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    Le temps d'une pause

    Voilà plusieurs semaines que la réunion entres vampires avait eu lieu. Lors de cette dernière mon époux et le mari de Mina, Dmitri Romanov avait trouvé une idée. Il trouverait un remède, une sorte de sang synthétique pour permettre de nourrir aussi bien les vampires sanguinaires que végétariens de toute la ville. Ce procédé était relativement urgent à mettre en place car bientôt nous manquerions et d'humains et d'animaux pour nous nourrir.
    Il était difficile pour mon époux d'apprécié le russe qui avait fait énormément de mal à Mina, mais qui avait en plus de cela un caractère très fort et la réciproque était vraie aussi je crois. J'avais donc décidée de rendre visite à mon cher et tendre mari pour lui accorder une pause bien méritée.

    C'est donc habillée d'une petite robe d'été aux motifs floraux vert et jaune, avec un chapeau vert pâle que j'avais prit la direction des bureaux du russe. Il était le patron d'une grande entreprise d'alcool. J'ignorais à qui il pouvait bien vendre sa boisson maintenant que nous étions enfermés ici, mais enfaîtes ça ne ma regardait pas, d'autant plus que je n'étais pas friande d'alcool. Nous en avions toujours une bouteille ou deux pour d'éventuels invités ou même nos enfants à l'occasion, mais moi- même je n'y touchais que rarement, comme lors de notre arrivée ici par exemple et ou j'ai fait une "légère" dépression.
    Je me présente à l'accueil de l'immense bâtiment et explique pourquoi je suis ici, on m'indique l'étage numéro 5 et on me dit qu'une fois à l'étage on m'indiquera le bureau en question. Je monte donc tout cela rapidement par les escaliers. Une fois au bon étage, on m'indique effectivement très efficacement le dit bureau. Je frappe trois fois à la porte et attend que l'on m'autorise à entrée ou que l'on m'ouvre la porte.

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    Le temps d'une pause

    Si nous avançons, Dmitri et moi? Nous en sommes à ce stade où après un progrès rapide, nous stagnons. De quoi mettre le russe de bonne humeur. Enfin, je dirai qu'il est assez civilisé pour comprendre qu'on a besoin des ordinateurs pour travailler, et que les balancer par la fenêtre du 5eme étage est une mauvaise idée. C'est déjà un bon point. Plaisanterie mise à part, le Romanov a quelques notions de savoir-vivre, derrière sa mauvaise volonté à l'égard de quiconque.

    Des coups donnés à la porte me font me retourner de l'écran devant lequel mon regard est fixé depuis plusieurs dizaines de minutes maintenant, un sourire naissant sur mon visage à sentir la présence de mon épouse de l'autre coté de la porte. Sa présence est un réconfort après l'atmosphère maussade de cette journée. J'ignore le commentaire de Dmitri et traverse la pièce pour aller lui ouvrir, nos mains se liant en même temps que nos regards.

    "Ça fait plaisir de te voir..." Je glisse un mot à son oreille. "... après une telle compagnie."

    Je souris, amusé, alors qu'un "j'ai entendu" s'élève derrière nous. Il arrive parfois, l'espace de quelques secondes, que le Romanov oublie avoir dépassé son cinquième siècle...c'est dans ces rares moments qu'il est le plus supportable.

    "J'imagine qu'on en a fini là pour ce soir. Pas que ça ai été fructueux, mais on fera avec."

    Un courant d'air et l'ensemble des ordinateurs et autres instruments se retrouvent éteints - en voilà un qui n'aime pas perdre de temps -, et le maitre des lieux s'arrête finalement au pas de la porte, la tenant à demi ouverte en nous tournant à demi le dos.

    "Sur ce, bonne soirée les enfants. Et pas de bêtises, l'immeuble est truffé de caméras."

    Je hausse un sourcil alors que la porte se referme sur lui, mon attention se reportant sur Esmée. Mon attention finit toujours par se reporter sur mon épouse, de toutes les manières.

    "Alors, qu'est-ce qui t'amène par ici? Une envie d'apprécier la sollicitude légendaire de Dmitri?"

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    Le temps d'une pause

    Carlisle m'ouvre bien vite la porte. Il a l'air ravi de me voir ... ce qui est toujours le cas à vrai dire. Il n'y a pas une fois ou j'ai eu l'impression que je ne devais pas être là, que j'étais de trop. Je lui en suis infiniment reconnaissante. Il n'est jamais de trop dans ma vie non plus vous me direz. C'est toujours avec le même bonheur que nos mains se joignent et nos regards se croisent, pleins d'étoiles. Bien sur Dmitri a tout entendu de cette pique lancée par mon époux. bien vite il nous fait la remarque que mon arrivée signe la fin de leur journée ensemble. Il éteint tous les ordinateurs et disparaît non sans une remarque que l'on ferait a des adolescents. J'en souris pourtant; amusée par l'idée que Carlisle et moi pourrions faire des "bêtises" entre ses murs.

    - Plutôt l'envie de te voir et de t'extraire à sa bonne humeur!

    Je l'embrasse tendrement. Ma main passe dans ses cheveux blonds. Je ressens la main passion, le même amour pour lui que le jour où j'ai ouvert les yeux alors qu'il venait de me sauver la vie.
    Je m'écarte délicatement, lui souris.

    - Je t'emmène dîner, ou au moins passer du temps ensemble, ou tu voudras ...

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    Le temps d'une pause

    Esmée me répond par une plaisanterie concernant la bonne humeur de Dmitri, et je lui souris amusé un instant avant qu'elle ne m'embrasse. Un baiser que je lui rend aussitôt, avant de glisser mon nez sur le sien, sentant sa main se perdre dans mes cheveux. Aller diner ou autre chose?

    "Je me disais justement que nous n'avions pas encore pris le temps de faire le tour de cette ville nouvelle, rien que toi et moi? Il doit bien y avoir quelques endroits agréables à parcourir, malgré l'ambiance générale."

    Je glisse une main dans son dos, la serrant légèrement contre moi. Depuis un siècle qu'aucune journée ne se passe sans que nous ne soyons l'un près de l'autre, de simples gestes nous suffisent pour nous transmettre notre affection. Malgré les derniers évènements - les frasques des garçons, le retour de Mina (que Esmée aurait très bien pu prendre comme une rivale potentielle, si cela était dans sa nature), notre arrivée dans cette ville étrange, entre autres -, je sais que cela n'a pas changé, bien au contraire.

    "Nous pourrons faire un crochet par la forêt pour diner, si tu le souhaites."



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    Le temps d'une pause

    - Allons y!

    Dis-je, alors que d'un geste délicat il me rapproche de lui. Je me tourne ensuite vers la porte afin de sortir. Nous y sommes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je me dirige vers l'ouest.

    - Je sais que nous devons faire attention à ne pas trop abuser, pour ne pas finir par manquer, mais un petit peu je pense que ce serait bien. Nous en avons besoin tous les deux.

    Mais cela peut attendre un peu que nous nous baladions au préalable oui. J'avais entendu parler d'une colline où nous pouvions avoir un point de vue sur toute la ville, mais c'était en forêt, nous pouvions donc finir par ça peut-être.

    Je réfléchis un instant à ce que nous pourrions faire et aller voir. Il s'agit de passer un moment rien que nous deux, nous devons donc nous faire plaisir à tous les deux, mais nous avons des hobbies et points d'intérêts des plus semblables, ce n'est pas là le plus difficile. A vrai dire il n'y a rien de vraiment compliqué entre nous. Il nous arrive d'être en désaccord comme dans tous les couples, mais c'est plutôt rare et après une discussion, nous trouvons un arrangement, dans un sens ou un autre, sans léser personne.

    - Peut-être pourrions nous jeter un œil au musée en centre ville! Je n'en ai entendu que du bien. Et après je songeais à un point de vue en forêt qui nous montre la ville. J'y suis passé par hasard lors de ma dernière chasse avec les filles et j'ai trouvé ça magnifique. Je pense que ça peut te plaire.

    Nous marchons plutôt doucement pour des vampires, mais nous prenons ainsi le temps d'observer ce qu'il se passe tout autour de nous, les bâtiments, les gens...

    - Tu as des endroits à me faire découvrir ?


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    Le temps d'une pause

    Esmée accepte ma proposition à demi-mots, arguant qu'il faut veiller à nous limiter au sujet de la chasse. Certes, mais se laisser mourir de faim n'est pas non plus une solution. C'est amusé que je lui réponds, me disant que certains devraient écouter leur mère un peu plus attentivement.

    "C'est un discours que nous devrions garder pour les enfants. Avant que Emmett ne lance un concours quelconque et que les autres le suivent."

    Esmée me fait ensuite part de ses idées pour que nous allions nous promener, me demandant par la suite si j'ai moi-même quelques endroits à lui proposer. En vérité, pas vraiment.

    "Je crains d'avoir principalement partagé mon temps entre l’hôpital et cet endroit, depuis quelques temps. Alors je n'ai pas mieux à te proposer. Hormis peut-être le toit terrasse de l'hôpital, un autre point de vue intéressant sur la ville. Mais comme tu me répondra avec raison que cela ne me sort pas du cadre du travail, je propose que nous suivions ta suggestion. Musée et forêt."

    Il me plait d'entendre que Esmée parvient à passer un peu de temps avec nos filles. Je dois dire que récemment, je me suis éloigné des garçons. Un éloignement qui m'était nécessaire, et qui pourtant me blesse à présent. Il faudra remédier à cela en temps voulu.



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    Le temps d'une pause

    Je souris amusée par la réplique de mon époux. En tant normal, à Forks oui il serait bien capable de lancer quelque chose "pour s'occuper, pour s'amuser", mais ici, je me dis qu'il y réfléchira à deux fois. C'est un fonceur et un bagarreur certes, mais il les égale au niveau des études. Il n'y a que des têtes dans cette famille… Ils tiennent probablement ça de leur père "adoptif".
    En lui demandant son avis sur les lieux à visiter je n'avais pas vraiment réfléchis au fait qu'il passait les sept huitième de son temps au travail et que le peu qu'il lui restait nous le passions à la maison.

    - Et bien il faut vraiment que je passe te voir lors d'une pause à l'hôpital. Comme nous le faisions parfois à Forks.

    Nous nous dirigeons donc vers le musée. Nous arrivons rapidement sur place et puisqu'il est fermé à cette heure nous rentrons par une porte à l'arrière, me promettant de laisser de la monnaie quand nous passerons par l'accueil.

    Nous arrivons dans une salle consacrée à la culture indienne d'Amérique. Je me revois discuter avec Jacob et Seth de leur culture, plus sur leur origine que sur leur côté modificateur, ça c'est une partie qui sied plus à Carlisle, même si lorsqu'ils en parlent je les écoute avec attention, toujours avide de connaissance. Tout ce que nous voyions est très joli. Ce sont surtout des matériaux pour les aider à la chasse et à la pêche il y a de nombreuses années, mais également quelques tenues et avec ça les parures aussi bien pour femmes que pour hommes.
    Je tiens la main de Carlisle un peu plus fort. Ses souvenirs de nos discussions me semblent si loin, si je pouvais pleurer ça serait chose faite je crois. Je me contente donc d'être prêt de l'homme que j'aime et de profiter et de ces moments en espérant que rien de pire ne nous tombe sur le coin du nez, mais dans cette ville je m'attends à tout.

    - As tu vu des personnes portaient ces tenues ?

    Je songe que oui, mais il a aussi été en Italie et j'en passe. Je me rends compte que je ne sais pas encore tout de lui. Il a vécu tellement de chose. Nous nous parlons énormément, mais il y a tellement à dire ...

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    Le temps d'une pause

    Si je pourrai rétorquer que j'ai bien assez de travail pour ne pas prendre ces pauses dont elle me parle? A d'autres oui, sans hésiter. Pas à Esmée. Elle est la seule à parvenir à me sortir la tête du travail quand j'en ai besoin, et c'est un droit que je ne lui refuserais jamais.

    "J'aimerai beaucoup. Mes pauses sont plus intéressantes dès que tu en fait partie."

    Je laisse Esmée nous guider jusqu'au musée de la ville, fermé à cette heure. Une serrure fermée à clef n'est cependant pas un obstacle insurmontable pour un vampire. Entrer par effraction? Nous ne comptons de toute façon pas faire grand mal en ces lieux.

    Cette salle sur la culture amérindienne dans laquelle nous pénétrons me ramène plusieurs décennies en arrière, à peu près à l'époque où ma route a croisé celle de Garrett et de son intrépide jeune sœur.

    "J'en ai eu l'occasion, en effet. C'était malheureusement une époque qui laissait peu de place à l'étude d'une civilisation aussi complexe que la leur."

    Mon regard passe des objets aux explications à leur sujet qui sont fournies avec, mon expertise se demandant si ces informations ont été compilées par les descendants de ces peuples ou par les colons qui les ont exterminés... deux visions bien différentes des choses.

    "Garrett en saurait surement plus que moi à leur sujet. Mais je crains que son regard d'américain convaincu ne laisse que peu de place à l'objectivité. J'ignore s'il a déjà eu l'occasion d'évoquer tel sujet avec les Quileutes. Leurs points de vue certainement différents pourraient être intéressants à entendre, en tout cas."

    Entendez bien que je n'accuse en rien mon vieil ami de quelques récriminations que ce soit à l'encontre des Quileutes. Je sais juste que son passé l'a bien davantage confronté aux tribus amérindiennes qu'il ne l'a allié à elles. Mais j'ai largement eu l'occasion de le voir avec Jacob, Seth et les autres pour savoir qu'il sait parfaitement passer au dessus de ça. Non, son réel problème, ce sont les Anglais... mais là encore, me concernant, je sais qu'il est parfaitement passé au dessus de cela.

    "Je dois dire que je n'ai guère apprécié cette première image que m'offrait le Nouveau Monde. L'Europe paraissait bien plus civilisée. J'ai passé quelques années sur le front, à soigner ceux qui pouvaient encore l'être. Mais j'avais besoin de quitter tout cela. Contrairement à Garrett, je n'aime pas la guerre. Volterra m'a apporté une certaine paix intérieure, à l'époque, malgré les complots qui y couvent."


    Afterglow

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      Je l'écoute d'une oreille attentive m'expliquer le fait qu'il y était aux Amériques à l'époque, mais surtout le fait qu'il n'y soit pas resté bien longtemps. Il évoqua Garrett et je me souvenais des présentation entre eux deux. Ils s'étaient rencontré sur le champ de bataille alors que Carlisle fut amené à soigné la sœur de ce dernier qui avait décidé de se battre elle aussi pour se qu'elle croyait juste. Ils étaient toujours restés en contact depuis. Il évoque ensuite son séjour à Volterra. Je n'avais rien de commun avec les Volturi, mais j'appréciais l'entendre parler de cette époque en de si rares occasions. Il s'était détourné d'eux aux vues de leur régime alimentaire, mais avait apprécié leurs savoirs.Je ressers ma main sur la sienne et pose ma deuxième main sur son cœur, me rapprochant de lui. Un lien s'était coupé entre lui et les Volturi lors de la naissance de Nessie et je l'en savais navré plus qu'il ne voulait bien l'avouer. J'ignorais quoi faire pour le réconforter, je me contenterais donc d'être présente pour lui tant qu'il en aurait besoin.

      - Nous continuons ?


      Je n'ai pas besoin de sa réponse pour avancer vers la pièce suivante. Nous ne faisons qu'un, je sais ce qu'il pense avant que lui-même n'y songe et inversement.
      La pièce suivante me fait d'avantage penser à la Nouvelle Orléans et à la magie vaudou. Nous y trouvons une vielle carte présentant le quartier français, des poupées fourrées d'aiguilles et j'en passe; comme si Raven et ses acolytes voulaient nous rappeler ce que nous avions perdus en arrivant dans cette ville de malheur.

      - Dans la prochaine pièce, nous allons tomber sur une représentation du château Volturi ou sur une description de la ville d'origine de ses vampires que nous avons rencontrés venant de ... de Mystic Falls.

      Je souriais, mais c'était un sourire exprimant mon insatisfaction. Ils feraient tout pour nous anéantir, était-ce donc là le but de toutes cette mascarade ? Nous détruire à petite feu ?
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    Le temps d'une pause

    Esmée me connait suffisamment pour savoir que cette histoire avec les Volturis me peine plus que je ne veux bien l'admettre. Et pas uniquement parce que, sans le chercher, nous nous sommes mis un clan d'une puissance phénoménale à dos. Également parce que, malgré la méfiance de Aro quant à l'expansion de notre famille, j'ai su garder des liens positifs avec les trois frères jusque là. Des liens que j'appréciais, étant donné le savoir infini que les rois possèdent sur ce monde. Je lui souris, une de mes mains se glissant dans ses cheveux, simple geste d'affection pour la remercier d'être là pour moi depuis toutes ces années.

    "Nous continuons."

    La pièce suivante semble emplie de magie vaudou et de l'ambiance folklorique de la Nouvelle-Orléans. Cela semble inspirer Esmée, qui imagine que la pièce suivante évoquera le palais Volturi ou bien Mystic Falls. Une logique qui tient la route, si on remarque comme elle le fait si bien que ce musée semble vouloir nous faire tirer la langue sur notre passé.

    "Je dois dire que Mystic Falls me paraitrait des plus intéressants. Je n'ai pu en apprendre que peu sur ces étranges vampires, et ma curiosité à leur sujet est loin d'être assouvie."

    Je prend sa main dans la mienne pour la poser sur mon bras replié, décidant de prendre les devants pour cette prochaine salle. Un endroit que je ne reconnais que trop bien pour y avoir vécu pendant un temps. Volterra. Ses couleurs et sa culture, du drapé bordeaux et noir des Volturis aux festivités de la St-Marcus, tout y est représenté comme datant d'une époque depuis longtemps révolue. Hier ou presque, en vérité. J'imagine que les rois n'ont pas de temps à perdre à venir en tel endroit, sinon, nul doute qu'ils n'aimeraient pas être ainsi liés au passé, comme si celui qui nous a enfermés en ce lieu souhaitait faire comprendre à tous que leur régime est révolu, et qu'il est temps d'accepter le sien. Encore faudrait-il en savoir un minimum sur lui, pour commencer...


    Afterglow

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    Carlisle explique qu'il préfèrerait une pièce sur Mystic Falls et sur les créatures surnaturelles y ayant élu domicile, puisqu'avant notre arrivée ici nous n'en avions que peu ou pas entendu parler. Quelques années avant notre départ j'avais fait la connaissance d'une louve-garou, mais de là à en tirer des informations c'était une autre histoire, je le comprends donc très bien; d'autant plus en connaissant Volterra et ce que cela implique pour mon cher et tendre.
    Je me laisse guider vers une pièce qui s'avère être représentative de Volterra et du règne des trois "frères". Mauvaise pioche, ce sera probablement la prochaine si mon calcul est bon. Trouvé tout cela dans un musée est des plus perturbants, je dois bien l'admettre. Je me rends compte qu'un certain malaise s'insinue en mon fort intérieur depuis le début de cette visite, mais qu'il m'a fallu plusieurs minutes pour m'en rendre compte.
    Je vois du rouge et du noir partout. Je n'ai rien eu contre les rois, jusqu'à ce qu'ils décident que nous étions une menace pour leur pouvoir, mais je ne l'ai hait pas non plus, alors pourquoi je me sens si mal. Je me décale de Carlisle. J'aime tellement profiter de ses bras, de leur force et de leur côtés rassurant que là ça ne va vraiment pas. J'ignore comment j'en arrive à angoisser comme ça.

    - Carlisle ... Je vais sortir prendre l'air quelques instants.... je ...

    Je peine à finir cette phrase. Il paraît que nous n'avons pas besoin d'air pour respirer. Alors pourquoi est-ce que j'en manque ? Pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'étouffer ?

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