous venir en aide, vous aider à aller mieux. Je vous rassure, je ne suis pas une psychologue, ajouta t-elle avec un sourire risqué. À mon arrivée, quand je vous ai vu ainsi, sirotant votre verre, il me fallait réagir et venir vous parler. C'est absurde comme idée, n'est-ce pas ? Mais sachez que je ne regrette pas mon choix.

    Elle but une nouvelle gorgée de son contenu et poursuivit avec la vive intention que sa partenaire de beuverie ne la prenne pas pour une folle.

    - Je peux parfaitement comprendre que votre grand-mère vous manque, c'est légitime, mais malheureusement pour nous autre, la vie est faîte ainsi. Nous vivons... nous mourrons...

    Elle craignit que la femme soit vexée par la tournure de sa phrase. Elle tenta de se rattraper au mieux.

    - … Ce que je veux dire, c'est que la mort est un élément naturel de la vie. Je reconnais que c'est douloureux, que c'est inacceptable sur le moment, mais il faut vous dire que désormais, elle est en paix. Il y a quelques instants vous me demandiez qui j'avais perdu, je vais vous répondre. Mais il faut que vous sachiez que ce n'est pas ce à quoi vous vous attendrez. Et je ne raconte pratiquement jamais cette histoire à des inconnus. Vous serez la première.

    Elle respira un bon coup, but une autre gorgée de son Bourbon et hésita... Il y avait bien des années qu'elle n'avait pas raconter cette histoire.

    - Désolée, je me suis perdue dans mes pensées... C'est quelque chose qui, aujourd'hui encore, me fait beaucoup de mal à en parler. Enfin, je vous dis ça, mais en réalité, vous êtes dans la même douleur. Mais je m'éloigne du sujet, ajouta t-elle quand elle vit l'inconnue la regarder en fronçant les sourcils. En réalité, si vous voulez savoir, j'ai été reniée par mes parents alors que je n'avais que seize ans. Ils m'ont abandonnés, refusant tout dialogue avec moi jusqu'à la fin des temps. Tout ça pour avoir été abusée d'un garçon qui m'avait probablement droguée et violée à une soirée et mise en cloque par la même occasion. Et comme je n'avais aucune famille, j'ai dû faire l'horrible chose qu'une mère puisse faire : j'ai dû moi-même abandonnée mon enfant à sa naissance. Je comprends exactement ce que vous vivez, ce que vous ressentez. Vous avez perdu un être qui vous était cher dans votre cœur, vous laissant de bons souvenirs derrière-vous. Moi, je n'ai que de la colère, de la solitude et de la honte.

    Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait plus ressentie de la rancœur envers son passé,

    - Excusez-moi, dit-elle en se frottant les yeux. Un souvenir vieux de Dix ans qui a refait surface. Si vous voulez un conseil d'une femme à une autre : vivez heureuse et ne lui en voulez pas de vous avoir abandonnée. Elle vous aimait et vous, vous continuerez à l'aimer jusqu'à la fin de vos jours. Vous n'avez pas idée à quel point vous étiez chanceuse. Moi, je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer mes grands-parents, vous si. Gardez cela en tête et faite en sorte de ne jamais renoncer à elle, même si vous lui en voulez de vous avoir abandonnée... 

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes


    Ce n'est pas la grande forme, mais je l'écoute parler. Elle se défend d'être psychologue ... pourtant ça lui irait bien je crois. Elle buvait à côté de moi et continuait à parler. Je sentais bien que j'en avais besoin, mais rien de bien ne sort de ma bouche. Je la laisse continuer son monologue. Je pars un peu dans mes pensées. Ce n'est pas que ce qu'elle dit ne m'intéresse pas, mais il est dur pour moi de rester concentrer, j'ai déjà un peu bu, plus la fatigue, la tristesse ne m'aide pas à assimiler tout ça. Je ne suis pas du tout concentrer. Tout du moins jusqu'à l'entendre parler d'un enfant qu'elle a abandonner car ne savais pas comment l'élever seule, sans le soutien de ses parents en plus. Des fois je me dis que c'est un peu ce qu'on fait mes parents avec Lola et moi, mais nous nous avons eu la chance d'avoir une extraordinaire grand-mère ce qui n'est pas le cas de tout le monde et visiblement pas le sien.

    - Comment avez vous fait ? Comment vous avez survécu à ça ... ?

    Elle pourrait peut-être le retrouver ce bébé, non ? Il a dix ans désormais certes, mais peut-être pourra t-elle avoir un lien avec cet enfant. Même si il a été adopté et qu'il a des parents, je pense qu'il serait content de savoir d'où il vient et pourquoi on l'a abandonné... Enfin je crois !

    - Vous n'avez pas essayé de le retrouver ? Vous n'en avais peut-être pas envie ...

    Bin oui après tout j'en sais quoi moi ? Ça fait peut-être trop mal ce genre de chose ... je suis pas maman, j'en sais rien de tout ça.

    - Je comprends ce que vous voulez dire, mais elle me manque tellement, c'est horrible. J'ai du mal à respirer quand j'y pense. Je m'écouterais je ne cesserais de pleurer que pour tuer les responsables de tout ceci.

    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Quand la femme commença à s'intéresser au comment du pourquoi elle ne tentait pas de retrouver sa fille, elle eut un pincement au cœur à l'idée de revoir, ne serait-ce qu'une seconde sa petite-fille. Après tout, ce n'était pas aussi simple pour elle, pas après son douloureux passé ; être loin d'elle était tout ce dont elle pouvait espérer pour sa fille qui ne la connaissait pas. Néanmoins, elle donnerait tout pour pouvoir la tenir dans ses bras et la récupérer de sa famille d'adoption. Mais un choix difficile lui avait été offert, et à ce jour, c'était probablement le plus judicieux que Kara eût à faire au cours de sa vie.

    Elle reporta son regard vers la jeune femme qui fut plus aimable qu'à son arrivée. Elle tenta un sourire amical et dit :

    - Vous savez, quand vous faite le choix de faire adopter votre propre enfant pour qu'il ait un meilleur foyer et des responsables plus mûres que je ne l'étais à l'époque, sur le moment vous ne vous rendez pas compte, en particulier quand vous êtes en plein dans l'adolescence... Je me suis sentie comme soulagée d'un poids immense. Cela dit, au plus profond de moi, j'ai été au plus mal. Je suis entrée dans une période noire, une période durant laquelle je me noyais dans le chagrin. Et pour ne rien vous cacher, l'absence de ma fille fut plus intense le jour de son premier anniversaire. C'est à partir de cette date que j'ai réalisée à quel point je venais de faire une erreur... une erreur que je pourrais certainement jamais réparée. Une mère a toujours besoin de son enfant. Aujourd'hui, je culpabilise à chaque instant pour l'avoir abandonner à une autre femme... Vous voulez savoir comment je le vis ? Vous venez de le découvrir. Neuf longues années que son absence m'insupporte et me fout le moral à zéro. Il n'y a pas un jour dans l'année sans qu'elle me manque... Je n'ai même pas une seule photo d'elle. Je donnerais tout pour la revoir...

    Elle regarda son verre, le prit dans sa main et alla pour boire une nouvelle gorgé quand soudain quelque chose l'en empêcha. Elle le reposa sur la table.

    - Neuf ans que ma vie se résume à l'alcool et au sexe, murmura t-elle en regardant son acolyte de table en souriant. Désolée, je vous dis ça sans le moindre tact. Mais vous n'êtes pas seule dans votre peine. Nous vivons la même chose, pas de la même manière, mais vous et moi, nous partageons ce point en commun : la perte d'un être cher. Peut-être bien que les anges existent réellement, vous ne pensez pas ? Ne bougez pas !

    Elle se leva de sa chaise, se dirigea vers le comptoir et commanda deux autres verres à la barmaid qui les avait servie. Elle revint ensuite à la table.

    - Cette tournée est encore pour moi, s'exclama t-elle en souriant de nouveau à la femme. Et avant que je ne poursuive, dite-moi ce que vous ressentez en ce moment. À propos de ce qui s'est passé avec votre grand-mère. Je ne vous demanderai pas de me détailler le tout si vous n'en avez pas envie... Mais confessez-vous en toute confiance ! Vous savez ce qu'on dit sur les inconnus : qu'il est toujours plus facile de leur parler qu'à des proches.

    Quand elle commença à lui conter son ressentiment, elle resta très vague sur le sujet. Kara aimait écouter les autres, leur venir en aide. Mais à en juger par cette femme très discrète, elle n'insista pas, espérant tout de même qu'elle se livre aussi facilement qu'elle. Bien entendu, elle-même ne lui avait pas raconter les détails de son histoire qui restaient particulièrement difficile à raconter.

    - Je vous assure que pleurer ne peut faire que du bien, croyez-en mon expérience, avait répondu Kara en se penchant sur son acolyte de table. C'est très naturel, surtout après la perte d'un proche. C'est une libération totale.

    La barmaid arriva. Kara se redressa sur sa chaise et la suivit du regard en échangeant avec elle un sourire gêné. Quand elle repartit à son comptoir, Kara continua de la suivre du regard. Puis, elle se concentra sur sa partenaire.

    - Vous pouvez me faire confiance pour ça, reprit-elle. Rien ne vaut un moment de tranquillité pour s'offrir un instant pour se vider des larmes le plus enfouis... Mais rassurez-moi que, quand vous parlez de tuer, c'est de l'ironie ! Vous n'avez pas vraiment l'intention de prendre une vie ? risqua t-elle de lui demander. 

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes


    Cette femme face à moi à abandonner sa petite fille; je ne la juge pas loin de là. On ne peut pas juger un tel acte d'ailleurs, elle avait ses raisons. C'était pour le bien de ce bébé. Alors qu'elle est à côté de moi et me parle, ma main vient toucher et serrer la sienne durant un bref instant. Je ne comprends rien de ce qu'elle peut ressentir, j'en suis incapable, je n'ai jamais eu d'enfant et encore moins abandonner quelqu'un.

    Je sais bien que je ne suis pas la seule à souffrir. Tout le monde souffre d'une telle perte à un moment donné dans sa vie, mais ça n'enlève rien à cette douleur, à ce vide immense qui est laissé.
    Je la laisse parler sans rien dire, sans l'interrompre d'une quelconque manière. Elle va ensuite nous chercher deux nouveaux verres. Je la laisse faire... si elle veut se ruiner en alcool ... grand bien lui fasse. Durant un instant j'ai cru qu'elle allait arrêté de boire, mais non. La barmaid arrive rapidement avec les verres en questions. Je lève mon verre et remercie la blondinette pour l'attention. Je n'en suis pas à mon premier verre et ça commence à me chauffer aux oreilles. Faut que je fasse gaffe si je veux pas faire d'ânerie... avec moi on est jamais à l’abri.
    Je bois ce nouveau verre d'une traite : Ça fait du bien par où ça passe, mais ça réchauffe encore un peu plus. Je fais signe à la barmaid qu'elle en apporte deux autres, cette fois c'est pour moi.
    En attendant qu'elle ne revienne, sans décoller les yeux de mon dernier verre vide, je me décide à parler, enfin décider et un bien grand mot, ça sort tout seul.

    - Vous êtes nouvelle ici vous ça se voit. Les tueurs ici sont monnaies courantes ... qu'ils le veuillent ou non d'ailleurs. L'un de ces tueurs est clairement responsable de la mort de ma grand-mère. Il n'a pas appuyer sur une quelconque gâchette, mais c'est tout comme. Si un jour je le croise et qu'on me donne cette opportunité je ne dis pas que je ne le tuerais pas... TU M'ENTEND MARCEL, JE TE TUERAIS!

    Oui bon bin j'ai pas dit que j'étais intelligente de le menacer ein, loin de moi cette idée. Il a des oreilles partout, je le sais bien et c'était d'ailleurs le but en parlant ainsi, mais je risque de le regretter... tant pis. Vu mon niveau actuel d'alcool dans le sang je n'en fais plus cas.
    La barmaid arrive avec les deux verres et à son regard je comprends qu'il faudrait que j'arrête. Elle me le dit d'ailleurs très rapidement après les avoir posé. C'est le dernier qu'elle me vendra (rien qu'à moi bien sur). tant pis pour elle, il n'y a pas qu'un bar à la Nouvelle Orléans. Je vais tous les écumer jusqu'au dernier si il le faut pour arriver à oublier cette journée de merde.

    - Elle était si belle, si forte, si intelligente. Elle était une menace, une menace à éliminer.

    Je sors une photo de ma veste ( avec la tête de Meryl Streep en gros dessus^^). Je ne me lasse pas de la regarder. Bien sur l'alcool aidant, des larmes m'échappent.

    - Elle était la plus puissante d'entre nous, elle ne méritait pas ça!

    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Jamais la jeune blonde n'aurait espérée passer sa première journée à La Nouvelle-Orléans à l'intérieur d'un bar, tenant compagnie à une femme qui, visiblement, se trouvait dans un état second, mélangeant colère, tristesse et rancœur. C'est ce qu'elle pensa d'elle quand elle l'écouta se confier avec la moindre indélicatesse de sa part. Oui, elle venait de toucher un point précis dans son constat : elle n'était pas d'ici, ni même des alentours. Elle n'était qu'une simple citoyenne de Forks, la ville la plus pluvieuse de toute l'Amérique, une ville qui n'était pas d'une grande importance quand on côtoyait se trouvait dans le Vieux-Carré, beaucoup plus animé et festif que ne l'était Forks.

    Il fallut un certain temps avant que Kara ne se rende compte que la brune en face d'elle lui avait pris la main et l'avait serrer contre la sienne. Elle jeta un bref regard et la laissa faire. Tout n'était que positif. Elle sourit, profitant de cet instant-là pour maintenir la main de sa voisine. Son cœur se mit à battre rapidement quand les deux paumes restèrent coller l'une contre l'autre. La blonde reporta alors son regard sa partenaire et l'écouta attentivement se confier.

    De son autre main, elle attrapa son verre et but une dernière gorgé de son contenu et resta attentive à sa partenaire quand d'un  coup, celle-ci, se mit à hurler le nom d'un dénommé Gerard qui serait probablement responsable de son état actuel. Kara, prise de panique, sursauta et retira sa main contre celle de la brune et se retourna brusquement, croyant que l'homme mentionné venait d'entrer dans le bar. Puis, quand elle constata que personne n'avait franchi le seuil de la porte, elle reporta son attention à la jeune femme, qui avait consumé un petit peu trop d'alcool. Elle commença à culpabiliser pour son état.  Elle tenta de la dissuader de commander d'autres verres quand elle fit signe à la barmaid, mais il était trop tard ; elle arriva, un sourire aux lèvres. Kara lui sourit quand elle la vit arriver et fut surprise de sa réaction face à sa voisine. Et quand la barmaid fit une légère remarque, Kara suivit du regard les deux femmes et s'interposa.

    - Je prendrai sur moi, disait-elle à mi-voix à la barmaid. C'est ma faute... Je l'incite à prendre quelques verres avec moi... Ce sont des retrouvailles, vous comprenez, improvisa t-elle en regardant sa voisine. C'est ma cousine et...

    - Heu, bon, d'accord, tenta de répondre la barmaid avec incertitude. Je ne voulais pas...

    - Pas de problème, rassura Kara en lui faisant un sourire. Tout va bien, je vous assure.

    Quand elle les abandonna, la barmaid ne se retourna pas. Kara venait de mentir pour une inconnue qui l'avait envoyée balader quelques minutes plus tôt. Pourtant, il y avait quelque chose qui venait de se passer entre les deux femmes, ce qui n'en avait pas déplu à la blonde. Et depuis, tout ne pouvait être qu'agréable pour la jeune touriste. Discuter avec elle n'était que bonheur, désormais.

    Sa partenaire reprit là où elle s'était arrêtée et redevint évasive. Kara n'insista pas comme elle lui avait promis plus tôt. La femme sortit une photo d'une femme qui était représentée par une longue chevelure d'un blond étincelant et d'un visage radieux.

    - Elle devait vraiment être importante à vos yeux... Votre grand-mère, n'est-ce pas ? Vous m'en parlez comme ci elle vous avait élevée. Et je sais qu'elle serait fière de vous, aujourd'hui... Excusez-moi, je ne sais même pas comment vous vous appelez. C'est typique chez moi.  

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes


    La demoiselle m'écoute parler sans me couper. Elle s'excuse auprès de la barmaid et lui dit que c'est elle qui m'incite à boire ... j'avais commencé avant mais bon je prends ça à le mérite de faire réfléchir la dame, j'ai peut-être une chance de pouvoir en gratter encore un ou deux, on verra. J'ai du lui faire peur en parlant ainsi à Marcel. Elle a reprit les vides devant nous, je me retrouve donc avec uniquement le plein, mais je le regarde comme on regarderait un train passer. Je tente de me concentrer un instant sur la discussion. Je n'ai jamais été une grosse buveuse, du coup le contre coup arrive vite. Ok du coup maintenant on est cousine... je ne relève pas,n je vais pas griller une chance de picoler. Bon puis elle est quand même sympa la blondinette je ne vais pas lui faire défaut tout de suite... enfin j'espère.

    Je sors une photo de ma grand-mère et je la laisse à la portée de ses yeux, sans vraiment y faire attention.

    - Oui c'est elle qui s'est occupé de ma sœur et moi quand ma mère ne savait plus quoi faire de moi. Elle m'a apprit tellement. J'étais le mouton noir de cette famille, mais elle m'a accepté et m'a aidé... jamais elle ne m'a tourné le dos!

    Je garde une seconde le silence avant de lui dire comment je m'appelle.

    - Moi c'est Serena et toi ? On peut peut-être se tutoyer non ?

    Je lui serre la main comme pour dire : ok on a fait officiellement connaissance on est tout bon niveau courtoisie ... ça rattrape un peu nos débuts mouvementé... par ma faute mais ça on revient pas dessus.

    - Fière de moi je sais pas. Regarde moi ce soir. Elle me tuerait pour ce que je viens de dire, je risque de le regretter d'ailleurs très prochainement, elle m'en voudrait probablement que je mette à mal tout ce qu'elle a bâti pour m'aider... mais c'est trop dur.

    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Le moment le plus important d'une amitié arriva quand sa partenaire se présenta sous le nom de Serena. Un joli nom qui concordait parfaitement à sa beauté. Kara sourit, se redressa correctement et la regarda droit dans les yeux. Serena lui prit de nouveau sa main, cette fois-ci pour une simple poignée de main. Kara regretta déjà de lui avoir lâcher la main une seconde fois. Un étrange sentiment de désir monta en elle. Elle la désirait comme jamais elle ne désirerait une autre femme, pas même la barmaid qui l'attirait également. Et l'intensité de ce qu'elle ressentait augmentait sans cesse au fur et à mesure qu'elle la regardait.

    - Moi, c'est Kara, lui avait-elle répondu dans la précipitation avant de se racler la gorge. Et, bien entendu que je suis partante pour qu'on se tutoie.

    Et avant même qu'elle puisse laisser le temps à Serena de reprendre l'usage de la parole, elle ajouta d'un ton ravi :

    - J'aime beaucoup ce prénom... Serena, complimenta t-elle en ne la lâchant pas des yeux. Je trouve qu'il te va à merveille. Et en plus de ça, tu es resplendissante, surtout tes yeux, qui sont vraiment sexy... C'est pas du tout gênant ce que je viens de dire, vraiment pas ! Tais-toi, Kara !

    Elle regarda autour d'elle, cherchant désormais à éviter le regard et la réaction de Serena, qui allait – si ce n'était pas déjà fait – la prendre pour une folle. Et comme par enchantement, le moment gênant s'évapora lorsque Serena reprit la parole et lui fit une anecdote sur sa grand-mère. Entre-temps, Kara commença à avoir une douleur à la tête – les effets de l'alcool probablement.

    Elle grimaça légèrement, évitant à tout prix de montrer à Serena sa faiblesse imminente. Elle souffla et se concentra sur la barmaid qui semblait sur le point de revenir auprès des deux. Elle s'en voulait pour le malaise qu'elle avait créée et espérait qu'elle accepterait tout de même de la revoir après ça. La voix de Serena résonna dans sa tête, comme si elle lui criait dessus. Elle tenta de se concentrer sur sa voix et de l'écouter parler tant bien que mal. Néanmoins, elle comprit ce qu'elle disait.

    - Tu es quelqu'un de bien, sache-le, Serena ! dit-elle après que Serena ait fini de parler. Tu es forte et tu as de grandes qualités. Ne me demande comment je le sais, juste dis-toi que nous en avons tous, comme des défauts. Je ne te connais pas suffisamment pour prétendre que tu es bonne ou mauvaise, mais j'aimerais croire que tu es quelqu'un de bien, c'est mon désir le plus cher à cette heure-là. Tu me fais passer un bon moment en ta compagnie, même si à mon arrivée, je ne savais pas comment me comporter avec toi.

    Au même moment, la barmaid arriva et tendit au deux femmes leur deux verres respectives. Puis, elle s'en alla, sans rien dire, ni faire le moindre sourire à Kara. Cette dernière la regarda s'en aller et poursuivit :

    - Où en étais-je ? Ah oui... Garde à l'esprit que tu es exactement comme ta grand-mère voulait que tu sois. Tu es toi-même. A la tienne ! (elle prit son verre entre ses mains et le reposa aussitôt sur la table.) Ce qui m'a fait venir à toi, quand je suis entrée dans ce bar, c'est avant tout pour la personne que tu es, ce soir. Tu es triste et profondément en colère. Nous étions probablement destinées à se rencontrer et avoir cette conversation. Cet homme tu le mèneras à la justice pour ce qu'il a fait. Il ira en prison, ce qui ne la ramènera pas, certes, mais justice sera faite. Tu retrouveras la paix avec ton âme et une vie remplie de bonheur. Elle est fière de toi, j'en suis persuadée. Elle veille sur toi et (elle leva les yeux en l'air comme si elle s'attendait à la voir apparaître derrière sa petite-fille). Ne te prive pas de vivre pour un connard de service. Crois-moi, les homme ça me connaît et ce sont tous des salopards. Si je n'étais pas une simple citoyenne, j'ordonnerai à ce qu'on COUPE LES COUILLES de certains types, rugit-elle en tapant sur la table avec son poing. Ils ne feraient plus souffrir les femmes !

    Son mal de tête était passé. Mais en parlant, elle s'était peu à peu rapprochée de Serena. Le bar se vida petit à petit. La barmaid servit sa dernière table et retira son tablier. Elle jeta un regard du côté de leur table et quitta le bar sans le moindre sourire.

    - Je ne suis pas certaine, mais je crois que je suis bourrée, dit-elle d'un ton amusé à Serena. Mais de ce que je sais, c'est que la vie est bien trop courte pour ne pas en profiter, alors, je ne te le dirai qu'une fois. Ne laisse pas cette brute te pourrir la vie comme il le fait. Profite-en pendant que tu le peux, sinon tu le regretteras amèrement et... (ses lèvres effleurèrent celles de Serena), tu n'auras plus jamais l'occasion de faire cela...

    Ses lèvres vinrent se coller sur celles de Serena. Elle ferma les yeux et posa sa main sur la sienne.  

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes

    - Enchantée Kara. C'est un plaisir de faire ta connaissance!

    Cette discussion tournait vraiment à l'étrange, mais dans mon état actuelle difficile de juger et de recentrer les choses. j'ai envie de quelque chose je le fais point barre, le reste est hors de mes compétences pour l'instant.
    Elle me fait pas mal de compliment et j'apprécie cela. Je rougis, enfin je crois, je ne sais plus trop.
    Je venais de lui parler de ma grand-mère, mais là tout de suite j'étais bien loin de ça. J'étais comme ailleurs, dans un autre espace temps, comme si mon corps et mon esprit étaient dissociés. J'avais rarement été à ce point bourré en même temps, c'était pas trop mon délire en principe. Cette femme me plaisait pour sur, mais j'étais rarement aussi proche avec elle. D'habitude je profitais simplement de la vu d'un bel homme et d'une belle femme. Rare été ceux qui m'approchaient en même temps dans cette ville.
    Elle m'embrasse soudain lorsque à force de me parler elle se rapproche. j'apprécie ce contact bien plus que je ne l'admets. Elle est splendide. Je l'ai envoyé promené, mais elle est restée. je lui parle de moi et menace un homme de mort mais elle reste.... Wouah j'ai touché le gros lot, ou une inconsciente ... peut-être les deux.
    J'ai besoin de sortir, l'air est soudain saturé dans cette pièce. Je décolle mes lèvres des siennes. Ce n'était pas désagréable, bien au contraire c'est juste que je n'ai pas ressenti ça depuis longtemps et je ressens tellement d'autres choses en même temps. Je sens le regard de la barmaid sur nous un cours instant avant de détourner le regard. Elle, elle m'en veut de ce que j'ai pu dire comme ânerie tout à l'heure.

    - Sortons d'ici tu veux bien!

    Je prends de nouveau la main de la belle Kara, me lève, termine mon verre d'un traite et je sors aussi rapidement que ce verre n'a été terminé. J'avais bien dit que j'irais voir ailleurs si j'y étais, non ? C'est chose faite.

    L'air frais me fit le plus grand bien. Je reprenais un peu mes esprits. La pluie s'était mise à tomber et bientôt nous voilà toutes les deux trempés comme des seaux. Je baisse la tête, après avoir lever les yeux vers le ciel. C'est son visage que je croise en premier. Je ne peux m'empêcher de l'embrasser c'est plus fort que moi. Mes mains passent dans ses cheveux. Ils ne sont que douceur, tout comme ses lèvres. Je n'ai plus froid ni peur en cet instant.

    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Tout se déroula comme sur des roulettes. Peut-être allèrent-elles plus vite que l'éclair en s'affichant ainsi devant le peu de clients qu'il resta à l'intérieur du bar ? La blonde se fichait de la réaction qui pouvait y avoir. Il n'y avait plus rien d'autre que Serena qui comptait, pas même la barmaid. Elle venait de la faire souffrir, elle le consentait, mais jamais une femme ne lui avait résister et elle réussirait à l'attirer de nouveau vers elle. Après tout, elle avait ses coordonnées avec elle.

    Le baiser dura plus longtemps qu'elle ne l'aurait espérée. Elle commença à caresser l'avant-bras de Serena quand celle-ci mit un terme. Elle retroussa ses lèvres, comme si elle souhaitait conserver le goût de ses lèvres. Puis, elle commença à regarder autour d'elle : un couple de discutait entre lui et le patron du bar se dirigeait dans la cuisine avec un regard désapprobateur. Kara sourit en le voyant et regarda Serena qui lui recommanda de sortir prendre l'air. Kara approuva.

    - Bonne idée, répondit-elle en se relevant et tanguant légèrement sur le côté gauche. Je crois que ça pourra nous faire que du bien. Où allons-nous...

    Mais elle n'eut pas le temps de finir que Serena se leva à son tour et prit de nouveau la main de Kara et la traîna dans toute la pièce en direction de l'extérieur. Manque de peau, il s'était mis à pleuvoir. La blonde respira un bon coup, suivit Serena dans son élan (toutes deux levèrent la tête vers le ciel) et soudainement, avant qu'elle n'ait eu le temps de retrouver ses esprit, Kara fut plaquée contre la vitrine du bar/restaurant par Serena qui l'embrassait avec fougue. Kara se laissa faire et sentit monter en elle une chaleur comme elle n'avait plus ressentie depuis bien longtemps. Les mains de Serena jouèrent avec ses cheveux. Elle posa une main, puis une deuxième sur le visage trempé de sa partenaire de table et la suivit dans son élan, l'embrassant avec passion. De petits gémissement vinrent s'ajouter à la scène. La blonde détacha ses lèvres et dit :

    - On ne devrait pas le faire dans la rue, dit-elle amusée en regardant les passants à côté d'elles. On ne devrait même pas le faire. Pourtant, je suis excitée comme jamais. Allons ailleurs, nous seront plus habilités à continuer sans les regards des autres...

    Elle approcha de nouveaux ses lèvres contre les siennes et reprit de plus belle, ses mains descendants lentement sur l'arrière-train de Serena. Elle eut un sourire.

    - Intéressant tout ça, s'exclama t-elle.    

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes

    J'apprécie ce contact. Je le ressens au plus profond de mon être. Il me réchauffe le cœur et plus encore. Je sens ses mains sur mes fesse. Je n'ai jamais fait ça auparavant, mais ça n'empêche en rien que ce soit agréable. J'ai toujours apprécié la compagnie et la vision des hommes et des femmes en général, mais là... ouah elle me fait de l'effet. Elle propose qu'on aille ailleurs que dans la rue et sur le principe je suis d'accord, mais pas sur que mes jambes me suivent aussi loin, on verra bien. Elle m'embrasse de nouveau. J'y mets un terme, prend sa main avec dans l'idée de la ramener jusque chez moi.

    - Et t'as encore rien vu !

    Je me suis rarement sentit comme ça, des ailes me poussent dans le dos... tout du moins les cent mètres qui suivent, car je suis rapidement prise de haut le cœur. Je m'arrête un instant, mais non rien...je reprends la route. j'arrive juste à temps à la maison, enfin du moins juste en face. Je suis sur le trottoir d'en face, toujours la main de Kara dans la mienne, lorsqu'un nouveau haut le cœur survient et me fait vomir tout l'alcool ingurgité dans cette soirée. Le son est très classe, la vu aussi, je vous épargne les détails. Je tremble de tout mon corps. Je ne vois plus rien j'en ai les larmes aux yeux et mes cheveux qui ont échappé de justesse au massacre. Je me sens tellement honteuse lorsque je peux enfin relever la tête sans peur que ça recommence. je ne souhaite qu'une chose filer dans un trou de souris, mais avant je vais m'asseoir un peu. Je n'ose même pas lui demander de m'aider à traverser la rue. Je ne la regarde pas, je me sens poisseuse, dégueulasse et tellement mal... Y a plus aucune excitation là...

    Finalement, une fois de l'autre côté de la rue face à chez moi, je cherche durant quelques instant les clés dans mes poches sans grand succès, pourtant je sais qu'elles sont là, mais je tremble toujours un peu et curieusement j'ai froid ce qui ne m'aide absolument pas à me concentrer...
    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Serena accepta la proposition de Kara et attrapa sa main et commença à la ramener chez elle quand elle eut un haut-le-cœur. Kara s'approcha légèrement d'elle, mais elle la vit reprendre le court de sa route. Elle sourit. Puis, toutes deux reprirent la route en direction de la maison de la belle Serena. Cependant, alors qu'elles furent sur le point d'arriver, Serena s'arrêta de nouveau et ingurgita tout l'alcool. Kara lâcha sa main et vint la rassurer, lui passant un bras autour d'elle pour la soutenir ; elle était mal à l'aise. Elle constata que le visage de Serena était devenu pâle. Elle l'aida à se relever et l'aida à s'asseoir sur le bord du trottoir complètement trempé – ce n'était pas le bon moyen pour une personne malade.

    - Viens t'asseoir, je suis là, dit Kara d'une voix calme. Tiens, prends ma veste, réchauffe-toi ! Tu me diras quand tu seras prête... Je veillerai sur toi, jusqu'à ce que tu te sentes mieux.

    Bien entendu, ce n'était pas ce que Kara avait en tête lorsqu'elle lui avait proposé d'aller autre part. Mais peu lui importait à ce moment. Tout ce qu'elle voulait, c'était de rester auprès de Serena et lui tenir compagnie.

    Elle vint s'asseoir près d'elle et lui tenir la main, tête posée sur son épaule. Elle avait du mal à la voir dans cet état-là.

    - Tu te sens un peu mieux ? lui demanda t-elle avec attention. Tu ne peux pas rester dehors... Pas avec ce temps de chien. Viens, je te raccompagne chez toi.

    Elle se releva et aida Serena à se remettre sur pied. Elle n'allait pas bien, ça se reflétait sur son visage.

    - Tu habites dans la maison d'en face, c'est ça ? Allons-y !

    Elle regarda à gauche puis à droite et traversa la route, Serena coller à elle. Quand elles arrivèrent à l'entrée de la maison, Kara donna un baisé sur la joue de Serena pour lui faire comprendre qu'elle restera près d'elle, coûte que coûte. Et, lorsqu'elles parvinrent jusqu'à la porte, Kara sentit quelque chose :

    - Tu trembles... Tu ne vas vraiment pas bien ! Je ne peux pas te laisser seule, pas après t'avoir fait autant boire. Où sont tes clés ?

    Serena chercha à tâtons ses clés. Elle ne les trouva pas.  Et l'hôtel dans lequel séjournait la blonde se trouvait à l'autre bout de la ville. Kara fouilla les poches de la brune et l'aida à les chercher. Elle les trouva au fond d'une poche intérieur de sa veste. Elle en essaya une, puis une autre et quand la troisième déverrouilla la serrure, Kara attrapa Serena par la taille et l'accompagna jusqu'au canapé de son salon et l'allongea. Pour le moment, c'était le meilleur emplacement. Par chance, elle trouva une couverture sur le fauteuil près de la fenêtre. Elle la récupéra et vint la placer sur Serena.

    - Repose-toi, maintenant, Serena, dit Kara en lui prenant la main et en lui donnant un baisé sur le front. Je vais rester près de toi, le temps que tu te remettes sur pieds.

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes

    - Oui tu as raison. Oui je suis juste en face, allons y!

    Je ne me sens vraiment pas bien. Kara s’assoit à côté de moi, avant de m'inviter à me relever pour que nous allions chez moi ou nous serons au sec et au chaud. Elle m'embrasse la main, m'aide à traverser la route, à chercher mes clefs. Elle est au petits soins pour moi alors que j'étais à deux doigts de lui vomir dessus. Elle est pas rancunière au moins. Elle trouve mes clefs dans une de mes poches de pantalons et m'aide à rentrer avant d'aller vers le canapé ou je m'allonge sans ménagement. Je l'entends mais aucun son ne sort de ma bouche bien malgré moi.
    Elle me dit qu'elle va rester près de moi. Elle me fait un bisou sur le front ( comme mamie quand j'étais malade). Je ne lâche pas sa main qu'elle a mise dans la mienne. Rien que de la savoir à mes côtés me fait du bien.

    - Viens!

    Aucun autre son ne sort de ma bouche et heureusement vu l'haleine je pense. Je tire sa main vers moi. Il y a bien assez de place pour deux sur ce canapé. Pas sur qu'elle comprenne l'invitation, mais moi même je ne suis pas au clair alors bon.

    +++++++++++++++++++++++

    Je me réveille dans mon salon, sur mon canapé, au côté d'une belle blonde. Je ne suis pas sûre de me souvenir de toute ma soirée, moi. Je sais qu'elle s'appelle Kara et que nous avions une belle soirée en perspective, mais alors pourquoi sommes nous sur mon canapé, habillées qui plus est ?
    Je la regarde dormir ainsi quelques minutes, jusqu'à ce que mon bras ankylosé ne me rappelle à l'ordre. Je fais tout mon possible pour ne pas la réveiller en l'enlevant, mais c'est chose perdue. Je n'ai jamais été la fille la plus délicate du monde, ça se saurait. Elle remue donc légèrement à mes côtés avant d'ouvrir les yeux ... les plus beaux yeux du monde présentement d'ailleurs.

    - Bonjour. Bien dormi ?
    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Alors qu'elle s'apprêtait à aller s'asseoir sur le fauteuil faisant face au canapé, une Serena fatiguée et bien malade lui tendit sa main. Kara mit du temps à comprendre jusqu'à ce qu'elle lui demande de la rejoindre. Kara hésita quelques secondes, jusqu'à ce que Serena lui prenne la main et la tire vers elle.  La blonde Kara ressentit un frisson parcourir le long de son corps. Elle la désirait tellement. Avec un grand sourire, elle la rejoignit et se plaça à côté de la belle brune.

    Son cœur se mit à battre plus fort. Tout ce qu'elle désirait au plus profond se produisit. Elle passa un bras autour de Serena et se tourna pour lui faire face. Elle regarda tout d'abord son visage qu'elle avait tant observé au cours de leur rencontre, puis vint caresser sa joue avant de venir lui déposer un baiser sur ses lèvres, désormais froides. Puis, elle déposa sa tête contre ses épaules et ferma les yeux. Elle attrapa l'une de ses mains et la serra contre la sienne. Cependant, elle ne trouva pas le sommeil. Elle rouvrit les yeux et la regardait dormir, sans faire le moindre geste, au risque de la réveiller.

    Elle balaya du regard le salon qui plongea tout doucement dans le noir. À l'extérieur, la pluie continuait de tomber. Et lorsque, au bout de quelques minutes, elle commença à sentir ses paupières se refermer, le tonnerre retentit et le lui fit les rouvrir soudainement. À côté, Serena changea de position et se plaça sur le côté gauche et posa involontairement une main sur la poitrine de Kara.

    Avec l'orage qui s'annonçait pour une longue durée, Kara eut du mal à retrouver le sommeil, alors, elle resta allongée, profitant de son insomnie pour réfléchir. Elle pensa tout d'abord à Mia, sa fille... Mais ce qui lui prenait toutes ses pensées, c'était Serena pour qui elle commençait à avoir de l'affection. Son cœur battait à une allure qu'elle n'avait que peu connue au cours de ses nombreuses autres relations, exceptée peut-être Ambre avec qui elle avait partagée une histoire plus que parfaite, jusqu'à sa rencontre avec ce Klaus.

    Elle tenta de changer de position, et lorsqu'elle y parvint, elle se dans la même position que Serena. Leur deux corps se frottèrent et leur visage se trouvaient face à l'autre. Kara se mit respirer plus fortement qu'à l'ordinaire et le battement de son cœur se fit entendre avec précision. Elle fut prise d'une forte chaleur et commença à se découvrir. Elle transpirait. Puis, sans réfléchir, attrapa des deux mains le visage de la belle brune et l'embrassa. Ses pulsions s'exacerbèrent. Elle commença à retirer le haut de Serena, mais s'arrêta quand elle sentit son corps humidifié. Elle se détacha de Serena et alla prendre l'air, sous une pluie battante.

    Une fois dehors, l'air frais de la soirée lui fit reprendre ses esprits. Son cœur se mit à battre normalement et son corps retrouva sa température initiale. Kara ne comprit pas tout de suite ce qui avait bien pu se passer. Elle s'assit quelques minutes sur les marches du porsh et attendit. Puis, elle revint à l'intérieur et hésita à se recoucher auprès de Serena, qui avait reprit sa position du départ. Elle s'installa sur le fauteuil en face du canapé, comme elle avait prévu et tenta de fermer les yeux et de penser à autre chose. Mais elles se tournèrent toujours sur Serena.

    Elle soupira et chercha tant bien que mal à s'endormir. Mais avec le froid qui arrivait et la maison non chauffée, c'était une façon pour tomber malade. Elle retourna auprès de Serena et se colla à elle pour se réchauffer. Cependant, le corps de Serena était glacial. Elle ramena la couverture vers leur deux visages et ferma les yeux, espérant trouver le sommeil, ce qui arriva plus vite qu'elle ne le crut. En à peine quelques minutes, elle parvint à s'endormir.

    Le lendemain matin, Kara se réveilla sous le gazouillement des oiseaux. La pluie avait cessée de tomber. Quand elle ouvrit les yeux, elle mit un certain temps avant de réaliser qu'elle n'était pas dans son lit, mais sur un canapé, aux côté de la ravissante Serena, qui la regardait. Elle eut un sourire en la voyant lui sourire.

    - Bonjour, répondit-elle, sa joue posée sur ses deux mains, la fixant droit dans les yeux. J'ai eu beaucoup de difficulté à trouver le sommeil... j'avais trop de choses qui me travaillait et je... Tu sais quoi, ce n'est pas important...

    Elle se tut et approcha ses lèvres, puis l'embrassa, espérant de toutes ses forces qu'elle le lui rende. Elle tenta de choisir un autre sujet.

    - Et toi, comment te sens-tu, aujourd'hui ? lui demanda t-elle, juste après avoir retiré ses lèvres. À vrai dire, j'ai un peu de mal à me rappeler de notre soirée. Je me souviens que tu étais malade alors qu'on se rendait chez toi... Après, c'est le vide total (elle se regarda, puis jeta un regard aux alentours, puis Serena.) Oh mon Dieu ! Toi et moi, on a pas...

    En réalité, ses souvenirs étaient intacts. Elle se rappelait dans les moindres détails ce qui s'était passé la soirée et la nuit précédente. Elle désirait Serena, c'était un fait. La scène de la nuit en avait été la preuve. Mais, elle ne voulait en aucun cas perdre Serena et la froisser avec ses sentiments. Elle l'aimait, c'était une chose certaine. Mais le fait de se faire rejeter par elle l'inquiétait davantage...

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes

    Je ne capte rien de ce qu'il se passe durant la nuit, m'endormant assez vite, une fois la tête posé sur un coussin du canapé. Elle réponds à mon bonjour et me dit qu'elle ne se souvient de rien, avant de s'alarmer qu'on est pu faire quelque chose, elle et moi... Honnêtement, je ne me souviens pas du tout. J'étais déjà bien amocher avant qu'elle arrive dans ce bar, alors après ça ne s'est pas arrangée. Je sais qu'elle me plaisait et me plaît toujours d'ailleurs, mais au delà de ça, je ne suis pas sûre de tout.

    - Je te dirais qu'on est encore habillée et vu mon état je ne pense pas que j'aurais été capable de me rhabiller... je pense qu'on a rien fait et puis bourrés honnêtement c'est pas plus mal je crois. Tu peux être rassurée!

    Moi rassurée ? Ça ne m'aurait clairement pas dérangée, je n'ai jamais fait cette différence entre hommes et femmes, juste que bourrée le plaisir n'aurait pas été le même c'est évident.
    Elle n'a pas l'air ravie à l'idée qu'elle et moi on est pu faire l'amour, alors pourquoi elle vient de m'embrasser? Qui a dit que les filles étaient compliqués ?

    - Ça va! Mieux qu'hier en tout cas. Je suis désolée pour ça ! C'était pas vraiment prévue au programme ein ... J'étais clairement pas au summum de ma forme et je n'ai que des bribes de cette soirée, mais je suis à peu près sure que je ne devais pas te vomir dessus dans l'idée!

    Je me décide enfin à lui rendre son baiser. Pas aussi enflammé qu'hier soir, mais bon je suis un peu perdue là, je ne sais plus sur quel pied danser. Je me décale ensuite doucement, afin de m'asseoir.

    - Tu veux un café ?
    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Kara libéra le canapé pour laisser Serena l'abandonner à son tour. Elle l'écouta expliquer sa propre version sur la veille et eut un sourire quand elle se souvint de son moment désagréable. Kara ne lui en voulait pas le moins du monde. Rester à ses côtés durant cette épreuve lui avait certes, fait passer une nuit difficile, mais elle était auprès d'elle et c'était tout ce qui avait compté à ses yeux. Pourtant, quand elle lui rendit son baiser, un léger malaise semblait s'être installé chez la brune. Avait-elle eu honte d'avoir eu une faiblesse pour une autre femme ? Kara n'insista pas et évita de la rendre plus mal à l'aise et se refusa tout autre baiser. La situation était devenue assez délicate pour la blonde.

    - Un café ne serait pas de refus, répondit-elle comme si rien ne s'était passé. Mais je ne voudrais pas m'imposer, tu as probablement à faire et je... ce qui vient de se passer... le baiser que nous venons d'échanger, je ne veux pas que tu me prennes pour une fille facile, ni que ça te rende mal dans la peau.

    Elle s'arrêta de parler et se mit à regarder photo accrochée au mur, près de la porte d'entrée, évitant soigneusement de croiser le regard de Serena. Ce qu'elle ressentait, c'était assez nouveau et pour rien au monde elle tenterait de mettre sa vie amoureuse au travers de son chemin. Pourtant, depuis la veille, elle ressentait quelque chose d'intense pour cette femme, un sentiment qu'elle n'avait plus eu depuis bien des années.

    - Elle est très belle cette photo, dit-elle en s'approchant du cadre. Vous êtes vraiment jolies dessus. Cette femme, c'est elle, n'est-ce pas ?

    Sur la photo, la femme qui se tenait à côté de la ravissante Serena était beaucoup plus âgée et semblait heureuse. Une Serena plus jeune qu'à ce jour lui souriait et la tenait par la taille.

    - Tu devais vraiment l'aimer cette dame, lui dit-elle en lui faisant face. Je peux comprendre qu'elle puisse te manquer. Qu'elle repose en paix !

    Elle n'avait plus de mots. Elle était départagée entre la peine et la joie. Elle craignait d'avoir été trop loin en flirtant avec elle, alors qu'elle était en pleine période de chagrin.

    - J'ai peut-être un petit peu forcé les choses, hier soir, ajouta t-elle. Nous n'aurions peut-être jamais dû faire ce que nous avons fait... flirter et s'embrasser. Pourtant, je ne regrette en rien ce que j'ai fait. T'embrasser m'a fait énormément de bien, sans parler du fait que j'ai adoré porter mes lèvres sur les tiennes. Je suis désolé pour tout à l'heure, quand je t'ai donné ce baisé. Je voulais juste revivre un dernier instant magique avant que l'on reprenne notre vie.

    En réalité, ce qu'elle désirait le plus, c'était la revoir encore et encore. Mais la vie de Serena était liée à quelque chose de dangereux dont elle n'avait pu lui soutirer des réponses. Pourtant, c'était probablement ce qui l'attirait le plus chez elle. Toutefois, il y avait des chances pour qu'elles se retrouvent dans les parages pendant son séjour à La Nouvelle-Orléans.

    - Mais que dis-je ? Peut-être nous reverrons-nous d'ici mon départ du Vieux Carré ? Je t'apprécie grandement Serena. Tu es d'une agréable compagnie et de réconfort.

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes

    Je ne capte rien de ce qu'il se passe durant la nuit, m'endormant assez vite, une fois la tête posé sur un coussin du canapé. Elle réponds à mon bonjour et me dit qu'elle ne se souvient de rien, avant de s'alarmer qu'on est pu faire quelque chose, elle et moi... Honnêtement, je ne me souviens pas du tout. J'étais déjà bien amocher avant qu'elle arrive dans ce bar, alors après ça ne s'est pas arrangée. Je sais qu'elle me plaisait et me plaît toujours d'ailleurs, mais au delà de ça, je ne suis pas sûre de tout.

    - Je te dirais qu'on est encore habillée et vu mon état je ne pense pas que j'aurais été capable de me rhabiller... je pense qu'on a rien fait et puis bourrés honnêtement c'est pas plus mal je crois. Tu peux être rassurée!

    Moi rassurée ? Ça ne m'aurait clairement pas dérangée, je n'ai jamais fait cette différence entre hommes et femmes, juste que bourrée le plaisir n'aurait pas été le même c'est évident.
    Elle n'a pas l'air ravie à l'idée qu'elle et moi on est pu faire l'amour, alors pourquoi elle vient de m'embrasser? Qui a dit que les files étaient compliqués ?

    - Non c'est juste que ... vu la réaction que tu viens d'avoir à l'idée que toi et moi on est pu faire l'amour hier soir, je me suis dit que tu n'en avais pas tant envie que ça et je ne compte pas te forcer à quoi que ce soit!

    Elle se relève, je fais de même et lui propose un café pour tenter autre chose. Elle me répond positivement, alors je me lève et me rend dans la cuisine. Je fais chauffer de l'eau dans ma senseo. Je ne sais pas faire du café autrement, il n'a jamais le bon dosage alors j'ai arrêté. Je ressors au bout de cinq minutes de la cuisine, avec une tasse dans chaque main. Kara est devant la photo de ma grand-mère et moi.

    - Oui c'est elle. Elle avait toujours ce sourire pour nous. On s'est fait grondé plus d'une fois, mais elle nous aimait tellement, c'était palpable. Ma sœur a exactement la même dans sa chambre, mais avec elle dessus bien sur...

    Putain Lola .... Elle vivait avec moi. Grace au ciel nous n'avions rien fait sur ce canapé qu'elle aurait pu surprendre. Si un jour il devait y avoir, rappelez moi de le faire dans ma chambre.

    Ce qu'elle dit ensuite, ne me ramène pas mon sourire le moins du monde. Pourquoi dit-elle ça, je ne la suis pas.

    - Je crois qu'on ne sait pas comprit enfaîtes Kara. J'ai passé un très bon moment en ta compagnie, enfin au moins jusqu'à ce qu'on rentre ici. Mais j'ai eu l'impression tout à l'heure que tu regrettais ce qu'il a faillit se passer et ça m'a un peu calmer je t'avoue.

    Je pose ma tasse sur la table basse près du canapé ou nous avons dormi enlacé. Je prends ses deux mains dans les miennes, je les embrasse tendrement avant de relever les yeux vers elle.

    - J'ignore où nous allons comme ça et d'autant plus que tu n'es pas venu pour rester à la Nouvelle Orléans, mais j'aimerais passer du temps avec toi, apprendre à te connaître.

    J'ai les yeux brillants. J'ai envie de la connaitre d'avantage, de profiter de ses lèvres davantage, de sa peau contre la mienne. Tout ça en même temps. J'ignore pour combien de temps nous en avons et j'espère pouvoir profiter d'un maximum de temps ensemble. Je ne songe même plus à Marcel et ses règles de merde en cet instant. Rien d'autre ne compte que nous deux. je m'approche un peu plus d'elle. je penche la tête et approche mes lèvres des siennes en prenant assez de temps pour qu'elle ne recule si elle le souhaite.
    Afterglow

    avatar

    En bref


    Noyer son chagrin dans un verre de larmes
    «Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.»

    Kara se perdit dans les mots de Serena quand celle-ci lui fit des anecdotes sur sa grand-mère. Et quand, elle en vint au sujet qui intéressait davantage la jeune blonde, elle put s'empêcher de sourire. Comment pouvait-elle pensée à une chose pareille ? Comment avait-elle des pensée négatives à propos de la belle blonde qui ne désirait qu'une chose à ce moment précis : sauter sur son hôte et lui faire l'amour comme jamais. Le cœur de Kara se mit à battre plus vite lorsque Serena lui prit les deux mains et les embrassa. La blonde inspira profondément et toutes deux se fixèrent mutuellement. Quelque chose se passa en cet instant. Kara ne dit pas un mot, ferma les yeux et se mordit les lèvres. Puis soudain, elle sentit les lèvres de Serena se poser sur les siennes. Elle ouvrit les yeux et passa sa main sur la joue de son amie. Elle lui rendit son baiser de la plus belle des façon.

    Elle se coucha sur le canapé, Serena cambrée sur elle et l'embrassa fougueusement. Puis, Kara détacha ses lèvres pour venir les coller sur le cou de la belle brune. La respiration haletante, la touriste sentit l'excitation revenir, et des flashbacks de la nuit refirent surfaces. Elle mit fin à la scène.

    - Je suis vraiment désolée, dit-elle en la fixant des yeux. Il faut que je te fasse une confession au sujet de la nuit dernière. Elle l'embrassa de nouveau. Cette nuit, pendant que tu dormais, il s'est passé quelque chose, une chose que jamais encore je n'avais ressentie pour quelqu'un : une sorte de pulsion sexuelle. Je t'ai tellement désirée que j'ai failli te déshabiller et te faire l'amour. Je ne l'ai pas fait, je te rassure, ajouta t-elle précipitamment. Je suis sortie pour aller prendre l'air et je suis revenue près de toi comme si rien ne s'était passé.

    Elle lui sourit, passa une main sur la joue de la belle brune, la lui caressa et vint déposer un nouveau baiser.

    - Tu me plais beaucoup, Serena, je te désire du plus profond de mon âme, reprit-elle. Je crois même que quelque chose est en train de se passer entre nous, ou c'est juste moi qui va trop vite, peu importe, mais, sache qu'il n'y a pas à t'en faire pour ce que tu as pensée être un regret. Hier soir, c'était magique ! J'aurais souhaitée qu'on aille plus loin, c'est vrai, mais j'attendrai que l'occasion se présente. Et tu sais quoi ? La Nouvelle-Orléans est une destination plus que satisfaisante pour y vivre ! Maintenant, viens par-là que je puisse ressentir tes lèvres.

    Kara non plus ne savait pas où est-ce que leur amitié ou début de romance allait les emmener, mais une chose était sûre pour la jeune femme : elle n'en avait pas terminée avec la belle brune. Elle était même prête à emménager dans le Vieux Carré pour se trouver auprès d'elle et pourquoi pas, construire une histoire avec son flirt de la veille.

    acidbrain
    avatar

    En bref



    Noyer son chagrin dans un verre de larmes

    Elles se touchent, s'embrassent. Il n'y a plus rien d'autres qui compte en cet instant, qu'elles deux l'une contre l'autre à se toucher, se sentir, se voir telle qu'elles sont.

    Kara se couche sur le canapé et je ne peux que la suivre. Je me retrouve sur elle. Ses lèvres sur mon cou. Je savoure ce contact. Mais elle finit par se stopper et sans me repousser je sens qu'elle a quelque chose à me dire. Elle m'explique qu'elle a eu une pulsion la nuit dernière et qu'elle était prête à beaucoup de chose alors que je dormais ou plutôt que j'étais inconsciente, car pour être honnête, j'ignore si ça m'aurait réveillé vu mon état d'ébriété. Elle me rassure pourtant en m'expliquant qu'il n'en ai rien et je la crois. J'ai confiance en elle.
    Elle me parle ensuite de ce qu'elle ressent pour moi. J'en suis toute chamboulée. Comment peut-on ressentir tant de chose pour une personne en si peu de temps. J'apprécie beaucoup la jeune femme certes, elle est très belle et si j'en ai l'occasion je lui saute dessus, mais de là à dire tout ça ... je ne sais pas, je ne sais plus ... je suis perdue. Un peu comme une ado qui tombe amoureuse pour la première fois.
    J'approche mes lèvres comme elle me le demande et lui rend son baiser ensuite. Elle était prête à emménager à la Nouvelle Orléans, rien que pour moi ?

    - Je sais pas si c'est une bonne idée. Tu ne me connais même pas. J'aime passé du temps avec toi, même si on se connait que depuis hier, j'apprécie tes baisers et tes caresses, mais de là à ce que tu emménages à la Nouvelle Orléans. Nan tu peux pas faire ça ! Tu sais pas qui je suis, tu me connais pas.

    J'ai peur de tellement de chose en cet instant. Qu'elle découvre qui je suis et me fuis, ou pire encore qu'elle reste et ne se fasse tuer par les hommes de Marcel par ma faute, simplement parce qu'elle saurait qui je suis.
    Je me redresse et me fige à l'autre bout du canapé.
    Afterglow

    Contenu sponsorisé

    En bref


    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum