Présent | Grande Place | Blackstone 2026
ft. Caius Volturi

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Ce n'est pas le soleil qui m'as réveillée ce matin. Loin de là puisqu'il faisait gris et sombre dehors malgré le début de journée. Probablement froid aussi, mais je ne le ressens pas, alors rien ne sert de trop s'habiller chaudement. Je suis partie après avoir dit à Hope et Elijah que j'allais courrir un peu dans les bois qui nous entoures.

Je dois avoir courru une bonne heure avant de retourné vers les rues de la ville de Blackstone. Cette course matinale avait été un bon défouloir pour cette frustration d'être prise au piège dans ce monde-prison. Pris dans une cage aux barreaux invisibles mais bien présents. Cette frustration, tout le monde l'éprouve, sans exception. Pas besoin de le crier sur tout les toits. Juste à observer les interactions entre chacun des habitants. Le moindre désaccord mène à une baston général, la moindre petite chose agréable devient une énorme fête. C'est à la fois intriguant et ridicule.

Tout en étant plongée dans mes pensées, je me diriges vers un point plus bondé de la ville. La grande place. Si je compare à chez nous, en Nouvelle-Orléans, je dirais que ca pourrait presque ressembler au Vieux-Carré. Tout aussi plein de gens, autant humains que tout le reste des espèces surnaturels qu'on ne peut imaginer exister. À l'exception qu'ici, il semble y avoir plus d'humains qui savent déjà qui nous sommes. Ceux qui ne le savent pas ont probablement eu la mémoire effacé par un ou plusieurs vampires, à une ou plusieurs reprises.

Une fois sur la place principale, je prends place sur un banc un peu à l'écart de la foule et observe les passants. Les odeurs qui s'entremêlent alors que les gens passe les uns aux côtés des autres, c'est impressionnant. Les humains n'en ont aucune idée, mais tous et chacun ont une odeur bien à eux, en plus de celle relié à l'espèce. Je les sentait déjà lorsque j'étais uniquement louve, mais depuis que je suis hybride, je dois avouer que mes sens se sont encore davantage développés.

D'ailleurs une nouvelle odeur vient envahir mes narines. Je n'ai pas senti cette odeur autre part que prêt de ce grand manoir sur une rue éloignée. Mes sens sont maintenant en alerte. J'ignore encore à qui elle appartient, mais je le découvrirai bien assez tôt. Je me lève du banc pour me rapprocher du stand qui semble servir du café. Pourquoi pas m'en autoriser un? Et puis au milieu de la foule, je peux observer autour de moi en étant plus subtile que sur un banc à l'écart, comme une voyeuse. Si j'ai un peu de chance, l'odeur des autres couvrira également la mienne.

- Vous allez prendre?

Je me retourne, c'est à moi de commander.

- Un petit café, noir.

Rien ne sert d'y mettre sucre ou crème, je ne les goûterait pas de la même manière de toute façon. Alors que je m'éloigne du mobile à café, je continue d'observer, pour remarquer une autre personne qui semble s'adonner au même hobby que moi. L'observation peut paraître étrange aux yeux de ceux qui sont épillés, mais pour les observateurs, c'est une façon d'en apprendre beaucoup avant même d'ouvrir une conversation.

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Je bouge encore de place, afin de mieux voir ce que l'homme semble épier. Alors que mon regard croise le sien, je me retiens de froncer les sourcils puis détourne les yeux quelques secondes. Grillé! Après avoir changé de sible à observer, j'ai l'impression encore d'être observé. Regardant autour de moi à nous, je croise encore une fois le regard de l'homme. Cette fois je fronce les sourcils, sans retenue. Je suis moi-même nettement épiée.

Je souhaite voir si mes doutes sont réels. Je bouge encore d'endroit, cette fois pour me déplacer vers un endroit plus isolé de la grande place. Tentant de voir si je retrouve cette homme que j'ai peut-être semmé, je me rends compte que je ne le vois plus.
Deux possibilitées;
1- J'ai réussi à ne plus être dans son champs de vision.
2- C'est ce qu'il veut que je crois et m'épit toujours.

Je m'appuie comme le mur de brique à ma gauche en continuant de chercher des yeux si je ne le vois pas jusqu'à entendre des pas léger derrière moi qui me fond faire volte-face. Je tombe face-à-face avec un homme, probablement pas humain vu la facilité qu'il a eu à me suivre, aux cheveux blonds. Il est habiller de vêtements sombres qui semble à demi ancien...

- Je peux vous aider?

Mon ton se veut plus sec que prévue, dû à l'irritation de me faire avoir à mon propre jeu d'observation. J'ai plutôt l'habitude d'être le chasseur, pas la proie traquée. Je suis méfiante, avec raison.

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Son ton est aussi arrogant que son air hautain alors qu'il me demande "ce" que je suis. J'hausse à mon tour un sourcil puis plisse les yeux en penchant légèrement la tête sur le côté, pensive. Mon instinct me crie de garder une certaine distance entre nous deux. Son physique me rappelle une description que la vampire que j'ai rentrée dans le passé, Esmée, m'avait raconter au sujet des Vampires qui se prennent pour des Rois.

- Je ne suis pas certaine que ce soit une chose qui se demande aussi directement.

Risqué de confronter une personne dont on ignore complètement tout? Probablement. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure. Et puit je connais un peu de chose sur lui. Très peu. Mais c'est déjà plus que ce qu'il connait sur moi. Et apparement il souhaite en apprendre plus sur mon espèce. J'en déduis qu'il n'a pas encore rencontré Klaus. Je recule d'un pas seulement. Ce n'est pas beaucoup mais ca me permet de le regarder plus attentivement. Il est assez grand et élancé. Blond avec des iris rouge. Son regard a quelque chose de fascinant, certe. Mais ce n'est pas très discret.

- Comment faites-vous pour ne pas vous faire remarquer avec un regard aussi voyant.

Je pince les lèvres, dans mes réflexions. Puis je reprends, relevant la tête, plus déterminé que jamais.

- Dites-moi... Quels sont vos théories?

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Il est vrai que la politesse ne semble pas au rendez-vous. Je suis troublé par le vampire. Il dégage une forte assurance, dans sa posture et dans son ton de voix. Quant a sa réponse cocernant les humains qui pourraient voir ses iris rouge sang, je ne peux retenir un grimace lorsqu'il en parle comme étant de simple sac repas sur pattes. Il va de soi qu'ils son essentiel à notre alimentation. Du moins pour le côté vampirique. Quoique maintenant que je l'ai vu, il a été prouvé que les vampire pouvaient très bien vivre avec du sang animal. Ce n'est pas pire que de chasser sous forme de loup...

Lorsqu'il me fait par de ses théories, je l'écoute avec attention, fronçant légèrement les sourcils lorsqu'il me parle d'aberration bestiale. Puis il parle d'hybride. J'hausse les épaules de façon non-chalante et penche la tête un peu sur le côté pour montré mes propres iris qui s'illumine comme lorsque la transformation en louve se met en marche, puis ils redeviennent normal alors que je me redresse pour m'adosser à nouveau contre le mur de brique.

- J'ai cru comprendre que ce que vous appelez des aberrations bestiales, sont des loups géants... On pourrait dire que ma version de l'animal est plus discète lorsqu'un humain le croise. Et le côté vampirique, vous l'avez bien sentie.

Je m'arrête de parler quelques secondes avant de reprendre.

- Hybride est effectivement un terme qui pourrait être employé.

Je l'observe. C'est fou comme les vampires s'entêtent à garder leurs réactions à l'intérieur. Son visage me semble de marbre. Je repense à nous de ma discussion avec Esmée. Il me semble qu'elle m'as bien parlé de l'un de ces Pseudo Rois Vampires qui leurs rendaient particulièrement la vie compliquée. Tout comme aux loups de sa région d'origine. Avant de reprendre la parole, je tente de ravaler tout air bornée naturel de ma part.

- Bien que chez l'humain cette question ne soit pas des plus polie, et que nous avons dépasser le stade de la politesse, chez les vampires c'est presque une fierté... Quel âge avez-vous? Vampiriquement parlant.

C'est un fait qui m'intrigue réellement. Les plus vieux vampires que je connaissent sont ceux de la famille Originel. À ma connaissance, il n'y a pas plus vieux ou puissant.