Invité
Invité
En bref
Cogitation de noël | Carlisle
Sam 8 Déc - 23:59We wish you a Merry Christmas we wish you a merry Christmas …
Ce soir chez les Cullen on avait décidé de commencer à penser à la fameuse tradition de Noël – En j’avais décidé d’organiser la fête de noël sans demander l’avis à qui que ce soit en fait – Je voulais ramener un peu de joie de vivre dans cette famille où il fallait l’avouer ce n’était pas vraiment la joie depuis notre réveil à Blackstone énormément de questions restaient en suspens. Allions-nous rester ici indéfiniment ? Allions-nous survivre à cette satanée ville fantôme ? Mais surtout qui nous avait enfermé là-dedans ? Personne ne semblait avoir de réponse.
Du coup, dans l’unique but de faire retrouver un peu le sourire à cette famille qui avec le temps était devenue la mienne, je m’installais à la table avec mes pinceaux et une toile et je commençais à peindre ce qui finirait par être un renne de noël certainement Rodolphe vous savez celui au nez rouge ? Tout en peignant je réfléchissais au « repas » que nous ne mangerons pas mais au moins pour Renesmée ! Le dessert pourrait être une bûche glacée ou un sorbet à la menthe poivrée ! Tiens c’est une bonne idée ça faire découvrir les saveurs de mon enfance à ma nièce serait un véritable plaisir ! Je n’avais pas vraiment partagé la vie de Renesmée trop obnubilée par mon besoin de vengeance. Je le regrettais amèrement.
C’est pour cette raison que je voulais lui offrir un Noël majestueux comme ceux que j’avais vécu étant enfant. Je me souviens de l’époque où mes éducateurs se déguisaient en père Noël pour déposer nos cadeaux sous le sapin. Je vois bien Emmett dans ce rôle tiens ! Il va falloir qu’il s’entraîne au fameux « Ho ho ho ». Je souris à cette idée avant de me rendre dans la salle de bain pour rincer mes pinceaux et de sourire lorsque mon regard tomba sur le canard en plastique jaune sur le coin de la baignoire visiblement je n’étais pas la seule à avoir une âme d’enfant… à moins que ce canard soit vibrant … dans ce cas je ferai bien de rappeler à mes sœur de ranger leurs jouets.
Ce soir chez les Cullen on avait décidé de commencer à penser à la fameuse tradition de Noël – En j’avais décidé d’organiser la fête de noël sans demander l’avis à qui que ce soit en fait – Je voulais ramener un peu de joie de vivre dans cette famille où il fallait l’avouer ce n’était pas vraiment la joie depuis notre réveil à Blackstone énormément de questions restaient en suspens. Allions-nous rester ici indéfiniment ? Allions-nous survivre à cette satanée ville fantôme ? Mais surtout qui nous avait enfermé là-dedans ? Personne ne semblait avoir de réponse.
Du coup, dans l’unique but de faire retrouver un peu le sourire à cette famille qui avec le temps était devenue la mienne, je m’installais à la table avec mes pinceaux et une toile et je commençais à peindre ce qui finirait par être un renne de noël certainement Rodolphe vous savez celui au nez rouge ? Tout en peignant je réfléchissais au « repas » que nous ne mangerons pas mais au moins pour Renesmée ! Le dessert pourrait être une bûche glacée ou un sorbet à la menthe poivrée ! Tiens c’est une bonne idée ça faire découvrir les saveurs de mon enfance à ma nièce serait un véritable plaisir ! Je n’avais pas vraiment partagé la vie de Renesmée trop obnubilée par mon besoin de vengeance. Je le regrettais amèrement.
C’est pour cette raison que je voulais lui offrir un Noël majestueux comme ceux que j’avais vécu étant enfant. Je me souviens de l’époque où mes éducateurs se déguisaient en père Noël pour déposer nos cadeaux sous le sapin. Je vois bien Emmett dans ce rôle tiens ! Il va falloir qu’il s’entraîne au fameux « Ho ho ho ». Je souris à cette idée avant de me rendre dans la salle de bain pour rincer mes pinceaux et de sourire lorsque mon regard tomba sur le canard en plastique jaune sur le coin de la baignoire visiblement je n’étais pas la seule à avoir une âme d’enfant… à moins que ce canard soit vibrant … dans ce cas je ferai bien de rappeler à mes sœur de ranger leurs jouets.
Invité
Invité
En bref
Re: Cogitation de noël | Carlisle
Dim 9 Déc - 11:55Cogitations de Noel
Nous n'avions jamais vraiment fêté Noël avant l'arrivée de Bella, puis Nessie, dans nos vies. Nous n'avions de facto pas besoin d'un évènement précis pour nous offrir des cadeaux quand nous le désirions, et puis, le réveillon coupe un peu court lorsque personne n'entame la dinde. Depuis, cependant, nous n'en avons jamais raté un seul, même si c'est quelque chose qui reste une plaie à prévoir. Imaginez un peu l'année où Charlie a proposé que nous le fêtions tous ensemble, et qu'il a fallu, une fois encore, refuser poliment, car il aurait trouvé vraiment bizarre que seuls lui, les loups et sa petite fille ne profitent du banquet. L'idée de buffet proposée par Alice l'an suivant avait eu un franc succès en revanche. Peu compliqué de prétendre s'être resservi trois fois alors que le même toast traine dans nos mains depuis deux heures, avec Jacob et les siens d'attaque pour vider tous les plats.
Cette année? Cette année se révèle assez particulière pour que personne n'ai encore fait trop de suggestions, se contentant de placer des décorations à travers toute la maison - avec bien assez de goût pour que je sache que ma femme n'y est pas étrangère.
En cet après-midi aussi humide que venteux, je suis dans mon bureau; à travailler sur quelques dossiers rapportés du travail. Une réécriture au propre, principalement. Parce que l'écriture lamentable des médecins n'est pas une légende à laquelle j'ai échappé, bien que cela soit surtout du au fait qu'écrire sur une feuille posée sur une planche en plastique pendant que vous courez du bloc à l'infirmerie ou le contraire aide davantage à griffonner qu'à écrire lisiblement. La maison est bien calme aujourd'hui. A dire vrai, je sais Esmée en ville, et la plupart des enfants sortis. Seule Linea est à la maison, l'odeur de sa peinture me parvenant de même que le bruit léger du pinceau sur sa toile. Bruit finalement remplacé par celui de l'eau qui coule dans la salle de bain, et j'en profite pour aller voir ce qu'elle fait de beau. Curieux? Autant que quand Edward se met au piano pour nous offrir un nouvel air de sa composition.
Après un coup d’œil appréciateur, je sens la jeune femme revenir vers moi, et je me retourne vers elle avec un sourire empli de fierté. Elle est peut-être la dernière arrivée de mes filles, je ne l'ai peut-être pas transformée moi-même, mais elle fait partie intégrante de la famille au même titre que les autres.
"Il est magnifique."
Cette année? Cette année se révèle assez particulière pour que personne n'ai encore fait trop de suggestions, se contentant de placer des décorations à travers toute la maison - avec bien assez de goût pour que je sache que ma femme n'y est pas étrangère.
En cet après-midi aussi humide que venteux, je suis dans mon bureau; à travailler sur quelques dossiers rapportés du travail. Une réécriture au propre, principalement. Parce que l'écriture lamentable des médecins n'est pas une légende à laquelle j'ai échappé, bien que cela soit surtout du au fait qu'écrire sur une feuille posée sur une planche en plastique pendant que vous courez du bloc à l'infirmerie ou le contraire aide davantage à griffonner qu'à écrire lisiblement. La maison est bien calme aujourd'hui. A dire vrai, je sais Esmée en ville, et la plupart des enfants sortis. Seule Linea est à la maison, l'odeur de sa peinture me parvenant de même que le bruit léger du pinceau sur sa toile. Bruit finalement remplacé par celui de l'eau qui coule dans la salle de bain, et j'en profite pour aller voir ce qu'elle fait de beau. Curieux? Autant que quand Edward se met au piano pour nous offrir un nouvel air de sa composition.
Après un coup d’œil appréciateur, je sens la jeune femme revenir vers moi, et je me retourne vers elle avec un sourire empli de fierté. Elle est peut-être la dernière arrivée de mes filles, je ne l'ai peut-être pas transformée moi-même, mais elle fait partie intégrante de la famille au même titre que les autres.
"Il est magnifique."
Afterglow
Invité
Invité
En bref
Re: Cogitation de noël | Carlisle
Mer 12 Déc - 1:49Je pris mon temps pour nettoyer mes pinceaux. Je me perdis dans mes pensées, cette maison était mon chez moi. Cette famille était la mienne et pourtant je leur cachais un secret qui me rongeait de l’intérieur depuis treize ans. Je ne leur avais jamais expliqué pourquoi je refusais toutes relation amoureuse ou tout rapport physique. David avait abusé de moi il y a exactement treize ans, aujourd’hui. Si je m’affairais tant sur la préparation de Noël c’était pour ne pas y penser pour ne pas avoir envie de pleurer, pour continuer de « respirer » même si respirer ne me servait plus à rien. Je me sentais partir dans la spirale infernale et douloureuse des souvenirs, je secouais la tête il n’en n’était pas question.
À bien y penser j’aurais sûrement dû consulter un psy au lieu de répéter que j’allais très bien et qu’il ne m’avait pas violé ni blessée en dépit des cicatrices que je porte encore dans le dos. Il était trop tard pour faire cette démarche trop tard pour en parler. Il ne sert plus à rien d’en parler il ne reconnaitra jamais m’avoir violée et battue dans une crise de rage due à la consommation excessive de drogues et autres substances. Il était beaucoup trop tard.
Je retournais vers le séjour où mon père se tenait devant ma toile je restais dans l’embrasure de la porte un moment. Il m’arrivait régulièrement d’observer ma famille comme s’ils allaient disparaître en un battement de cil, comme si tout ça n’était qu’un rêve. J’avais parfois peur de me réveiller dans ma chambre à l’orphelinat et de me rendre compte que c’est un rêve.
La bouffée émotionnelle de fierté que ressentait mon père me percuta de plein fouet et me mis énormément de baume au cœur c’est légèrement émue et souriante que je me rapprochais et l’enlaçais suite à son compliment :
- Merci papa …
Soufflais-je pas uniquement pour son compliment, mais aussi pour tout ce qu’il a fait pour moi, rien que le fait d’être là pour moi aujourd’hui était quelque chose qui me permettait de garder la tête hors de l’eau mais il ne s’en doutait absolument pas.
À bien y penser j’aurais sûrement dû consulter un psy au lieu de répéter que j’allais très bien et qu’il ne m’avait pas violé ni blessée en dépit des cicatrices que je porte encore dans le dos. Il était trop tard pour faire cette démarche trop tard pour en parler. Il ne sert plus à rien d’en parler il ne reconnaitra jamais m’avoir violée et battue dans une crise de rage due à la consommation excessive de drogues et autres substances. Il était beaucoup trop tard.
Je retournais vers le séjour où mon père se tenait devant ma toile je restais dans l’embrasure de la porte un moment. Il m’arrivait régulièrement d’observer ma famille comme s’ils allaient disparaître en un battement de cil, comme si tout ça n’était qu’un rêve. J’avais parfois peur de me réveiller dans ma chambre à l’orphelinat et de me rendre compte que c’est un rêve.
La bouffée émotionnelle de fierté que ressentait mon père me percuta de plein fouet et me mis énormément de baume au cœur c’est légèrement émue et souriante que je me rapprochais et l’enlaçais suite à son compliment :
- Merci papa …
Soufflais-je pas uniquement pour son compliment, mais aussi pour tout ce qu’il a fait pour moi, rien que le fait d’être là pour moi aujourd’hui était quelque chose qui me permettait de garder la tête hors de l’eau mais il ne s’en doutait absolument pas.
Invité
Invité
En bref
Re: Cogitation de noël | Carlisle
Sam 15 Déc - 15:51Cogitations de Noel
Linea vient m'enlacer et je glisse un bras autour d'elle pour la serrer contre moi, comme n'importe quel père le ferait avec son enfant. Bien qu'en vérité, je n'ai pas vraiment le souvenir de mon père ayant un jour eu de vrais signes d'affection pour moi. Il l'aimais à sa façon, j'en suis convaincu, mais il n'aurait pas fallu que j'ai besoin qu'il me le montre.
Je finis par desserrer légèrement mon étreinte autour d'elle, observant amusé la couleur de ses cheveux.
"C'est nouveau cette couleur, non?"
Ai-je déjà vu la couleur naturelle de ses mèches? Je crois bien que non. En vérité, ces couleurs lumineuses lui vont si bien que même Alice n'arrive pas à lui faire remarquer qu'il est impossible de trouver une couleur de vêtement correcte à accorder avec. Et pourtant, Alice et les couleurs... Nous ne sommes pas à la première fois où je finis par changer de cravate devant ses regards exaspérés.
"Tu sais, tu devrais proposer à Esmée d'en accrocher un. Elle serait ravie. Et il y a bien assez de murs dans cette maison pour cela."
Concernant nos enfants et l'amour qu'elle leur porte, Esmée n'a absolument aucune limite. Et si je ne cesse de répéter que je n'aurai pas su trouver épouse plus merveilleuse et meilleure mère pour eux? Je ne me lasse pas de le répéter. Un regard vers Linéa alors que je m'écarte un peu, lui rendant sa liberté de mouvement, m'indique que j'ai peut-être été un peu oublieux de sa capacité à ressentir nos émotions. Tout comme Edward a, fut un temps, souffert de nos sentiments et nos pensées, à Esmée et moi-même, je peux comprendre qu'il n'est pas toujours simple pour Jasper et elle de faire avec les émotions des autres. Pour elle plus encore, parce que, ce que je ressens pour Esmée, je n'ai pas besoin d'être empathe pour savoir que Jasper le ressent pour Alice.
"Excuse-moi, ça m'a échappé." Je croise son regard avant de porter la main à son bras, que je retiens en douceur. "Tu sais que tu peux me parler, si quelque chose te tracasse. N'hésite pas, d'accord?"
Non pas que je la forcerais. Mais si elle a besoin d'une oreille attentive, je serais là.
Je finis par desserrer légèrement mon étreinte autour d'elle, observant amusé la couleur de ses cheveux.
"C'est nouveau cette couleur, non?"
Ai-je déjà vu la couleur naturelle de ses mèches? Je crois bien que non. En vérité, ces couleurs lumineuses lui vont si bien que même Alice n'arrive pas à lui faire remarquer qu'il est impossible de trouver une couleur de vêtement correcte à accorder avec. Et pourtant, Alice et les couleurs... Nous ne sommes pas à la première fois où je finis par changer de cravate devant ses regards exaspérés.
"Tu sais, tu devrais proposer à Esmée d'en accrocher un. Elle serait ravie. Et il y a bien assez de murs dans cette maison pour cela."
Concernant nos enfants et l'amour qu'elle leur porte, Esmée n'a absolument aucune limite. Et si je ne cesse de répéter que je n'aurai pas su trouver épouse plus merveilleuse et meilleure mère pour eux? Je ne me lasse pas de le répéter. Un regard vers Linéa alors que je m'écarte un peu, lui rendant sa liberté de mouvement, m'indique que j'ai peut-être été un peu oublieux de sa capacité à ressentir nos émotions. Tout comme Edward a, fut un temps, souffert de nos sentiments et nos pensées, à Esmée et moi-même, je peux comprendre qu'il n'est pas toujours simple pour Jasper et elle de faire avec les émotions des autres. Pour elle plus encore, parce que, ce que je ressens pour Esmée, je n'ai pas besoin d'être empathe pour savoir que Jasper le ressent pour Alice.
"Excuse-moi, ça m'a échappé." Je croise son regard avant de porter la main à son bras, que je retiens en douceur. "Tu sais que tu peux me parler, si quelque chose te tracasse. N'hésite pas, d'accord?"
Non pas que je la forcerais. Mais si elle a besoin d'une oreille attentive, je serais là.
Afterglow
Invité
Invité
En bref
Re: Cogitation de noël | Carlisle
Sam 5 Jan - 21:52La tendresse de l'étreinte de mob père me fit un bien fou. Avant les Cullen personne ne m'avait montrer le moindre geste de tendresse. Je profitais de chacun de ces témoignages d'affection avec bonheur. J'allais lui dire que je l'aimais quand il me fit remarquer ma couleur de cheveux. J'éclatais d'un rire enfantin:
- Ça t'étonnes toujours ? Je crois que tu ne verras jamais ma véritable couleur de cheveux je crois
Il est vrai que ce rose était extrêmement enfantin et me donnait des airs d'ado en crise de " Je ne veux pas grandir" mais elle était aussi la preuve que j'étais heureuse malgré ma condition de vampire qui m'empêchait d'avoir un enfant j'avais une famille et une nièce ! Enfin deux en fait mais Ambre étant plus âgée que moi, il est compliqué de la présenter comme ma nièce et puis Isabella n'avait toujours pas digérée l'arrivée de la jeune femme dans la famille non plus pour être honnête.
Ce constat me fit soupirer mais Carlisle me sortit de mes pensées en parlant de maman et de l'idée de pendre l'un de mes tableaux sur un mur de cette immense baraque et je souris bêtement avant de répondre:
- Attends que j'ai terminé votre cadeau de Noël avant de vouloir accrocher mes oeuvres aux murs.
Le tableau en question se trouvais dans ma chambre où se trouvait également un lit inutile. Mes frères et soeurs avaient insisté pour l'installer je crois que ma vie sentimentale et sexuelle inexistante les inquiète en même temps ils sont tous obsédés sur les bords alors évidemment le fait que je ne couche pas du tout fait tâche.
Son amour pour sa femme m'émeut à chaque fois qu'il se permet de le ressentir en ma présence. Si ces sentiments et ce désir encore bien vivant entre les parents avaient rendu Edward complètement timbré moi ça ne me dérangeais pas tant que ça au contraire ça me rassurait. Ma famille resterait solide tant qu'ils resteraient soudés et c'était le cas:
- Ne t'excuse pas d'être toujours fou amoureux de ton épouse papa, je préfère que vous me bombardiez de vos sentiments positifs que de ne rien ressentir. Surtout aujourd'hui
Et ça, ça m'avait échappé ces deux derniers mots me mettrait dans le pétrin j'en étais certaine. À son inquiétude mon sourire se fana un peu:
- C'est un sujet trop lourd pour une période de fêtes, et puis c'est vieux, ça passera
Oui bien sûr ça passera c'est pour ça que j'ai fortement envie de pleurer. Mais je ne montre rien souriante comme toujours.
- Ça t'étonnes toujours ? Je crois que tu ne verras jamais ma véritable couleur de cheveux je crois
Il est vrai que ce rose était extrêmement enfantin et me donnait des airs d'ado en crise de " Je ne veux pas grandir" mais elle était aussi la preuve que j'étais heureuse malgré ma condition de vampire qui m'empêchait d'avoir un enfant j'avais une famille et une nièce ! Enfin deux en fait mais Ambre étant plus âgée que moi, il est compliqué de la présenter comme ma nièce et puis Isabella n'avait toujours pas digérée l'arrivée de la jeune femme dans la famille non plus pour être honnête.
Ce constat me fit soupirer mais Carlisle me sortit de mes pensées en parlant de maman et de l'idée de pendre l'un de mes tableaux sur un mur de cette immense baraque et je souris bêtement avant de répondre:
- Attends que j'ai terminé votre cadeau de Noël avant de vouloir accrocher mes oeuvres aux murs.
Le tableau en question se trouvais dans ma chambre où se trouvait également un lit inutile. Mes frères et soeurs avaient insisté pour l'installer je crois que ma vie sentimentale et sexuelle inexistante les inquiète en même temps ils sont tous obsédés sur les bords alors évidemment le fait que je ne couche pas du tout fait tâche.
Son amour pour sa femme m'émeut à chaque fois qu'il se permet de le ressentir en ma présence. Si ces sentiments et ce désir encore bien vivant entre les parents avaient rendu Edward complètement timbré moi ça ne me dérangeais pas tant que ça au contraire ça me rassurait. Ma famille resterait solide tant qu'ils resteraient soudés et c'était le cas:
- Ne t'excuse pas d'être toujours fou amoureux de ton épouse papa, je préfère que vous me bombardiez de vos sentiments positifs que de ne rien ressentir. Surtout aujourd'hui
Et ça, ça m'avait échappé ces deux derniers mots me mettrait dans le pétrin j'en étais certaine. À son inquiétude mon sourire se fana un peu:
- C'est un sujet trop lourd pour une période de fêtes, et puis c'est vieux, ça passera
Oui bien sûr ça passera c'est pour ça que j'ai fortement envie de pleurer. Mais je ne montre rien souriante comme toujours.
Invité
Invité
En bref
Re: Cogitation de noël | Carlisle
Lun 7 Jan - 18:34Cogitations de Noel
C'est bien ce que je pense également. Mais ça serait inquiétant, en vérité. J'ignore si elle les a bruns, blonds ou roux, de base, ses cheveux, et j'ignore si elle-même s'en rappelle encore, mais je dois avouer que je ne l'imagine pas sans ses couleurs fantasques.
"Non, ça ne m'étonnes même plus. Je me disais juste que je me les rappelais bleus, hier. Rassure toi, je me suis fait une raison à ce sujet!"
Je hausse un sourcil quand Linea me parle de notre cadeau de Noël. Si je cherchais un indice, j'en ai un à présent. Chacun de nos enfants à son talent à lui, et nous ne nous lassons pas d'apprécier ce qu'ils nous offrent.
"Hâte de voir ça. Il reste combien de jours jusque Noël déjà?"
Pour tout dire, qu'elle ne s'inquiète pas, je sais jouer le jeu jusqu'au bout. Là où elle ferait mieux de tenir sa langue vis à vis d'autres habitants de la maison, qui sauraient demander à leur frère ainé ce qui traine dans la tête de leur cadette juste pour savoir avant l'heure.
Son commentaire me tire un sourire avant que la fin de sa phrase ne me fasse au contraire prendre un air plus perplexe et concerné, alors que je lui dit qu'elle peut me parler sans craindre de m'ennuyer, quoi qu'il se passe. Et je le vois bien, qu'il se passe quelque chose, même si je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.
"Tu sais que je suis médecin. La réalité n'est pas moins dure au moment des fêtes de fin d'année. Sinon je prendrais des vacances. De plus, ça te tourmente aujourd'hui encore, alors c'est que ça n'est pas négligeable. Enfin, je ne veut pas te forcer à me parler si tu n'en a pas envie. Mais sache qu'au besoin, je suis là."
"Non, ça ne m'étonnes même plus. Je me disais juste que je me les rappelais bleus, hier. Rassure toi, je me suis fait une raison à ce sujet!"
Je hausse un sourcil quand Linea me parle de notre cadeau de Noël. Si je cherchais un indice, j'en ai un à présent. Chacun de nos enfants à son talent à lui, et nous ne nous lassons pas d'apprécier ce qu'ils nous offrent.
"Hâte de voir ça. Il reste combien de jours jusque Noël déjà?"
Pour tout dire, qu'elle ne s'inquiète pas, je sais jouer le jeu jusqu'au bout. Là où elle ferait mieux de tenir sa langue vis à vis d'autres habitants de la maison, qui sauraient demander à leur frère ainé ce qui traine dans la tête de leur cadette juste pour savoir avant l'heure.
Son commentaire me tire un sourire avant que la fin de sa phrase ne me fasse au contraire prendre un air plus perplexe et concerné, alors que je lui dit qu'elle peut me parler sans craindre de m'ennuyer, quoi qu'il se passe. Et je le vois bien, qu'il se passe quelque chose, même si je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.
"Tu sais que je suis médecin. La réalité n'est pas moins dure au moment des fêtes de fin d'année. Sinon je prendrais des vacances. De plus, ça te tourmente aujourd'hui encore, alors c'est que ça n'est pas négligeable. Enfin, je ne veut pas te forcer à me parler si tu n'en a pas envie. Mais sache qu'au besoin, je suis là."
Afterglow
Invité
Invité
En bref
Re: Cogitation de noël | Carlisle
Mer 30 Jan - 1:30- Ils sont noirs mes cheveux à la base, sait-on jamais que tu te pose la question
Dis-je avec un sourire plein de tendresse.
Il hausse un sourcil quand je lui parle de leur cadeau de Noël. Certainement voulait-il en savoir plus mais je n’en dirais rien et il le savait très bien. Nous avions fait une photo de famille avant que je parte dans ma folie meurtrière. J’avais simplement repeint la scène où je tirais la langue, faisant le clown comme à mon habitude. Ce jour-là j’avais passé mon temps à faire l’idiote pour faire rire Nessie et même si Alice et Rosalie avaient levé les yeux au ciel, toute la famille avait rit.
- Alors nous sommes le huit décembre donc il reste dix-sept jours avant de pouvoir ouvrir les cadeau
Dis-je riant un peu face à son impatience, c’était mignon. Il reprend sa mine inquiète et je n’aime pas ça je ne veux pas qu’il s’inquiète pour moi. Je n’avais jamais supporté qu’on s’en fasse pour moi, depuis toute petite j’avais toujours été celle qui remontait le moral des troupes pas celle que l’on console et je refusais que cela change. Je le regardais dans les yeux tentants de résister au déballage de mes émois. Ce regard paternel qui disait « quoi qu’il s’agisse je peux tout entendre et crois-moi je ne t’abonnerai jamais quoi que tu dises. » Cet amour que j’avais l’impression de ne pas mériter, cet amour que j’avais si peur de perdre en me montrant fragile. Cet amour qui me tenait en vie, j’avais tellement peur qu’il ne me regarde plus de la même manière si je lui expliquais à quel point un homme m’avais détruite. S’il apprenait que juste avant de me transformer en vampire j’avais pris la décision de mettre fin à mes jours.
J’avais continué ranger mon matériel à peindre tout en lui parlant, mais ce n’est que quand je me mis à renifler que je me rendis compte que je pleurais. Je soufflais doucement pour me calmer, rien ne servait de tourner la scène au drama. J’essuyais mes yeux et me retournais vers lui :
- Il y a plusieurs années de ça j’étais en couple avec un homme quelque peu perturbé. Tu vois le cliché de l’artiste anarchiste ? Hé bien c’était totalement David. Un soir il est rentré complètement saoul et a exigé un rapport sexuel que j’ai refusé, je ne supportais pas qu’il me touche quand il était dans cet état… Il n’a pas apprécié mon refus et il m’a battue jusqu’à pouvoir m’attacher et a… abuser de moi sans que je puisse lutter.
En mettant des mots sur ce que j’avais vécu, tous les souvenirs remontaient à la surface, je ne pleurais pas mais je tremblais comme une feuille.
Dis-je avec un sourire plein de tendresse.
Il hausse un sourcil quand je lui parle de leur cadeau de Noël. Certainement voulait-il en savoir plus mais je n’en dirais rien et il le savait très bien. Nous avions fait une photo de famille avant que je parte dans ma folie meurtrière. J’avais simplement repeint la scène où je tirais la langue, faisant le clown comme à mon habitude. Ce jour-là j’avais passé mon temps à faire l’idiote pour faire rire Nessie et même si Alice et Rosalie avaient levé les yeux au ciel, toute la famille avait rit.
- Alors nous sommes le huit décembre donc il reste dix-sept jours avant de pouvoir ouvrir les cadeau
Dis-je riant un peu face à son impatience, c’était mignon. Il reprend sa mine inquiète et je n’aime pas ça je ne veux pas qu’il s’inquiète pour moi. Je n’avais jamais supporté qu’on s’en fasse pour moi, depuis toute petite j’avais toujours été celle qui remontait le moral des troupes pas celle que l’on console et je refusais que cela change. Je le regardais dans les yeux tentants de résister au déballage de mes émois. Ce regard paternel qui disait « quoi qu’il s’agisse je peux tout entendre et crois-moi je ne t’abonnerai jamais quoi que tu dises. » Cet amour que j’avais l’impression de ne pas mériter, cet amour que j’avais si peur de perdre en me montrant fragile. Cet amour qui me tenait en vie, j’avais tellement peur qu’il ne me regarde plus de la même manière si je lui expliquais à quel point un homme m’avais détruite. S’il apprenait que juste avant de me transformer en vampire j’avais pris la décision de mettre fin à mes jours.
J’avais continué ranger mon matériel à peindre tout en lui parlant, mais ce n’est que quand je me mis à renifler que je me rendis compte que je pleurais. Je soufflais doucement pour me calmer, rien ne servait de tourner la scène au drama. J’essuyais mes yeux et me retournais vers lui :
- Il y a plusieurs années de ça j’étais en couple avec un homme quelque peu perturbé. Tu vois le cliché de l’artiste anarchiste ? Hé bien c’était totalement David. Un soir il est rentré complètement saoul et a exigé un rapport sexuel que j’ai refusé, je ne supportais pas qu’il me touche quand il était dans cet état… Il n’a pas apprécié mon refus et il m’a battue jusqu’à pouvoir m’attacher et a… abuser de moi sans que je puisse lutter.
En mettant des mots sur ce que j’avais vécu, tous les souvenirs remontaient à la surface, je ne pleurais pas mais je tremblais comme une feuille.
Invité
Invité
En bref
Re: Cogitation de noël | Carlisle
Sam 2 Fév - 15:39Cogitations de Noel
Noirs? J'essaye de me l'imaginer avec les cheveux noirs... mais il n'y a rien à faire, ça veut pas. D'un coté, j'imagine que certains ont du se dire la même chose à mon sujet durant toutes ces années où mes cheveux ont été blond platine. Si l'idée me venait de trouver à redire des colorations de ma fille, elle en aurait autant à me répondre.
"C'est arrivé que je me la pose oui."
Je l'écoute me préciser la date et l'attente qu'il reste jusqu'à Noël avant de jeter un regard à ma montre pour lui demander confirmation. Je crois que je ne le vois pas avancer, le mois de décembre, cette année.
"Dix-sept jours pour deviner la nouvelle musique de Edward, la nouvelle folie vestimentaire de Alice, la dernière nouveauté que Emmett aura laissé dans ma voiture malgré que j'aurai tout fait pour qu'il n'approche pas des clefs..."
Non, aucun risque que je me lasse un jour des présents de nos enfants. Je dirai même qu'il m'arrive d'oublier le double de mes clefs sur la table basse, si jamais Emmett n'est pas parvenu à me piquer l'originale dans ma veste. Chacun d'eux sait nous surprendre à sa manière, et c'est quelque chose que je refuse de rater.
La souffrance évidente de Linea nous impose cependant un changement de sujet, et je la laisse prendre son temps pour me parler, comprenant qu'il ne sert à rien de la brusquer. Chacun de nous a sa part d'ombre, son histoire qu'il accepte ou non de partager avec les autres. Elle range ses affaires de cette façon presque mécanique qui montre de façon évidente qu'elle tente d'empêcher son cerveau de prendre cette direction, et je ne suis pas surpris lorsqu'elle prend finalement la parole.
J'acquiesce lorsqu'elle me parle d' "artiste anarchique", lui indiquant du regard que je suis prêt à entendre la suite si elle en a besoin. Je l'écoute et ce qu'elle me raconte me fait mal. Je ne la connaissais pas à l'époque, et pourtant, j'ai cette impression que j'aurai du la protéger. C'est stupide, mais c'est une sensation commune à chaque membre de ma famille. C'est ce que je suis. Alors, à défaut d'avoir pu la protéger à l'époque, je compte la protéger de ces souvenirs. Et je l'attire contre moi, au milieu de ses tremblements nerveux, la berçant doucement tout en la laissant pleurer sur mon épaule si elle le souhaite.
"Plus jamais. Tu es forte à présent. Et on est tous derrière toi. On est une famille, et une famille est là pour les siens."
"C'est arrivé que je me la pose oui."
Je l'écoute me préciser la date et l'attente qu'il reste jusqu'à Noël avant de jeter un regard à ma montre pour lui demander confirmation. Je crois que je ne le vois pas avancer, le mois de décembre, cette année.
"Dix-sept jours pour deviner la nouvelle musique de Edward, la nouvelle folie vestimentaire de Alice, la dernière nouveauté que Emmett aura laissé dans ma voiture malgré que j'aurai tout fait pour qu'il n'approche pas des clefs..."
Non, aucun risque que je me lasse un jour des présents de nos enfants. Je dirai même qu'il m'arrive d'oublier le double de mes clefs sur la table basse, si jamais Emmett n'est pas parvenu à me piquer l'originale dans ma veste. Chacun d'eux sait nous surprendre à sa manière, et c'est quelque chose que je refuse de rater.
La souffrance évidente de Linea nous impose cependant un changement de sujet, et je la laisse prendre son temps pour me parler, comprenant qu'il ne sert à rien de la brusquer. Chacun de nous a sa part d'ombre, son histoire qu'il accepte ou non de partager avec les autres. Elle range ses affaires de cette façon presque mécanique qui montre de façon évidente qu'elle tente d'empêcher son cerveau de prendre cette direction, et je ne suis pas surpris lorsqu'elle prend finalement la parole.
J'acquiesce lorsqu'elle me parle d' "artiste anarchique", lui indiquant du regard que je suis prêt à entendre la suite si elle en a besoin. Je l'écoute et ce qu'elle me raconte me fait mal. Je ne la connaissais pas à l'époque, et pourtant, j'ai cette impression que j'aurai du la protéger. C'est stupide, mais c'est une sensation commune à chaque membre de ma famille. C'est ce que je suis. Alors, à défaut d'avoir pu la protéger à l'époque, je compte la protéger de ces souvenirs. Et je l'attire contre moi, au milieu de ses tremblements nerveux, la berçant doucement tout en la laissant pleurer sur mon épaule si elle le souhaite.
"Plus jamais. Tu es forte à présent. Et on est tous derrière toi. On est une famille, et une famille est là pour les siens."
Afterglow
Contenu sponsorisé
|
|
|