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    La dernière solution
    Caroline & Klaus
    Je ne pouvais pas faire autrement que demander son aide. Mes jumelles étaient vraiment en danger. Leur oncle avait fini par se libérer du monde-prison créée l'année dernière pour sauver mes filles.
    Kai, le fameux Kai Parker. Il a été banni de la congrégation des Gémeaux pour avoir tué la plupart de ses frères et sœurs. Il était déterminé à se venger de sa famille en tuant les derniers représentants de la Congrégation et donc Lizzie et Josie, mes filles. Kai étaient à chaque fois plus puissant et personne ne pouvait l'arrêter. Alaric, le père de Lizzie et Josie, passait ses jours et ses nuits à trouver des solutions pour protéger ses filles. Mais Kai était devenu trop puissant. La seule solution était un Originel, le grand Klaus Mikaelson.
    Je redoutais vraiment sa réaction, je ne savais pas s'il pouvait vraiment nous aider et si vraiment il le voudrait. La dernière fois que j'avais voulu de son aide, il était introuvable. J'avais vraiment peur pour mes filles. Moi, simple vampire, je ne savais même plus comment les protéger.

    Je finis par composer son numéro, en priant pour qu'il réponde. Je me voyais mal parler de tout cela sur un répondeur, il fallait qu'on se parle directement.

    Klaus !

    Il répondit enfin après une longue attente.

    Je sais que ça fait quelques temps que l'on ne s'est pas parlé mais si je t'appelle c'est vraiment que ... c'est important. Il s'agit de vie ou de mort.

    Je lui expliqua les menaces qui flottaient sur mes filles. Il m'écouta attentivement, sans dire un mot. Derrière mon téléphone, je grimaçais.

    Nous avons cherché toutes les solutions possibles, Kai est de plus en plus forts et nous ne sommes plus assez forts pour les protéger. Penses-tu pouvoir faire quelque chose ?, dis-je fébrilement.
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    La dernière solution
    Feat Caroline Forbes

    Cinq ans. Ça m'a paru si long. Compte tenu de la détention, de la torture et de la solitude, j'ai su trouver quelques moments de réconforts, pour tenir. C'est grâce à eux que je suis de retour, moi Klaus Mikaelson.


    Ambre, la tête posée sur mon torse ferma les yeux. Je me laissai transporter par la passion que je vécus. Je glissai sa brune chevelure entre mes doigts. Adossé contre la tête de notre lit, je ne bougeai pas, contemplant longuement la magnificence de ma moitié qui s’endormit peu à peu que les minutes s’écoulèrent. Un léger sourire apparut sur mon visage quand, dans son sommeil, Ambre resserra son étreinte. A mon tour, je fermai les yeux, et me laissai emporter dans un profond sommeil…

    Marcel s'approche de moi, la Lame de Papa Tunde en main. Il me l’enfonce droit dans le cœur. Je crie, agonisant de douleur, puis je suis fait prisonnier par tous mes ennemis venus assister à mon jugement final. Marcel m'emprisonne à l'intérieur d'un mur qu’il rebouche avec des dalles de pierres...

    J’ouvris les yeux. Toujours adossé contre la tête de lit, je constatai que le jour commença à se lever. Je soulevai le drap et cherchai mes vêtements sur le sol. Toujours endormie, Ambre fit tomber le drap, dévoilant son corps nu. Je contournai le lit et la recouvrit avec le drap. Je l’embrassai tendrement sur la joue et quittai la chambre.

    Tous les résidents de la maison dormirent toujours, même Hope. Je me rendis dans le salon où je m’assis sur le canapé près de la cheminée qui continua à crépiter. Je pris la bouteille de bourbon posée sur la petite table devant moi et but une gorgée en fixant la braise. A l’extérieur, le temps se gâtait de plus en plus. La pluie torrentielle qui tomba, martela sur les vitres de la pièce et je repensai à tant de choses qui me turlupina : mon départ précipité de La Nouvelle-Orléans, ma nouvelle vie dans une autre ville, mais surtout un manque de Marcel, mon fils que j’eus eu adopté et pris sous mon aile alors qu’il était qu’un enfant. Toutefois, tout parut si différent, aujourd’hui : celui que je considérai comme mon propre fils avait finalement décidé de se retourner contre notre famille… sa famille pour de multiples raisons qui le poussèrent à agir de la sorte. Je ne pus le nier.

    Le tonnerre retentit. Je chassai de mon esprit toutes mes pensées quand quelqu’un entra dans la pièce Ce fut Ambre, enveloppée d’une robe de chambre. Elle se joignit à moi, et m’enlaça de ses bras. Alors que nous échangeâmes un baiser passionné, mon téléphone se mit à sonner. Je laissai le téléphone sonner et poursuivis notre baiser, jusqu’à ce que la sonnerie ne commence à m’agacer. Je m’éloignai donc à contrecœur de l’étreinte de Ambre, puis répondis à l’appel d’une très ancienne connaissance. Quand je vis le nom de mon interlocuteur, j’en oubliai quasiment mon mécontentement et m’exclamai.

    - Bonjour, Caroline ! dis-je avec un grand sourire. Il y a bien longtemps que…

    Mais je ne pus achever ma phrase. Caroline, semblait être dans l’urgence au son de sa voix. Je me tus et l’écoutai parler d’un Kai qui la menacerait, elle et ses deux petites filles. Et moi seul pouvait lui apporter de l’aide. Je me redressai subitement. Ambre, qui se tint à mes côtés, me suivit dans mon geste, l’air inquiète ; elle sembla prendre part à la conversation en écoutant ce que Caroline me raconta. Je levai les yeux vers ma dulcinée et lui caressai sa jambe posée sur mes genoux, puis…

    - Je suis content que tu m’aies appelée, Caroline, lui répondis-je calmement. Tu peux toujours compter sur moi, quelque soit les circonstances. Il ne te sera fait aucun mal, à toi et à tes deux petites filles. Pas tant que je serai de ce monde. Je te fais la promesse que nous seront très vite à Mystic Falls. N’hésite pas à me rappeler en cas de besoin.

    Je raccrochai. L’air pensif, je m’enfonçai sur le fauteuil. Ambre m’enlaça de ses bras et chercha à me faire changer les idées en me caressant le torse de ses douces mains. Mais sachant Caroline en danger, je me préoccupai de son sort. Bien sûr, Ambre fut celle dont je me préoccupai le plus et je me devais faire la part des choses : une promesse faite à une très vieille connaissance, il me fallut l’honorer pour rester dans son cercle de contact. Mais rien, à cette heure-ci, ne put me permettre de voyager jusqu’en Virginie ; Hope dormit toujours et pour rien au monde, je ne me priverai de sa présence.

    Je rangeai mon téléphone dans ma poche. Je passai ma main à l’intérieur du peignoir de Ambre et lui souris. Nous quittâmes le salon et montâmes dans notre chambre dans l’espoir de faire perdurer notre amour…

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    Caroline & Klaus

    Je n'étais pas du genre à demander de l'aider encore moins à Klaus Mikaelson. Il n'était pas du genre à rendre des services gratuitement, il fallait toujours des contreparties. Pactiser avec un Originel tel que Niklaus Mikaelson était considéré par certains comme pactiser avec le diable. Pendant un temps, c'est vrai qu'il n'avait rien d'un homme tendre, je le voyais plus comme une brute sanguinaire et sans cœur. Il a essayé de me faire changer d'avis, mais ma vie était ici et la sienne et c'est ainsi que nos chemins se sont séparés.

    J'étais heureuse de l'entendre au téléphone, nos contacts se faisaient rares mais il y avait toujours une tendresse entre nous. Quand il m'assura que je pouvais compter sur lui, je leva les yeux au ciel et soupira de soulagement.

    Merci infiniment Klaus ! Tu n'as pas idée à tel point je suis soulagée.

    Je savais que je pouvais compter sur lui, c'était un homme de paroles et il a été généreux pour la construction de l'école Salvatore. Il n'aurait pas fait ça pour nous laisser tomber à la moindre occasion. Sur cette bonne nouvelle, je posa mon téléphone sur la table de la cuisine et rejoint Ric, il était dans la chambre des filles. Je m'arrêta dans l'embrasure de la porte pour les observer. C'était la vie de famille idéale, mes filles jouant avec leur père, elles semblaient si innocentes que je ne supportais pas l'idée que des menaces pesaient sans cesse sur elles. Alaric aperçu ma présence et me rejoignit.

    - Tu l'as appelé ? demanda t-il inquiet.

    - Oui, il accepte de nous aider, c'est un très bonne nouvelle non ? dis-je avec un large sourire.

    - Bien sûr, même si j'aurais préféré ne pas faire appel à lui. Ce sont mes filles, je devrais pouvoir les protéger sans aide extérieure.

    Je posa ma main sur son bras.

    - Ric, ce sont nos filles et nous ne sommes pas seuls. Tant que Kai sera une menace, elles n'auront jamais une vie tranquille.

    - J'aimerais tellement que Jo soit là, elle saurait quoi faire.

    Cela me faisait de la peine de voir Ric comme cela. Il faisait son possible pour offrir une vie paisible à nos filles mais il se sentait impuissant. Je me pris dans mes bras.
    - Je sais Alaric. Ca va aller, on va trouver une solution. Et si la seule solution c'est Klaus, il ne faut pas s'en vouloir.

    - Je crois que ... j'ai besoin de repos, je vais dans ma chambre, tu peux t'occuper des filles ?

    - Tu en as bien besoin, repose toi, je m'occupe d'elles.

    Je rejoignis Lizzie et Josie dans leur chambre. Elles jouaient aux poupées.
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    La dernière solution | Caroline & Klaus Empty La dernière solution

    Dim 15 Avr - 17:43

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    Feat Caroline Forbes

    Cinq ans. Ça m'a paru si long. Compte tenu de la détention, de la torture et de la solitude, j'ai su trouver quelques moments de réconforts, pour tenir. C'est grâce à eux que je suis de retour, moi Klaus Mikaelson.


    Le jour était à son zénith lorsque Klaus et Ambre arrivèrent dans leur chambre. Ils fermèrent la porte à double tour quand quelqu’un frappa à la porte. Ambre se rhabilla aussitôt, attachant solidement la ceinture du peignoir, tandis que Klaus rouvrit la porte. Hope se tenait devant, son nounours à la main.

    - Je vous ai entendu rigoler, dit-elle aussitôt en voyant la réaction de son père.

    Klaus s’accroupit et lui prit ses mains et la rassura comme il le put.

    - Je suis vraiment désolé, ma puce, répondit-il simplement. Nous nous sommes réveillés assez tôt et nous avons eu envie de…

    Il regarda Ambre qui semblait gênée par la situation, puis sourit.

    - Disons que… j’ai trouvé Ambre dans la cuisine et que nous avons parlé… même parlés très fort apparemment.

    - Vous êtes amoureux ? demanda soudainement Hope en remarquant la robe de chambre que portait Ambre. Je ne suis pas bête, papa ! J’ai sept ans et je ne suis pas idiote ! Puis, Ambre est gentille avec toi.

    Klaus sourit, puis se retourna de nouveau vers Ambre. Cette dernière trop gênée pour rester dans la pièce, choisit de laisser le père et la fille ensemble. Elle prépara ses affaires de toilette, passa derrière Klaus et lui chuchota à l’oreille de venir la rejoindre dès qu’il en aurait fini. Un léger sourire aux lèvres, il la regarda s’éloigner, puis fermer la porte de la salle de bain.

    - Elle t’aime vraiment beaucoup, déclara la jeune fille. Et elle est vraiment jolie. Pourquoi est-ce qu’elle porte le peignoir de tante Rebekah ?

    - Et si nous descendions manger quelque chose ? ajoutait-il en la soulevant du sol pour la porter sur ses épaules. Une petite fille ne devrait jamais poser autant de questions de la sorte. Et encore moins, sur un sujet qui ne la regarde surtout pas, conclut-il en empoignant la poignée de la porte.

    Quelques instants plus tard, tous deux étaient dans la cuisine ; Hope assise sur une chaise, attendait son bol de céréales que Klaus était en train de lui préparer. Mais son téléphone se mit à vibrer et à sonner. Caroline le remerciait une fois de plus par message vocale. Puis un autre apparut après celui de la blonde de Mystic Falls. C’était Ambre qui s’impatientait. Quand Hayley fit son entrée, Klaus la prit à part et lui fit un rapport concernant l’appel de Caroline. Il lui raconta alors qu’elle et ses deux petites filles étaient en danger que le seul qui était dans la possibilité de lui venir en aide était lui. Quand il eut terminé, il les invita à le suivre, elle et Hope. Puis, il s’en alla sans se retourner vers Hope.

    - Ne fais pas attention, maman ! dit aussitôt Hope lorsque Klaus partit. Il est tellement amoureux qu’il a oublié de beurrer ma tartine. Mais ce n’est pas grave, car je préfère quand tu le fais, toi, conclut-elle en lui tendant une tranche de pain, un sourire au coin de ses lèvres.

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    Caroline & Klaus

    Cela faisait déjà quelques années que je n'avais pas parlé à Klaus, 4 ans environ. Il avait gracieusement accepter d'aider Stefan à fuir la grande chasseuse de vampires, Rayna. Les choses avaient tellement changés depuis cette époque. J'avais tant perdu depuis la dernière fois où il a foulé Mystic Falls. Je ne pensais pas qu'il accepterait de m'aider après tout ce que nous avions traversé. Il a sa vie à présent à la Nouvelle-Orléans, auprès de sa famille avec son lot de soucis aussi.
    Même si la vie nous avait séparé, nous étions devenus parents et nous marquons un point d'honneur à protéger nos progénitures. Je pense que lui aussi aimerait que sa petite Hope ait une vie comme toutes les filles de son âge en tout cas je refuse de perdre mes petites filles, elles ont traversés tellement d'épreuves bien avant leur naissance et maintenant elles sont plus en danger que jamais. Elles sont encore jeunes pour tout comprendre et c'est mon rôle, et celui de Alaric de les protéger au mieux. Si je dois donner mon âme au diable pour assurer la protection de mes princesses, je le fais sans réfléchir.
    Les cris de Josie me réveilla de mes songes. En un éclair, je retourna dans leur chambre.
    La fenêtre était brisée et Kai se tenait, à genoux devant les filles avec son sourire sadique que tout le monde lui connaissait. Josie avait reconnu son oncle. Je leur avais expliqué un jour qu'il ne devait s'approcher d'elles. Lizzie et Josie étaient mortes de peur. Il leva la tête en me voyant arrivé.
    - Que fais-tu ici ?
    - Je n'ai pas le droit de rendre visite à mes nièces adorées ?
    - Je crois que tu n'es pas le bienvenue. Les filles venaient me rejoindre.

    Les filles mes rejoignirent et je les mis derrière moi.
    - Ah tu parles du sort pour me tenir éloigner des filles ? Hummm, notre chère Bonnie devrait réviser ses cours.
    Il s'approcha de moi et caressa ma joue.
    - Et toi, douce Caroline, tu devrais savoir depuis le temps que rien ne m'arrête.
    - Ne me touche pas et je t'interdis d'approcher mes filles.

    Je somma les filles de rejoindre leur père, ce qu'elles firent sans se faire prier.
    - Ohhhh Caroline, ce n'est pas beau de mentir. Savent-elles que j'ai plus de sang en commun que toi avec elles ?
    A ces mots, mon instinct de vampire se réveilla, je bondis sur lui, agrippa son cou et le plaqua contre un mur.
    - Le sang ne fait pas tout, tu as décimé ta propre famille. Tu n'as aucun droit sur Lizzie et Josie.
    - Tu sais que tu es sexy quand tu t'énerve ?
    - Ne touche plus à mes filles; tu as compris ?
    - Sinon quoi, douce Caroline ? Enfin douce, ce n'est pas le mot approprié ...

    Je l'envoya valser à travers la pièce.
    - Pars vite d'ici, c'est un conseil.
    Alaric venait d'arriver une arbalète à la main. Kai se releva toujours avec son sourire narquois.
    - Ohhh Alaric, quelle bonne surprise. C'est bon, la réunion de famille peut commencer. Où sont passés les filles ?
    - Elles préfèrent rester loin de toi.

    Kai fit face à Alaric.
    - Ce sont elles ou toi ?
    - Sors d'ici tout de suite et ne reviens plus jamais.
    - Il ne faut jamais dire jamais. Pour un professeur, tu n'es pas très cultivé. Depuis que Jo est parti, tu te ramollis mon pauvre vieux.
    - Laisse Jo en dehors de ça.
    - Bon, bon, bon ... vu que l'ambiance est glacial ici et que je n'ai pas le droit de voir ce qui me reste comme famille. Je vais m'en aller.

    Kai s'assit sur la fenêtre.
    - Au fait, ne vous en faites pas je reviendrais, la famille Parker mérite d'être réunie. Nous voulons tous que cette histoire de Confrérie s'arrête. Je reviendrais faire le nécessaire.
    Kai se volatilisa. Ma colère retomba et Alaric posa son arme.
    - Ca va ? me demanda t-il.
    - Oui, ça peut aller. Et les filles ?
    - Elles sont cachés sous mon lit, je leur ai dit de sortir sous aucun prétexte.
    - Je vais aller les voir.

    Je me rendis dans la chambre d'Alaric. Il avait posé sur la table de chevet une photo des filles et moi quand elles étaient encore bébés. Elles semblaient si innocentes sur cette photo et nous étions tous les quatre si heureux. Je m'accroupis et plongea ma tête sous le lit.
    - Mes chéries, c'est maman, vous pouvez sortir, il n'y a plus rien à craindre.
    - Le vilain monsieur est partit ?
    - Oui il est partit et ne reviendra plus.

    Elles sortirent de leur cachette, je m'assis pour qu'elles puissent se blottir dans mes bras.
    - Papa et maman font tout pour qu'il ne revienne plus vous embêter. Je vous le promet.
    Alaric était là dans l'embrasure de la porte, l'air inquiet. Je le regarda tout aussi inquiète.
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    Feat Caroline Forbes

    Cinq ans. Ça m'a paru si long. Compte tenu de la détention, de la torture et de la solitude, j'ai su trouver quelques moments de réconforts, pour tenir. C'est grâce à eux que je suis de retour, moi Klaus Mikaelson.


    LLe lendemain matin, Klaus se leva de bonne heure. Dehors, la pluie qui tombait s’arrêta aussitôt lorsqu’il quitta la maison de Ambre. Tandis qu’il traversait le jardin inondé, la chambre de Ambre s’éclaira. Il aperçut une ombre bougée sur le plafond de la pièce et attendit que la jeune femme le rejoigne. Quelques instants plus tard, Ambre apparut sur le seuil de la porte, en sous-vêtements. Klaus l’observa profondément et regretta l’idée qu’il avait de la quitter. Tout son être allait lui manquer terriblement, il le savait. Mais avec sa promesse faite à Caroline Forbes, il ne pouvait se résoudre à l’ignorer tant il connaissait la raison de sa venue.

    Il s’approcha de sa bien-aimée et la serra contre lui. Puis, après l’avoir embrassé, il se détacha d’elle et fit un pas en arrière, ne la quittant pas du regard.

    - Nous nous retrouverons très vite, ma douce, dit-il alors qu’il parvenait à rejoindre le trottoir. Je te fais la promesse solennelle que très vite, je serai de retour dans tes bras et que nous pourrons continuer à se faire des câlins. Je te téléphonerai le plus souvent possible. Je t’ai également laissé l’adresse de ma maison si jamais tu souhaites venir me rejoindre durant mon séjour. Tu y trouveras également, le double des clés. Je t’aime, mon amour !

    Et il disparut dans un le brouillard du matin, laissant derrière lui, Hope, qui était bien entourée, et Ambre, l’élue de son cœur avec laquelle, il était prêt à donner sa vie.

    Quelques heures après avoir quitté Forks, Klaus retrouva un climat plus ensoleillé et plus chaleureux lorsqu’il arriva à l’entrée de Mystic Falls. Il y avait bien des années qu’il n’y avait pas mis les pieds et un souvenir particulièrement heureux remonta à la surface quand il observa la lisière des bois ; Caroline et lui avaient tous deux laissés leur désir prendre le dessus et avaient finis par coucher ensemble. Mais il valait mieux pour lui de ne pas en parler à Ambre, par respect.

    Après avoir franchi le panneau « Welcome to Mystic Falls », Klaus poursuivit sa route jusqu’à sa propriété. Et quand il fut arrivé, il retrouva enfin sa grande maison, désormais vide. Puis, il descendit dans la cave dans laquelle se trouvait une nichée de bouteille d’alcool. Il se saisit d’un Bourbon et le remonta.

    Quand il commença à s’installer sur l’un de ses fauteuils fétiches, quelqu’un sonna à la porte. Il attendit que ça se passe, mais quand l’invité insista, Klaus se leva et alla ouvrir au facteur qui se tenait là, une enveloppe à la main.

    - J’ai une lettre pour Klaus Mikaelson de la part de Caroline Forbes, annonça le facteur en lui tendant la lettre.

    Le facteur se retourna et remonta sur son vélo, puis reprit sa route. Klaus sourit et lut le mot que lui avait écrit Caroline. Mais c’était une adresse et le nom de l’école dont elle dirigeait qui figuraient sur le papier.

    Klaus resta un instant sans rien dire, sans bouger. Puis, il referma aussitôt la porte et quitta sa propriété pour se rendre à l’école de jeunes talents y trouver sa vieille connaissance, qui devait à ce moment même se trouver là-bas, à l’attendre.

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    Caroline & Klaus

    Le soleil commençait à disparaitre quand je rejoignis la chambre de Alaric. J'eus beaucoup de mal à les calmer mais je crois qu'elles avaient besoin d'être entouré. La venue de Kai les avaient grandement perturbés. Il était minuit quand elles finirent par s'endormir dans le lit d'Alaric. J'étais allongé à côté de Lizzie, mais impossible de dormir. Ric s'était installé dans un fauteuil qu'il avait installé près de la fenêtre. Il se leva pour voir si nous allions bien. Il constata avec soulagement que je ne dormais pas. Il me prit à parti sur le fauteuil.
    - Nous ne sommes clairement pas en sécurité ici, il faut qu'on parte.
    - Partir où Ric ? Tu crois qu'elles seront plus en sécurité ailleurs ? Et où exactement ?
    - L'Armurerie ?
    - Ah non, je ne retourne pas là bas avec elles. Tu sais comment elles sont là bas, elles sont incontrôlables. Elles sont trop jeunes pour maitriser tous leurs pouvoirs.
    - Oui mais ... nous serons mieux armés.
    Je les regarda dormir paisiblement.
    - Elles se sentent en sécurité ici, la venue de Kai les ont assez perturbé. Laissons-les au moins se reposer cette nuit, je t'en supplie.

    Il soupira.
    - Caroline ...
    Je n'avais toujours pas eu de nouvelles de Klaus, j'avais simplement eu à faire à sa boite vocale pour lui conter les derniers événements mais à présent il était trop tard pour le rappeler.
    - Bon, je te propose quelque chose. On va rester avec elles cette nuit et nous aviserons demain. Je rappellerais Klaus et nous trouverons bien une solution. Fais-moi confiance s'il te plait.

    Il hésita un instant.
    - Hummm, tu sais que je ne peux rien te refuser.
    Il sourit et s'allongea dans le canapé.
    - Rassure toi, tout va bien se passer.
    Je repartis me coucher. La nuit fut agitée pour les jumelles qui se réveillaient à tour de rôle en se demandant si nous étions toujours avec elles.
    A mon réveil, Alaric était déjà parti. Je traversa le couloir à sa recherche et j'entendais du bruit dans la réserve, c'était là où il entreposait les armes. J'ouvris la porte avec une certaine appréhension.
    - Ah, enfin Caroline.
    Alaric m'accueillit avec un large sourire. Il était en train de ranger des armes.
    - Qu'est ce que tu fais ?
    - Je suis passée à l'armurerie ce matin, et j'ai enfin réussi à ouvrir cette maudite porte.
    - Quelle porte ?
    - Hier je suis tombé sur une porte cachée, je ne savais pas comment l'ouvrir. Mais elle cachait des armes et de vieux manuscrits.

    J'avais toujours admirée Alaric quand il était animé par ses recherches. Il était impossible de l'arrêter et l'idée de trouver un moyen de se débarrasser de Kai, le motivait encore plus à les protéger.
    Je rejoignis les filles qui étaient encore endormis. Je déposa à chacune un doux baiser et Josie se réveilla.
    - Bonjour mon ange, comment vas-tu ce matin ?
    - Maman, nous allons partir ?
    - Si le vilain monsieur ne revient pas il n'y a pas de raison que l'on parte.

    Lizzie se réveilla à son tour.
    - Nous ne voulons pas partir. dirent-elles en coeur.
    Je caressa leurs cheveux.
    - Personne ne part en tout cas pas sans l'accord de maman. Maman commence à avoir faim, vous avez faim aussi ?
    - Oui !!!

    Comme toujours, les jumelles crièrent dans toute la maison et courraient vers la cuisine. J'invita Alaric à nous rejoindre. Le petit déjeuner se passa sans encombre. Ça me désolait de ne pas avoir de nouvelles de Klaus. Je ne savais pas si je devais le rappeler. Je riais à l'idée qu'il pense que je ne pouvais pas me passer de lui.
    Je ne saurais dire si c'était mon instinct de vampire qui parlait ou si j'avais un drôle de pressentiment mais je sentais qu'il se rapprochait de Mystic Falls.
    Chaque matin, le facteur nous déposait le courrier en main propre. Je savais que Klaus irait dans son humble demeure. Je devais lui laisser un mot. Je finis précipitamment mon assiette et m'installa à mon bureau.
    Je pensais lui écrire un petit mot mais je ne savais jamais à quoi m'attendre avec lui. Je l'avais connu si froid et cruel mais aussi si tendre et plein de bienveillance. Si j'avais appris une chose avec lui c'est qu'il obtient toujours ce qu'il veut, quel qu'en soit le prix. Il aimait les challenges et j'en fis parti. Il ne pouvait pas partir de Mystic Falls sans avoir la preuve de mon attachement envers lui. Je finis par laisser tomber mes barrières et à céder à mes désirs. Le seul témoin de ces instants de plaisir charnel était notre bonne vieille forêt de Mystic Falls. Klaus tenu la promesse de repartir chez lui et de sortir définitivement de ma vie. S'il venait à Mystic Falls c'était bien dans le but d'aider les jumelles et rien à voir avec nous. Il avait surement déjà oublié tout ce qui se rattachait à notre relation. Sans oublier que la promesse qu'il avait faite quelques années plus tôt n'avait à présent plus la moindre importance.
    Notre relation appartenait bien au passé. Je me contenta donc d'écrire l'adresse de l'école sur une feuille de papier et de la mettre dans une enveloppe.
    Lizzie et Josie se demandaient ce que je faisais. Je ne voulais pas leur donner de faux espoirs mais je leur expliqua tout de même qu'un vieil ami viendrait sûrement nous aider.
    Quelqu'un sonna à la porte. J'ouvris, c'était Jérémy et Matt, ils venaient prêter main forte à Alaric dans ses recherches. Le facteur ne tarda pas à passer. Alors qu'il me faisait signer un colis, je l'hypnotisa sous les yeux ébahis des jumelles.
    Tu vas te rendre à la résidence des Mikaelson, tu y reste jusqu'à l'arrivée de Klaus Mikaelson. Tu lui donneras ça.
    Je lui tendis la lettre.
    Tu lui dis bien que c'est une lettre pour Klaus Mikaelson, de la part de Caroline Forbes. Après tu oublieras tout ce qui s'est passé et tu reprendras le cours de ta journée.
    Le facteur quitta la maison.
    - Maman, comment as-tu fait ça ?
    - Ah maman a des supers pouvoirs, elle sait rendre les gens obéissants et encore plus les petites filles.

    Je les chatouilla et ris de bon coeur avec elles.
    J'espérais sincèrement voir Klaus au plus vite. Il était notre seul espoir, je le savais. L'idée de le revoir me rendait anxieuse. Dans ces cas là j'avais besoin de faire du ménage. Je rejoignis la cuisine, laissant les filles à Matt. La cuisine était dans un désordre sans nom. Je ne pouvais pas laisser la cuisine dans un tel état pour le retour des pensionnaires dans quelques jours en espérant que Kai ne finisse par réduire le manoir en cendres.

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