Après une longue journée passée à décorer la maison pour les fêtes de noël, j’avais passé un peu de temps avec ma nièce. Elle m’avait souvent posé de nombreuses questions sur ma disparition juste après sa naissance, je ne lui avais jamais répondu jusqu’à aujourd’hui. Lorsqu’elle me demanda aujourd’hui pourquoi j’avais disparu, je lui ai proposé une partie de chasse, contrairement à nous Renesmée n’était pas obligée de se nourrir de sang elle pouvait ne se nourrir que de nourriture humaine si elle le souhaitait, comme je crevais de faim j’avais proposé cette option là mais elle refusa pensant sûrement que j’évitais ainsi de répondre à sa question.

Elle proposa de nous faire les ongles j’acceptais avec l’espoir qu’elle n’insisterait pas au sujet de mon escapade de dix ans. Je n’avais aucune envie que cette enfant que j’aimais tant me voit comme le monstre que j’étais. Je m’occupais de ses ongles lorsqu’elle me demanda à nouveau pourquoi je n’avais jamais été là pour son anniversaire jusqu’aujourdui. Je soupirais, elle ne lâcherait pas l’affaire. Je pris une grande inspiration avant de lui raconter les grandes lignes :

« Il y a dix ans, peu de temps après ta naissance j’ai appris par les journaux que l’une de mes amies de l’orphelinat avait été tuée par un dealer de drogue et son gang. J’ai voulu la venger et je les ai tués un à un sans le moindre remord. Si c’était à refaire je recommencerai, mes seuls regrets sont de ne pas t’avoir vu grandir et d’avoir goûté au sang humain.. »

La jeune fille hocha la tête avant de poser sa main sur ma joue c’était sa manière de communiquer parfois me montrer ses souvenir et celui qu’elle me montra devait être l’un des premiers si ce n’est le premier qu’elle eut avec moi, je la tenais contre moi en lui chantant douce nuit d’une voix pleine de tendresse et d’amour pour cette enfant à qui je donnerai ma vie s’il le fallait. Ce souvenir me rendit le sourire et l’adolescente m’embrassa la joue me murmurant qu’elle m’aimait.

Il fut alors temps de me rendre à l’hôpital pour aller chercher l’homme que je considérais comme mon père sinon il passerait encore la nuit au chevet de ses patients sans montrer le moindre signe de fatigue ce qui pour la survie de notre espèce n’était pas la meilleure des idées. Il était dix-huit heures en cette période hivernale le soleil était déjà couché, je marchais en direction de la clinique tout en ayant l’impression d’être suivie.

Je continuais à marcher sans trop m’attarder sur la question depuis un moment j’avais tendance à m’inquiéter pour rien et c’était certainement ce qui se passait actuellement. Arrivée dans l’établissement je me crispe légèrement je détestais venir ici c’était une fourmilière où bourdonnaient un tas d’émotions qui me revenaient en pleine tête. J’avançais et la nana de l’accueil leva les yeux au ciel lorsqu’elle me vit son exaspération me traversa mais je ne dis rien d’autre que :

« Bonjour je viens chercher Carlisle Cullen »

Elle soupira et m’indiqua qu’il était dans les réserves de sang l’un de ses patients avait eu besoin de sang et il s’était rendu compte que des poches de O négatif avaient encore disparues il était apparemment en train de chercher des réponses. Cette histoire de poches de sang qui disparaissaient était étrange. Un vampire ? Peut-être après tout se nourrir de sang humain en poche était plus honorable que de tuer un être humain. N’est-ce pas ? Enfin ce n’est que mon avis après tout.

En arrivant à la banque de sang je ne trouvais pas mon père, je m’apprêtais à pendre la direction de son bureau quand cette impression d’être observée me tenailla à nouveau je me retournais afin de voir qui me scrutais et vis du mouvement à l’autre bout de la pièce, un vampire vu la vitesse de ses mouvements. C’est sans réfléchir que je lançais :

« Qui êtes-vous ? »

Tout ce sang qui m’entourait me donnais faim, ces poches étaient tentantes je me détestais de penser à ma faim alors qu’un vampire inconnu pillait l’hôpital et mettait en danger les patients de mon père.

L'entrée de cette hôpital était toujours aussi rapide et facile, mais les stock venait a manquer a force, Khairn réfléchissé à un nouveau moyens de ce nourrir mais ne voyer pas trop. Il ce demander comment il allais faire si la ressource venais a disparaître...il avait promit de ne plus chasser après tous.

Khairn ce figea lorsqu'il entendit la voie de la jeune fille, encore !? ce dit il, il devrait peut être être plus prudent, ou alors trouvé un autre endroit. Cette hôpital commencer à devenir dangereux. Il sortie de l'ombre sous l'apparence d'une jeune homme, blond les cheveux légèrement boucler dans la tenu des passant de l'hôpital.
Khairn repousser au maximum ses repas, mais à chaque fois venir ici, en ayant faim rendait la choses dangereuse.
Il ne remarqua pas directement les yeux de la jeune fille, mais son visage le figea, le stoppant net, comme un fantôme du passé qui viendrait toquet a une porte fermée depuis des année, une nuit d'hiver alors que la chaleur de la cheminé réchauffé les cœur et les esprit. Celui si jetait un froid glacial. Il clignât des yeux en bégaillant.

" Ta..tiana? mais c'est impossible ", il s'approcher doucement comme si il était dans un autre monde, loin, des année en arrière, il semblait complètement perdu. Presque fou...

"Mais, c'est pour toi que je fais ça, je ne veux pas être le monstre que les gens pense que je suis..."

Le vampire ne semble pas plus inquiet que ça. Ce n’est peut-être pas la première fois qu’on le prend sur le fait au final. Enfin au moins nous avons l’explication de la disparition des poches de sang c’est déjà ça. Il sembla un peu embêté malgré tout, quelque part il cherchait à se nourrir sans tuer c’était louable de sa part mais ce n’était pas vraiment pratique pour les humains ou toute créatures ayant besoin de transfusion sanguine lors d’une grosse perte de sang.

Soudainement ses émotions troublées par la vue de ma personne me percutèrent telle une gifle sans oublier sa soif qui le tenaillait et qu’il me transmettait mais ce n’était pas ce qui m’inquiétais là tout de suite. Ses émotions étaient dignes d’un fou en pleine crise psychotique. Lorsqu’il s’approcha de moi je ne pus m’empêcher de reculer d’un pas. C’était instinctif il ne semblait pas me vouloir de mal mais ses émotions étaient tellement incompréhensibles que je ne savais pas comment réagir.

Lorsqu’il ouvrit la bouche le nom qu’il me donna me fit froncer les sourcils. Qui était cette Tatiana ? Pourquoi pensait-il que j’étais elle ? Je le laissais parler tout en tripotant le pendentif en croissant de lune que je portais autour du cou. Il était un cadeau de celle qui m’avait mise au monde il était ancien aurait près de cinq cents ans mais c’est tout ce que je savais sur ce dernier. Je n’avais pas pu remonter mon arbre généalogique. Est-ce que je ressemblais à la jeune femme qu’il semblait aimer à la folie – au sens propre du terme – et si c’était le cas est-ce que ce serait dû à un lien de parenté ? Serait-ce la première fois sur quarante-trois ans de vie que j’avas une chance de retrouver mes racines ?

Mon cerveau tournait à plein régime entre espoir et inquiétude, mais avant de me poser toutes ces questions il fallait bien que je détrompe l’homme qui me faisait face :

- Je suis désolée, je m’appelle Linéa…