Born to be a ruler


Araxos, vers 1300 avant Jésus Christ
Life is hard. Not great. Kind of tragic.
Je suis né Kerameikos, dans une hutte en bois et en terre cuite. Mes parents étaient des paysans, pauvres et ne possédant que leur bétail. Par chance, nous vivions sur le bord de l'eau, nous pouvions donc aller pécher pour subsister. Seul enfant, j'avais une bouille angélique qui me permettait de me sortir des ennuis. J'ai très vite appris à travailler aux côtés de mes parents. La nourriture était rare et chère, le commerce difficile, notre civilisation commençait à tirer vers le déclin. Mais je rêvais de plus, je voulais être plus qu'un simple petit paysan perdu dans la campagne. Je voulais être grand et fort, être au-dessus des autres ! Être meilleur. Mais ce genre de rêve n'était pas acceptable avec mon origine. On me disait un signe des dieux par ma beauté, mais cela n'empêchait guère que je restais un enfant travaillant pour ses parents. Déjà là, on commençait à parler de partir pour d'autres rivages plus cléments, pour avoir une vie meilleure et moins difficile.


Pylos, vers 1292 avant Jésus Christ
We shall heal our wounds, collect our dead and continue fighting.
J'avais atteint l'âge de 8 ans. Très franchement, personne n'y croyait. La famine dévastait nos terres, et ma mère y avait succombé. Mon père n'avait plus que ses bêtes, ses terres et moi. Ce n'était plus une situation acceptable, il fallait que quelque chose change. J'avais décidé de rejoindre un corps militaire afin de défendre nos frontières par rapport aux autres peuplades, en particulier ceux qu'on appelait les Tyrrhéniens. J'aspirais à la gloire des combats, à l'honneur du soldat. Je voulais me baigner dans le sang, et en être fier. Mon père était resté à Araxos, et moi j'étais parti pour Pylos.

L'entraînement était difficile, sanglant et contraignant. Mais je m'en délectais. Les autres enfants venus rejoindre les soldats étaient atteints de la même ferveur que moi, nous nous comprenions. Nous aspirions à mieux que nos petites vies pitoyables dans les campagnes. Les armes maniées n'étaient pas des jouets, mais des lames dangereuses pouvant nous tuer en un éclair. Mais nous nous sentions vivants. Nous savions être prêts à donner notre vie pour notre peuple.


Velzna, vers 1285 avant Jésus-Christ
He that is taken and put into prison or chains is not conquered, though overcome; for he is still an enemy.
Nous avions perdu. J'avais perdu. Les Tyrrhéniens étaient venus nous dominer, et nous n'avions pas pu les retenir. Tant de mes camarades, de mes frères d'armes, étaient morts en défendant les enfants de la cité. Ils avaient gagné. Ils nous avaient emmenés dans leurs bateaux, enchaînés comme des bêtes, sans se soucier des morts et des malades, afin d'être prisonniers dans leur monde. Combien étaient morts pendant le voyage ? Combien allaient encore mourir maintenant ?

Ils avaient mis des chaînes autour de mes mains et de mes chevilles, un collier métallique autour de mon cou, pour me signifier que je n'étais rien pour eux, rien de plus qu'un butin, une prise de guerre. J'allais devenir un esclave à leur service, ces chiens.


Toscane, vers 1281 avant Jésus-Christ
People aren't born strong. People grow stronger little by little, encountering difficult situations, learning not to run from them.
J'avais été vendu. Comme une bête. Je n'avais pas eu le choix. De paysan, j'étais devenu soldat, pour finir esclave. Toutes mes croyances avaient été bouleversées, bousculées. Un homme nommé Pesna m'avait acheté. Il était brutal, déterminé, et sévère. Petit à petit, en l'écoutant, j'avais réussi à apprendre des brides de leur langue si étrange. J'avais d'ailleurs compris que ce peuple de barbares s'appelait les Étrusques entre eux, et non pas les Tyrrhéniens. Ça m'en faisait une belle jambe. Tous les jours, je devais travailler dur, accomplir les tâches que me donnait Pesna, ou me coucher le ventre vide. Je n'avais aucun espoir d'être libéré. Mon corps accumulait les blessures, les coups et les cicatrices. Pesna n'était pas un maître tendre.


Toscane, vers 1279 avant Jésus Christ
If you work hard and you work for somebody who empowers you and challenges you, you'll be successful.
Mon maître avait changé. Pesna avait voulu m'éliminer, lassé de moi, mais un homme l'en avait empêché. Velthur. Un homme étrange. Il avait une peau très pâle, plus pâle que la mienne, cachée sous la terre et la poussière. Ses yeux étaient perçants, et d'une couleur anormale, que je n'avais encore jamais vue. Il était très étrange. Il parlait ma langue, et s'intéressait à ma culture. Lorsque je ne réussissais pas à terminer le travail demandé, il ne se fâchait pas, et je mangeais à ma faim chaque jour. Velthur avait aussi commencé à m'entraîner au combat. Je n'étais plus réellement un esclave, mais plus un élève, un pupille sous la directive d'un enseignant exigeant mais juste.

Des disparitions étranges avaient lieu dans les environs, mais Velthur n'était pas inquiet, au contraire. Chaque disparition semblait le faire sourire un peu plus.


Toscane, vers 1275 avant Jésus Christ
While I thought that I was learning how to live, I have been learning how to die.
Douleur. Douleur infinie. Brûlure. Chacun de mes nerfs avait été en feu, comme après l'une des pires corrections infligées par Pesna. Incompréhension. Pourquoi me faire subir ça ? La voix lointaine de Velthur m'encourageant. C'était lui qui m'avait mis dans cet état, pourtant. Je pensais qu'il m'appréciait. Après tout, il se glissait dans mon lit, malgré sa peau glaciale. Prêt à tout pour survivre ? Sans aucun doute.

Enfin, le soulagement. Après un dernier pic insoutenable de douleur, le calme plat. Chacun de mes sens avait été assailli par mon environnement. La violence de cette découverte m'avait fait vaciller, avant qu'un corps chaud ne me soutienne. Velthur. Toujours à mes côtés. L'air fier et paternel. Avant de m'emmener dans son lit.



Transylvanie, vers 1221 avant Jésus Christ
Loss and possession, death and life are one, There falls no shadow where there shines no sun.
Nous avions voyagé à travers des terres nouvelles et inconnues. Exploré des civilisations bien différentes. Ravagé le monde en le mettant à sang. Baptisé chaque hutte trouvée. Ce n'était pas de l'amour, loin de là. C'était de la luxure. Lui m'aimait comme un fils. Quant à moi... je le considérais comme mon sauveur, mon protecteur. J'avais un respect énorme pour Velthur.

Au détour d'une terre bordée de montagnes, emplie d'une atmosphère étrange, nous avions croisé des humains paniqués. Une bête féroce les attaquait sans relâche, et ils ne retrouvaient que des corps déchiquetés. Velthur avait été touché par leur détresse, tandis que je me réjouissais à l'idée d'un bon combat et du sang qui allait couler. Comme je me trompais... la bête était énorme et complètement folle, et elle avait eu raison de Velthur. Mon géniteur était mort. Le jour suivant, j'étais retourné traquer la bête, et j'avais vu le bûcher de mon protecteur. Cela m'avait rempli de rage et de haine, et le combat avait été féroce, mais j'avais triomphé de cette immonde bête. Désormais, j'étais seul.



Roumanie, vers 1200 avant Jésus Christ
The harder the conflict, the more glorious the triumph.
J'avais été seul pendant longtemps. La perte de Velthur m'avait fortement affecté. Mon cœur s'était endurci, et mes veines remplies de haine. J'avais erré sans but, parcourant les terres, découvrant des merveilles sans m'en soucier. Un massacre me suivait, je ne me souciais guère d'être discret comme me l'avait appris mon père. Et j'avais fini par tomber sur un territoire occupé. Je l'avais compris lorsque des hommes m'étaient tombé dessus pour m'emmener dans un endroit luxueux.

Deux hommes m'avaient invectivé, me traitant comme un petit minable à écraser. Stefan et Vladimir. Deux créatures comme moi. Ils m'ont clairement fait comprendre que je n'étais pas le bienvenu. Ni ce jour-là, ni jamais. Alors j'étais reparti, après avoir juré de ne jamais remettre les pieds dans leur antre.

J'avais continué de voyager, rempli de haine et de colère, voulant prendre ma revanche sur ces hommes prétentieux, et sur la créature ayant tué Velthur. Et puis soudain, une rencontre. Une femme. Et j'ai compris que c'était mon Unique. Athenodora.


Grèce, vers 1150 avant Jésus Christ
Being human always points, and is directed, to something or someone, other than oneself - be it a meaning to fulfill or another human being to encounter.
Nous étions retournés en Grèce, sur mes terres d'origine. J'avais souhaité montrer à Athenodora d'où je venais, pour qu'elle comprenne ce que j'étais devenu. Nous en avions profité pour nous marier devant les dieux, afin de ne former qu'un, pour l'éternité. Les terres que j'avais autrefois habitées étaient ravagées, et un nouvel ordre avait émergé. Le commerce avec mes maîtres du temps de mon esclavagisme était florissant. Pour résoudre la guerre, rien de mieux que le commerce, selon ma douce.

C'était là que nous les avions rencontrés. Deux hommes, de notre race, fiers et puissants. Et avec des capacités hors du commun. L'un d'eux nous avait souri en murmurant que notre relation était destinée à être, et l'autre avait attrapé ma main avec un sourire dérangeant. Marcus et Aro. Ils s'étaient présentés comme un clan. Volturi. Leur idée de domination m'avait plu. Et ma soif de vengeance leur avait plu, apparemment. Nous avions décidé de nous associer, de devenir frères et sœur, afin de devenir un clan plus puissant, et éventuellement détrôner les hommes de la Dacie. Nous allions comploter et nous agrandir...


Grèce, vers 1100 avant Jésus Christ
The ability to change constantly and effectively is made easier by high-level continuity.
Nous avions continué notre existence. La sœur d'Aro nous avait rejoints, changée par Aro lui-même. Didyme avait séduit Marcus, c'était son Unique. Nous étions désormais deux couples avec un bonheur quasiment parfait. Puis Sulpicia était arrivée. Elle avait capturé le cœur d'Aro. Une triade parfaite. Tout nous paraissait à notre portée, désormais.


Toscane, vers 1000 avant Jésus Christ
I grew up with lots of anger, frustration, and violence in my heart.
Nous n'étions plus que cinq. Didyme et Marcus ne voulaient plus rester dans notre plan. Alors Aro et moi avions pris les devants. Nous avions comploté secrètement, afin que Marcus reste avec nous. Et Aro avait éliminé sa sœur. Marcus était resté avec nous. Quasiment apathique, certes, mais il était avec nous. Sauf que sa réaction nous faisait quelque peu peur... si jamais nos compagnes respectives venaient à périr aussi, allions-nous finir comme lui, aussi apathiques et inutiles ?

Afin de préparer notre prise de pouvoir, nous avions décidé de repartir chez les Étrusques. La civilisation avait quelque peu changé depuis mon dernier passage, mais je savais toujours parler et m'intégrer dedans. Nous avions décidé de créer une ville, notre ville, notre centre de pouvoir. Et nous avions décidé de la nommer Volterra, en hommage à notre nom de clan. Ces petits prétentieux de la Dacie n'avaient qu'à bien se tenir...


Roumanie, vers 500 après Jésus Christ
The triumph can't be had without the struggle.
Nous avions créé plus de nos semblables, afin d'accroître notre pouvoir. Chelsea, Felix, Corin, et d'autres sans importance. Nos membres avaient des capacités spéciales, comme Aro et Marcus. Comme la pauvre, si regrettée Didyme. Nous avions progressé dans notre projet. Et nous avions donc lancé la guerre contre les coqs de Dacie. Elle avait été longue, sanglante, et cruelle. Nous avions perdu des gardes. Heureusement, nos femmes avaient été mises à l'abri, grâce à Corin et Chelsea. Mais nous avions gagné. Il ne restait Stefan, Vladimir et sa compagne. Nous avions réussi. Il ne nous restait plus qu'à nous établir en temps que leaders du monde surnaturel.


Volterra, vers 900 après Jésus Christ
Government is an association of men who do violence to the rest of us.
Depuis notre triomphe sur les anciens monarques, nous n'étions pas restés sans rien faire. Nous avions statué, et créé des lois afin de rendre le monde vampirique secret. Notre règne était établi. Nous avions également interdit les enfants immortels, cette peste qui menaçait notre monde et notre secret. C'était notre maître mot, à présent. Le Secret.

Deux nouvelles recrues nous avaient rejoints, également. Transformées par Aro lui-même. Alec et Jane, des jumeaux doués. Ils étaient jeunes, très jeunes. A la limite des enfants immortels. Aro avait voulu attendre le plus longtemps possible, mais il avait été contraint d'intervenir avant que les deux adolescents ne se fassent brûler sur un bûcher de sorcières. Désormais, nous étions invincibles.


Volterra, vers 1000 après Jésus Christ
In times of great stress or adversity, it's always best to keep busy, to plow your anger and your energy into something positive.
Nous avions travaillé dur, très dur, afin de rendre notre monde le plus discret et le plus sûr possible. Nous avions dû nous heurter à des protestations, à des tentatives des satanés Roumains de nous reprendre le pouvoir. Mais sans aucun succès. Nous étions forts, nous étions intraitables, et nous n'accordions jamais de seconde chance. Le compagnon de Chelsea nous avait rejoint, même s'il n'était pas très intéressant, Afton avait été accordé à notre garde favorite par Aro.

J'avais également dû faire faire à une attaque très violente. Le même genre de créature qui avait assassiné Velthur. Un loup-garou, qui avait bien failli me tuer. J'avais eu la peur de ma vie. Être immortel et frôler la mort... je ne voulais jamais plus vivre cette situation. Alors j'avais fait pression sur Aro pour lancer la chasse à ces saletés de bestioles puantes. Et il avait cédé. Elles étaient dangereuses pour nous, comme les enfants immortels.


Volterra, vers 1715 après Jésus Christ
Power frees us from the chains of conformity.
Les années avaient passé, impitoyables aiguilles avançant sans s'arrêter. Nous avions continué notre travail de protection, tout en nous assurant le pouvoir absolu. Heidi était venue nous rejoindre, grâce à notre stratégie bien rodée d'attaque des clans dotés d'individus intéressants et spéciaux. Et Renata s'était jointe à nous, devenant ainsi la garde personnelle d'Aro. Il consentait à nous la prêter de temps à autres, lors de missions particulièrement dangereuses, mais elle restait exclusivement attachée à lui. Chelsea faisait bien son travail... Démétri s'était également joint à nous. Ce traqueur talentueux était unique en son genre, et le plus puissant existant. Nous n'avions eu aucun mal à le voler à Amun.

Un étrange individu était notre invité permanent, actuellement. Un dénommé Carlisle Cullen. Tout jeune vampire, il avait entendu parler de notre politesse et de notre raffinement, et s'était rendu sur le continent. Aro était intrigué par ce jeune freluquet. Carlisle refusait en effet de se nourrir d'humains, comme tout vampire normal, et préférait se gorger du sang d'animaux. Un original, sans aucun doute. Personnellement, j'étais persuadé que sa faiblesse allait finir par avoir raison de lui, et qu'il mourrait dans les décennies à venir... Néanmoins, il était grandement cultivé, et nos conversations portées sur les arts étaient enrichissantes. Son destin était incertain, c'était le moins que l'on puisse dire...


Texas, vers 1840 après Jésus Christ
There is no substitute for hard work. Never give up. Never stop believing. Never stop fighting.
Carlisle était reparti. Nos différences d'opinion avaient fini par être trop importantes pour continuer à vivre ensemble. Mais il restait un ami des Volturi... tant qu'il ne faisait rien contre les règles. Il restait un solitaire, jusqu'à présent, mais nous savions qu'il souhaitait avoir un compagnon. Comme Velthur avait voulu un compagnon, à l'époque. Les mœurs avaient changé, depuis, mais le besoin d'une présence, non.

Aro et Marcus continuaient à régner depuis Volterra. Pour ma part, je préférais l'action. Je restais un soldat, au final. Un soldat puissant, en haut de la ligne de commandement, mais un soldat tout de même. J'avais besoin d'action pour garder un moral à peu près convenable, en plus de Corin et son talent. Cette fois, c'était en Amérique, dans les états du Sud où régnaient des guerres dévastatrices de territoire. Les armées de nouveaux-nés attiraient beaucoup trop l'attention, il fallait nettoyer tout ça. Alors j'étais parti avec la garde pour éliminer les armées voyantes, et liquider les vampires avides de pouvoir.


Volterra, 1987 après Jésus Christ
A ruler makes use of the majority and neglects the minority, and so he does not devote himself to virtue but to law.
Le temps avait passé, une nouvelle fois. Nous avions des nouvelles lointaines de Carlisle, notre ami. Il avait trouvé des personnes dignes de son intérêt, et avait créé ce qu'il appelait sa famille. Peuh, c'était son clan. Il n'était pas encore mort de son régime si étrange, ce qui intriguait sans limite Aro. Je m'inquiétais de son clan grandissant, personnellement... Ils étaient à présent sept, c'était un clan d'importance. Surtout que selon les rumeurs, ils étaient dotés de pouvoirs spéciaux... Aro les voulait dans sa collection.

La loi était dure, mais c'était la loi. Alors lorsque nous avions découvert une fillette transformée, mon sang n'avait fait qu'un tour. Ce Silas Evenson était complètement inconscient. Il arguait qu'elle était adolescente, bien assez âgée pour se maîtriser, mais elle était trop jeune. C'était inscrit. Alors nous avions éliminé la fille, et l'homme était reparti avec un avertissement de se faire très discret.


Forks, 31 décembre 2006 après Jésus Christ
Nations, like individuals, are punished for their transgressions.
Ces Cullen... Ils seraient notre perte. Je le sentais. J'avais espéré pouvoir les anéantir, mais Aro avait été faible. Il avait cédé. Et ils repartaient tranquillement, à neuf, sans aucun souci. Alors même qu'ils étaient avec une hybride dangereuse, et des loups soit-disant modificateurs. Une honte. Ils auraient ce qu'ils méritent. Un jour. J'allais prendre mon mal en patience.


Volterra, 2019 après Jésus Christ
In politics, there is only one crime that is unforgivable - showing weakness.
Aro n'avait toujours pas décidé de se lancer à la poursuite des Cullen. Il était faible. Je savais bien que Chelsea nous liait tous à lui, mais je ne pouvais m'empêcher de ronger mon frein. J'abusais de plus en plus du pouvoir de Corin. Athenodora tentait de m'apaiser, mais sans succès. Ma colère grondait, discrète mais présente. Velthur me manquait. La simplicité de ma vie d'avant Aro me manquait.

London, 2022 après Jésus Christ
Dieu merci, Aro avait fini par m'écouter, et il avait accepté de se rapprocher des Cullen pour garder un oeil dessus. J'étais peut-être paranoïaque, mais au moins, nous en aurions le coeur net. Les Volturi se situaient désormais à London, une ville étrange mais charmante, au Canada. Toute cette verdure me faisait penser aux champs de mon enfance... Oui, j'étais bien ici.