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    Professional meeting
    En quelques jours, j'ai voyagé plus qu'en une année entière. L'un des rares avantages du vampirisme s'il en existe. Hein? Non, je ne suis pas particulièrement fan de l'idée générale. Briller comme un spot au soleil, ne pas pouvoir avaler autre chose que du sang frais, ne pas pouvoir songer à fonder une famille (même si dans mon cas, je me suis débrouillé autrement), devoir dissimuler sa nature à tout le monde et vivre éternellement en sachant que vous verrez vos proches vieillir et mourir, c'est pas l'idée que je me fais d'un plan parfait. Enfin, pouvoir traverser les Etats-Unis d'est en ouest en moins d'une demi heure, c'est intéressant. Et c'est donc à peine quinze jours après avoir quitté la ville où j'ai laissé ma demi-sœur et mon neveu se débrouiller seuls sans moi - chose dont je vais entendre parler jusqu'au dernier souffle de la frangine -, que je rentre au pays, après avoir fait un détour par Forks et Mystic Falls... légèrement plus loin que ce que j'avais dit à Adélaïde. Enfin, ce qu'elle ne sait pas ne peut pas lui faire de tort.

    En vrai? Je suis repassé par Forks pour récupérer ma voiture, et le trajet Forks/Portland m'a pris plus de temps que de traverser tout le continent. Seulement, d'un, pour rester crédible, revenir avec la voiture dans laquelle je suis parti, c'est pas mal... pis, elle a une belle gueule cette caisse. Bref. Arrivé en ville, je fais un détour jusqu'au boulot de ma frangine, profitant de sa pause pour lui dire bonjour, et me faire étrangler à demi au passage, son soulagement quand à mon retour en un seul morceau me faisant un je ne sais quoi au cœur. Quand à Tom, je le verrai après les cours, bien que je suis sur que je n'étais pas encore parti qu'il recevait déjà un message de sa mère.

    Et oui je repart. Pas loin. Au poste déjà, pour montrer l'avancée de mon enquête à mon équipe. Pas grand chose en vérité. Un échantillon d'ADN à tester, un portrait robot plus vrai que nature faisant dire à certains que j'ai raté ma vocation, et quelques clichés d'une scène de crime dont on n'aura aucune trace dans les fichiers... clichés que je me suis donc abstenu de montrer, mais qui ont plutôt rejoint le dossier que je monte personnellement de mon coté.

    Renseignements pris, instructions données et planning vérifié pour la soirée, je passe un coup de fil tout en quittant le bureau, un dossier complet mais allégé sous le bras, accompagné d'un autre plus léger sur lequel j'ai fait l'impasse ces derniers jours, mais que je compte reprendre dès que possible. Raison du coup de fil d'ailleurs.
    "Rendez-vous au café près du commissariat, d'ici..." Je jette un oeil à ma montre en veillant à ne rien perdre au passage. "Vingt minutes, c'est bon?"
    Vingt minutes? Laisser le temps à mon interlocuteur d'arriver, et pour ma part, j'ai une course à faire. Je ne mange rien de solide, mais le reste de la famille si. Et ça aide à être convaincant dans le rôle de l'humain lambda que de faire des courses de temps en temps, bien que la faible contenance du coffre de ma Viper limite les frais.
    avengedinchains
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    Pendant mon séjour à Forks, je voulais en profiter pour savoir si la police en savait davantage sur l'affaire de ma grand-mère. Cet assassinat me hante tous les soirs et tous les jours. Et quand ce n'est pas ça, cette connasse de sorcière s'incruste dans mes cauchemars me montrant ses projets. Il est hors de questions que je l'aide et je ferais tout pour me débarrasser d'elle.

    « - Andrew, je vais faire un tour en ville, je n'en ai pas pour longtemps.
    - Pas de soucis Amaël, envois un SMS si besoin.
    - Pas de soucis à toute à l'heure ! »

    Je prends ma sacoche et mes lunettes de soleil, vu le beau temps, c'est primordial et pour protéger ma tête, je saisis également ma casquette NYC. Je fais signe de la main à mon ami avant e fermer la porte derrière moi. Je marche jusqu'à un arrêt de bus pour pouvoir prendre la ligne qui va jusqu'au commissariat.

    Arrivé sur les lieux, je demande à voir le monsieur qui s'occupe du dossier « Iris Delacour ». Celle qui se charge de l’accueil m'annonce que le dossier est bien pris en charge par un inspecteur de police, mais qui est absent ce matin. Je fus fort dépourvu, mais je la remercie quand même en lui demandant si elle peut donner mes coordonnées à cet inspecteur. Elle me hoche la tête, je lui demande un papier et un crayon pour pouvoir écrire mes informations personnelles, mais également le nom de l'affaire pris en charge.

    Je repars en remerciant de l'accueil que le commissariat m'a fait pour repartir rejoindre mon ami pour le déjeuner. Nous déjeunons tranquillement et nous nous posons devant la télévision jusqu'à ce que je reçois un appel de l'inspecteur de police. Il me demande si je suis disponible dans vingt minutes au café près du commissariat, je lui réponds que oui et que je pars de suite.

    Je repars de chez mon ami pour reprendre le bus et c'est parti. J'arrive à l'arrêt le plus proche du commissariat et je me rends à ce café, plutôt sympathique, je passe la porte et je tente de voir si l'inspecteur était arrivé. A priori non, bon ce n'est rien, je pense que je suis avance aussi. Je vais voir la vendeuse pour commander un double expresso et me placer à une table. À l'intérieur bien sûr car même si la température est correcte à l'extérieur, les nuages ne me rassurent pas.

    J'espère qu'il ne va pas être trop en retard.
    Codage par Libella sur Graphiorum
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    Adé a raison, je devrais faire les courses plus souvent. Tout simplement pour garder en mémoire qu'il est impossible de prévoir le temps qu'on va attendre à la caisse parce que l'un n'a pas pesé ses patates et l'autre n'a pas la monnaie pour payer. Et encore, on m'épargne la mère de famille dopée aux tickets de réductions qui fait passer ses produits un par un, avec bien sur, règlement intermédiaire pour chacun, pour gagner 10centimes dessus via une promo trouvée sur internet.
    Bref, j'aurai du demander 25minutes pour rejoindre mon rendez-vous. Parce que si je suis rapide à pied, en voiture - bien plus discret - je suis aussi lent que les copains... et parlant de lent, génial, j'ai le camion poubelle devant moi! Juste pour dire que quand ça veut pas, ça veut pas... Seul avantage, j'arrive à trouver une place de parking à deux minutes du café, et je ne chercherai pas plus près au risque de devoir me garer à l'autre bout de la ville.

    Arrivé au café, je jette un regard sur la terrasse, devant bien avouer que vu la température extérieure, j'ai plus de chance de trouver le jeune homme à l'intérieur. Pour ma part, dehors m'allait très bien aussi, et d'ailleurs, j'aurai été plus crédible en pensant à remettre ma veste en sortant de la voiture. Mais j'avais pas froid, forcément. Bon, on va dire que je suis garé à coté, et que je ne voyais pas l'intérêt de remettre ma veste sur 50m pour l'enlever à l'intérieur. Hé, y a des gens frileux, et y a les autres. Je connais des humains s'habillant presque plus fraichement qu'un vampire alors que les canards marchent sur l'étang gelé, donc... non, avec ma simple chemise et mes manches relevées au coude, je ne suis pas bizarre... le mec que je viens de croiser pensant trouver l'entrée du quai 9 3/4 vu sa tenue vestimentaire, lui, il l'est en revanche.

    Je pénètre donc à l'intérieur, mes dossiers sous le bras, et passe par la case comptoir pour commander un verre de vin avant de repérer celui que je pense être mon contact. Un jeune homme seul semblant attendre quelqu'un, c'est soit ça soit il attends sa fiancée... Mais vu que j'ai presque dix minutes de retard - un comble pour un mec capable de traverser le continent en moins d'une heure -, je vais supposer qu'il est déjà là, et donc, que j'ai visé juste.
    Je me rapproche donc de lui, m'arrêtant à sa table tout en attendant confirmation de son identité pour m'y installer, bien sur.

    "Monsieur O'connell? Commissaire Evenson. Vous avez demandé à me voir, je crois."
    avengedinchains
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    Je regarde la pendule du café et il a un peu de retard. Bon il a juste cinq minutes de retard, c'est pas énorme. Et puis j'ai la fâcheuse habitude d’être toujours en avance. Faudra que j'y fasse une abstraction personnelle et être à l'heure et ne plus avoir dix ou trente minutes d'avance.

    En attendant, je sirote mon double expresso qui sur le coup est très amer. Je prends un sucre, deux sucres et cela suffit. Grand-mère disait un sucre pour adoucir, un deuxième pour la gourmandise et le troisième, c'est pour le diabète. Au moins elle me donner une bonne raison de rester sain avec la nourriture. C'est à ce moment que j'entends résonner la voix de la sorcière dans ma tête.

    « - Tu crois sérieusement que tu vas retrouver l'assassin de ta pauvre grand-maman ?
    - Va te faire foutre et mêle toi de tes affaires espèce de démon !
    - Oh, le pauvre petit-fils s'est vexé. Tu la rejoindras bientôt quand j'aurais pris le contrôle de ton corps.
    - Ça, c'est ce que tu crois ! »

    Je n'avais aucune raison d'avoir peur de cette sorcière, mais il est vrai que son ampleur est de plus en plus forte sur moi. J'ai à peine le temps de penser qu'elle prend contrôle de mon corps quelques secondes pour pouvoir faire renversé le plateau de la serveuse comme si c'était de sa faute. Heureusement qu'il n'y avait que l'argent des clients et non leurs boissons ou encore leurs déjeuners.

    « - A quoi tu joues bordel ? Laisse-les tranquille ! Et tu n'as pas intérêt à te mêler de ma conversation avec l'inspecteur.

    - Sinon quoi ? Tu vas me tuer ? Tu sais ce qu'il faut faire pour te débarrasser de moi à tout jamais. Et je sais que tu ne le feras pas.
    - Tu veux parier ? Je suis prêt à me donner la mort pour que tu sois définitivement morte et en enfer, Diablesse ! »

    En attendant, le policier inconnu, je remue le liquide noir sucré et en prends une gorgée. Ah, là, il est parfait. Merci mamie Hibiscus. C'est le surnom que je lui est toujours donnée quand elle rentrée de vacances, elle avait un collier de fleurs d'hibiscus oranges et depuis, c'est resté. Je fus pris d'attention quand je vois du coin de l’œil, la silhouette d'un homme, la trentaine à voir comme ça avec un dossier beige sous le bras et accompagné d'un verre de vin. Il m'adressa la parole en me demandant mon identité. C'était celui que j'attendais.

    « Oui, c'est bien moi. Amaël O'Connell et enchanté monsieur, disais-je en tendant ma main vers la chaise pour que je l'invite à ma table, je vous en prie. »

    Je ne savais pas par quoi commencer. J'ai tellement perdu l'habitude de commencer une conversation que j'attends M. Evenson me fasse l’interrogatoire que tout bon policier ferait pour ce genre d'enquête. Par contre, il doit avoir le sang chaud,pour sortir dans la tenue qu'il est, il n'est pas frileux du tout alors.
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    Bingo, c'était le bon. D'un coté, le choix était limité, et je pense que ma subalterne aurait pu se chercher un autre travail si sa description n'avait pas été potable. Certaines personnes sont difficiles à décrire, comme si il nous était impossible de trouver les adjectifs leur correspondant, mais le concernant, ce n'est pas sorcier. Donc, bon point pour la jeunette, je ne la virerai pas ce soir. Comme si j'avais le pouvoir de virer un flic de mon commissariat... en revanche, de mon équipe, oui, totalement. Je n'aime pas m'encombrer d'incapables, et ceux avec qui je travaille de façon rapprochée font partie des meilleurs dans leurs domaines.

    "Pas chaud dehors."

    Je pose dossiers et verre sur la table, me frottant rapidement les bras avec mes mains comme pour me réchauffer, simulant presque une chair de poule. Avant de m'asseoir sur la chaise faisant face au jeune homme.

    "Également. Vous vouliez me voir je crois?"

    Je jette un regard rapide sur lui avant d'ouvrir un dossier, et de le refermer aussi sec - pas le bon - le glissant en dessous de l'autre dont je finis par relire rapidement les grandes lignes, et particulièrement les nouveaux éléments apportés par mon équipe, en lien avec la police locale, durant mes quinze jours d'absence. Cela fait, je reporte mon attention sur lui, levant mes yeux noirs vers les siens, tout aussi foncés ou presque.

    "Bien. Vous vouliez me voir pour faire le point, ou pour me parler de quelque chose qui pourrait nous intéresser? On vous l'a surement dit, le moindre élément, aussi insignifiant soit-il, peut être le truc qui nous manque pour avancer. Rien n'est stupide, surtout dans une telle affaire."

    Cela dit, je porte mon verre à mes lèvres, en vidant une bonne gorgée, tout en attendant sa réponse. Le vin n'est pas franchement partie intégrante de mon régime alimentaire, mais c'est bien l'un des aliments "solides" avec lesquels j'ai le moins de problèmes. Peut-être un souvenir de ma vie humaine. Si je n'étais pas un picoleur averti, je ne crachais jamais sur une bonne bouteille ouverte pour une bonne occasion.

    avengedinchains

    (par contre je suis preneuse d'un rappel de comment quand où & co, concernant le meurtre de sa grand-mère xD parce que si j'dois en faire causer Silas, je nage au milieu d'un banc de requins xDD )
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    Avant de s'asseoir, il me dit que dehors, il fait assez froid. Je ne sais pas s'il est plus frileux que moi, mais je trouve que la température est correcte encore. Je hoche la tête positivement pour ne pas le contrarier tout en lui souriant et prenant une gorgée de mon café. Il commence à me poser des questions tout en me lançant des regards de ses yeux noirs et en scrutant le dossier de l'affaire. Son regard me rappelle celui que j'avais quand j'ai appris que la façon de tuer de l'assassin est précise et c'est également ce jour-là que j'ai appris la présence de Moïra en moi.

    « Oui, je voulais vous voir, monsieur. »

    Je le vois fouillez dans un dossier qu'il rangea aussitôt. Je pense qu'il a plusieurs dossiers et rendez-vous à gérer que ce n'était le mien, enfin celui de ma grand-mère. Il saisit le bon dossier, relit quelques mots et quelques phrases mis en évidence avant de reporter son attention sur moi et me demander s'il y avait des poins importants à aborder.

    « Oui certaines choses que je voudrais vous parler par rapport à cette affaire. Non seulement vous faire le point, mais également vous prévenir de quelques choses. »

    Je soupire un grand coup avant de me saisir ma sacoche et de fouiller dedans pour trouver mon porte-feuille. Je refouille dans ce dernier pour prendre une photo pliée en quatre. Je la déplie et la place sur le dossier avant de reprendre la parole.

    « Voici ma grand-mère Iris Delacour. Une femme pétillante et pleine d'énergie à voir sur la photo n'est ce pas ? Cependant, cela fait six ans que je suis hanté par cette scène. Vous permettez que je lise les descriptions de la scène de crime s'il vous plaît ? Disais-je en glissant le dossier de Delcour-O'Connell vers moi et le remettant à sa place avec dégoût. Il faudra dire à vos collègues, qu'il rectifie plusieurs choses, monsieur. »

    Suite à ses mots, je suis pris de colère, car il manque plusieurs choses que j'avais dites à la police de la Nouvelle-Orléans. Je me ressaisis avant d'expliquer à l'inspecteur pourquoi je paraissais furieux.

    « Il manque plusieurs informations que j'avais données à la Nouvelle-Orléans. Ma grand-mère à été assassinée dans le grenier et non dans la cave. Pour vous dire, je n'ai jamais voulu retourner dans le grenier depuis tout ce temps. Ensuite, la façon dont elle a été tuée n'a pas été par une aiguille ou que sais-je. Pour qu'elle soit complètement vidée de son sang et les marques laissés, l'assassin savait très bien ce qu'il faisait. »

    J'allais pas non plus dire que l'assassin était certainement un vampire. Je n'ai pas peur de la mort, mais l'asile n'est pas pour moi. Je tiens pas à ce que cette sorcière en moi prend le contrôle de mon corps si je suis vraiment dans le désespoir le plus total.

    « Et il manque également une chose dans votre dossier. Répliquais-je en posant mon doigt sur la photo de ma mamie. Vous voyez ce pendentif, elle l'avait le matin de sa mort quand je suis allé la voir et quand j'ai appelé la police, il avait disparu. J'ai demandé s'il n'avait pas vu ce pendentif sur la scène de crime, ils m'ont confirmé que non. Ce bijou appartient à notre famille depuis des générations et pour le bien de ma famille je souhaite récupérer ce bijou. Mais pour cela, il faut retrouver l'assassin et qu'il soit puni ! »


    Je serre mes poings pour contrôler ma colère, tellement fort que ce dernier se transforme en douleur. Je commence à avoir les larmes aux yeux et je sors l'excuse que c'est de revivre cette scène qui me rend dans cet état. Je sais que la vengeance ne résoudra jamais rien, mais grand-mère était la seule qui me comprenait réellement et celui ou celle qui a volé sa vie, goûtera à mon supplice.
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    Ses corrections m'énervent. Pas contre lui non. Plutôt contre ceux qui n'ont pas été fichus de prendre les informations comme elles viennent. Les journalistes font parfois de meilleurs flics que les flics, sans déconner.
    Je sors donc une feuille vierge du dossier qu'il s'est permis de regarder, indépendamment de toute considération pour le secret professionnel normal d'un dossier policier, même, et je dirai même surtout, auprès de la famille proche, pour prendre en note les informations qu'il me donne.

    "C'est précisément pour ça que je ne supporte pas de passer par bureaux interposés. J'ai confiance en mes équipiers, ils ont tout intérêt à fournir du bon boulot si ils ne veulent pas finir à la circulation, mais tous n'ont pas notre professionnalisme. Sans chercher à critiquer les autres bureaux."

    J'ai effectivement vu une photo des marques dans le compte rendu du médecin légiste. Bien qu'il n'ai su les interpréter que comme des traces d'aiguilles, j'ai tiqué dessus une seconde. Et je fouille dans le dossier, qui fut bien rangé avant de passer entre mes mains, pour remettre la main sur la photo que je fais glisser sur la table, jusqu'au jeune homme. Un gros plan sur les deux points rouges sur la peau translucide, que j'identifie moi-même clairement comme une marque de crocs.

    "C'est de ces marques que vous parlez? On en a vu passer plusieurs, ici, à Portland, avec des marques similaires."

    Dont, de mémoire, deux qui m'appartenaient rien que cette année. Il y a trop longtemps que je traine par ici, et il est plus que temps que j'élargisse ma zone de chasse, parce que je commence à ne plus trouver de tombeaux familiaux non complets dans lesquels planquer mes victimes... et je vous explique pas le souci quand l'un de ces caveaux se trouve rouvert pour y glisser un nouveau macchabée et oups, y a plus de place...

    "Exsangue donc. Certains hurleraient au vampire, si de telles créatures existaient."

    Enfin, je dirai que même si je ne connaissais pas l'existence de ce monde, pour baigner dedans depuis trois décennies, c'est une théorie que je ne mettrais pas au placard. Parce que les sectes d'adorateurs des vampires existent également, et je peux vous trouver en moins d'une demi heure deux dentistes ayant déjà collé des crocs de vampires sur les canines de jeunes délinquants en puissance. De là à mordre quelqu'un avec, je dirai qu'il n'y a qu'un pas. Même si un humain n'aura jamais la capacité d'un vampire à aspirer le sang d'un corps jusqu'à le vider entièrement.

    "Ce pendentif." J'attire la photo à moi pour y regarder de plus près. "Je suppose que vous n'en avez pas une photo plus détaillée?"

    Moi, je n'en ai pas besoin, j'ai une bonne vue. C'est plus pour les collègues. Alors je retourne la feuille derrière laquelle j'ai griffonné les dernières infos et rectifications qu'il m'a fourni avant de retourner mon crayon, taillé aux deux extrémités, mauvaise habitude, pour profiter d'une pointe arrondie avec laquelle je peux dessiner à loisir. Mon dessin? Une vue agrandie, sans doute à peu de choses près à taille réelle, de ce que la photo m'offre comme vision du pendentif. Qui m'offre à penser, comme j'en capte les moindres détails, que ce n'est pas un pendentif ordinaire. Même si je n'y connais absolument rien en sorcellerie. Quelques minutes après, je tourne la feuille dans sa direction, lui faisant traverser la table.

    "Vous pensez que ça y ressemble assez pour pouvoir être transmis aux services concernés? En général, je suis plutôt portraits robots, faut l'avouer."

    Quoique j'ai dans mon appartement une peinture dont je n'ai pas à rougir, représentant un trois-mâts ancien pris dans la tempête. Mon inspiration? J'ai sans doute trop regardé Peter Pan avec mon neveu.

    avengedinchains
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    Je ne m'attendais pas à ce que le commissaire et moi-même ayons des points en communs. Nous sommes tous les deux perfectionnistes dans le travail et nous sommes prêts à supprimer la moindre gêne.

    « Ne vous inquiétez pas, la police de la Nouvelle-Orléans n'a pas la réputation d'être la plus efficace. Disais-je en rigolant. »

    Il en revient sur un point qui à mon avis lui semble suspect. Les marques au niveau de l'épaule. Il était sûr que l'assassin qui a tué ma grand-mère est un vampire. Je n'ai rien contre les vampires de base, mais avec ce qui s'est passé, je n'aurais plus autant confiance en eux qu'avant. Hochant ma tête en affirmant ce qu'il dit, je réponds à sa question.

    « En effet, ce sont ces marques. Et je dois vous confier qu'à la Nouvelle-Orléans, plusieurs victimes sont mortes avec ce genre de marques. Le, la ou même les assassins savent s'y prendre pour tuer de cette façon. »

    À Portland aussi ? Cela veut dire qu'il y a des vampires par ici. Dans ce cas, ma zone de recherches est vraiment plus grande. Cela ne m'arrange pas du tout pour tuer ce ,ou cette attrocité. Quand je lui précise qu'elle était complètement vidée de son sang, il me fait comme une blague mais qui ne me fait pas rire, bien au contraire. Et je ne sais pas, mais sa façon de dire me donner l'impression qu'il connaissait du bout des doigts les vampires. C'est soit, il a trop lu Dracula ou alors il connaît des vampires. Il ne peut pas être un vampire en tout cas. Il n'a pas de bague de jour comme les vampires de la Nouvelle-Orléans ou alors c'est hybrid. Ma paranoïa reprend, faut que je me calme.

    Il se saisit de la photo de ma grand-mère, regarde de plus près le pendentif et me demande si je n'en avais pas une plus détaillé. Je fais signe négativement et c'est sûr qu la photo en elle-même n'est pas très détaillé et surtout qu'elle est en noir et blanc. Ce n'est pas top. Cependant, il se saisit du verso du papier et retourne son crayon d'artiste. Et oui, un crayon taillé des deux côtés et un signe artistique. Il me demande, en montrant son dessin s'il était assez représentatif à l'original et me parle de ses talents à faire les portraits-robots.

    « Je dois avouer que vous vous défendez bien dans la représentation des joailleries. Cependant, disais-je avant de prendre son crayon et mettre les détails frappant qui font de ce bijou une unique pièce, ces quatre pierres sont de couleurs différentes. Rouge, Vert, Bleu et Blanc. Et la pierre centrale est un noir mat avec des reflets multicolore. »


    Avant que je ne termine ma phrase, Moïra me fait passer dans mon esprit la scène complète de ma grand-mère avec ce bijou et je pouvais donner plus de détail.

    « Ce bijou a été fabriqué au milieu du dix-septième siècle. Chaque pierre représente un élément. L'eau, le feu, la terre et le vent. La pierre centrale est signe de protection. Derrière ce pendentif, se trouve une gravure : "Est socia mortis homini vita ingloria". C'est du latin, cela veut dire  "la vie sans gloire est une mort anticipée". »

    Je demandais à Moïra d'arrêter ce qu'elle faisait, car je sentais mes yeux s'obscurcirent. J'espère avoir eut le temps de dissimuler ma magie.

    « Merci, Moïra, même si je ne sais pas pourquoi tu m'as aidé. Pensais-je pour elle avant d'aborder le commissaire. C'est tout ce que je sais sur le pendentif. »

    PHOTO DU BIJOU:

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    Je veux bien le croire sur la qualité de la police de la Nouvelle Orléans, s'ils n'ont pas encore compris qu'ils avaient des vampires dans les environs. Bien sur que non, ici non plus, on ne crie pas au vampire. Il n'empêche que j'entends les bruits de couloirs, et la seule chose qui empêche aujourd'hui l'un de mes équipiers de proposer cette théorie, c'est la crainte d'être le seul à y croire et se faire moquer des autres... ou que je ne trouve l'idée encore plus stupide et les envoie effectivement à la circulation. En vérité... le jour où l'un d'eux s'y lancera, je sais que je serais bon à mettre les voiles.

    "Je ne connais pas les chiffres. Ne les cherche pas non plus. Je préfère du travail bien fait à ce semblant de compétition entre bureaux qui fait boucler des innocents en tôle pour pouvoir ajouter une enquête résolue aux statistiques."

    Il a l'air bien informé. Enfin, je suppose que quelqu'un qui recherche la vérité sur la mort d'un proche depuis plusieurs années a forcément des liens avec les flics locaux. Et nous sommes tous humains (ou presque, j'ai des doutes sur certains sans-cœurs sachant uniquement aboyer... ah oui, j'le suis pas non plus, vrai), on parle. Même si le secret professionnel nous interdit d'en dévoiler trop, il nous arrive tous d'en dire plus que prévu au cours d'une conversation.
    Je tique sur sa réaction lorsque je parle de vampires. Je pourrais presque jurer que ce n'est pas la première fois qu'il entend ce mot, ailleurs qu'en lisant Dracula, j'entends. Et d'un geste presque machinal, je réajuste un peu le col de ma chemise, sous lequel se cache ma propre marque, cette morsure qui m'a ôté la vie. Même si les années passant, il faut vraiment la chercher pour savoir où elle se trouve. Moi je le sais, je la sens comme si c'était arrivé hier, et ça m'est largement suffisant.

    "Mon équipe va me détester de réfléchir à une théorie avec vous plutôt qu'avec eux vous savez."

    Mon dessin achevé, je le laisse me donner son avis dessus, ainsi que modifier quelques traits et me renseigner des détails qu'il connait sur ce bijou. Un tas à dire vrai, à se demander s'il n'est pas historien. Ou juste très bien renseigné sur un objet de famille dont il est normal que les héritiers connaissent l'histoire. Tout comme Adé et Tom connaissent tout ce qu'il y a à savoir du pendentif qui entoure mon cou, souvenir d'une fleur plus belle encore à jamais perdue.

    "Merci. C'est déjà beaucoup. Permettez."

    Je reprend dessin et crayon pour inscrire en bas de page la citation latine et la traduction qu'il m'en a donné avant de retourner la feuille, revenant au résumé de mes informations, pour rajouter sa description du pendentif, histoire comprise. Tout peut être intéressant dans la recherche d'un bijou disparu, bien que je mette au défi mon analyste préférée de ne pas reconnaitre cette pierre si elle se présente sur un site de ventes en ligne ou un autre.

    "D'autres détails qui n'auraient pas été signalés dans le rapport d'enquête? Vous avez l'air mieux renseigné que les agents de la police locale... Vous avez fait appel à un détective peut-être?"

    avengedinchains
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    Après l'intervention de Moïra, je me pose beaucoup de questions. Comment elle savait tout ça ? Et surtout, pourquoi elle voulait m'aider, vu que ce bijou me permettra de me débarrasser d'elle. Qu'est-ce qu'elle va y gagner ?

    Le commissaire reprend le dessin en me remerciant et note les informations que j'ai donné sur le recto de la feuille. Il me demande si j'avais d'autres détails pour l'enquête en soulignant que j'étais mieux renseigné que la police. C'est un peu normal. Si seulement, c'était simple de dire que je suis un élémentaire avec une âme noire en moi qui me donne ces informations.

    « Non, je n'ai fait appel à personne, on est jamais mieux servi que par soi-même. Avec mon travail, je n'ai pas beaucoup de temps. Je suis l'assistant du conservateur du musée de la Nouvelle-Orléans. Actuellement, le musée est en travaux de rénovation, donc j'ai voulu en profiter pour faire mes recherches de mon côté. »

    Il est vrai que j'ai fait des recherches, mais ils n'ont pas étaient concluants. Mis à part le bijou et également le désir de vengeance, je n'ai rien trouvé d'autres. En plus, si c'est pour payer une fortune pour un détective si c'est pour se faire tuer par un vampire.

    « Commissaire, avez-vous déjà perdu un membre de votre famille par un assassin ? Avez-vous déjà pensé à vous venger ? »

    En disant cela, je voulais lui donner mon ressenti sur cet événement. Je voulais tuer ce vampire, quitte à utiliser la magie noire, je le ferais. Même si je sais que la vengeance ne fera pas revenir ma grand-mère. Je repense à tout ça que je commence à pleurer. Six ans se sont écoulés, mais al douleur est toujours présente.

    « Veuillez m'excuser, je vais aux toilettes. »

    Je me lève de la table et me dirigeant dans les toilettes pour sécher mes larmes. Je me passe un coup d'eau sur le visage et quand je relève les yeux, je vois Moïra.

    « - Pourquoi tu m'as aidé tout à l'heure ?
    - Tu m'as fait de la peine de savoir peu de chose sur ta grand-mère. En tant que sorcière noire, je peux voir le secret des morts.
    - Tu veux dire que tu as vu toute la scène rien qu'en voyant le dessin ?
    -Et oui Amaël. Ça sert la magie noire malgré les on-dit-que. Tu devrais t'ouvrir à ma part de ténèbres. »

    Je réfléchis à ce qu'elle dit. Et si grâce à la magie noire, je pouvais ramener ma grand-mère et si je pouvais communiquer avec elle ? Ce serait bien. À moins que… C'est une ruse ! Ma grand-mère ne me le pardonnerait jamais. Ma colère reprends le dessus et je commence à sentir ma magie devenir incontrôlable. Oh non ! Moïra utilise l'élément Terre pour faire un léger tremblement de terre. Je la supplie d'arrêter ça. Soudainement, la porte des toilettes s'ouvre, le tremblement s'arrête et je reprends mon souffle.

    C'était moins une, encore un peu et j'allais être pris en flagrant délit.
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    Je l'écoute quand il me parle de son métier, et des raisons de la pause qui lui a donné l'occasion d'enquêter de son coté. Je dois avouer que les musées ne sont pas ma tasse de thé. Sans doute que malgré mes six décennies seulement, j'ai l'impression que ces vieilleries arriveraient à me faire comprendre que ma place est au milieu d'elles... ce que je peux prendre un coup de vieux quand je réfléchis comme le vampire que je suis, et non comme le trentenaire actif qu'il m'a été donné de rester, au fil des années...

    "Vous êtes débrouillard, on doit bien vous reconnaitre ça. Sans doute qu'un détective n'en aurait pas trouver plus que vous... bien qu'il vous aurait tout de même fait payer un bras pour ses services."

    Sa question suivante me prend par surprise. Je ne m'y attendais pas, ne m'étais pas préparé à la recevoir une fois de plus en pleine face. Dans mon métier, on devrait y être habitué. Mais je ne m'y ferais jamais. Des gens en quête de vengeance, j'en vois passer tous les jours, et je vois chaque fois quelques "brillants" psychologues penser leur faire passer l'idée avec quelques belles paroles... mais c'est une idée fixe, qui en saurait vous abandonner. Du genre à vous empêcher de dormir la nuit, bien que n'ayant pas dormi depuis trois décennies, je suis mal placé pour parler.

    Alors quand il s'excuse pour aller aux toilettes, je le remercie intérieurement de cet interlude qu'il me laisse pour me reprendre, ma main venant se serrer automatiquement autour du pendentif de ma princesse. J'en profite pour reprendre un souffle que je n'avais pas vu avoir coupé et remettre un peu d'ordre dans le dossier dans lequel j'ai mis une pagaille folle, finissant tout juste lorsque la terre se met à trembler.
    Mes sens m'ayant permis de le sentir légèrement avant le reste des clients de l'établissement, je sauve mon verre de vin que je finis d'une traite avant de récupérer mes dossiers et me diriger à mon tour vers les toilettes, légèrement soucieux du jeune homme. J'ai vu des gens vous lancer une sorte d'appel à l'aide de la sorte avant de sortir un flingue et tirer dans la foule. Et puis, il y a quelque chose d'étrange, que je sens comme un mauvais pressentiment, qui s'échappe de l'endroit où il est allé se réfugier.
    Malaise qui m'a déjà frappé il y a quelques minutes, alors qu'il me décrivait le pendentif de sa grand-mère, et que j'ai mis sur le fait qu'il me parle de vampires comme s'il les connaissait. Mais deux fois d'affilée, j'ai des doutes.

    Les secousses cessent à l'instant où j'ouvre la porte des toilettes, et je la referme derrière moi avant de m'assurer d'une oreille que nous sommes bien seuls, lui et moi. Je m'appuie contre un lavabo, dos à un miroir dans lequel, oui, j'ai un reflet, et soupire avant de répondre à sa question laissée en suspens.

    "Ma fille avait 14ans quand elle a été tuée. Je comprend votre douleur plus que vous en pouvez l'imaginer."

    Quand à penser à me venger? Chaque jour qui passe.

    "J'aurai ma vengeance. Mais ce sera jouer avec des forces bien assez grandes pour que je me doive d'attendre que ma famille ne dépende plus de moi."

    Honnêtement, je crois que nous tournons tous les deux autour du pot. Je suis convaincu qu'il connait l'existence des vampires, bien que j'ignore, le cas échéant, comment il ne m'a pas repéré. Et pour ma part, je n'ai pas inventé ces impressions de malaise qui m'ont pris à deux reprises en sa présence. Il aurait quelque magie en lui que je ne serais pas surpris.

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    Une fois la porte poussée, je tente de reprendre mon souffle un temps soit peu avant de me retourner. Le commissaire Evenson. Il se rapproche de moi et se pose sur le lavabo voisin avant de me dire qu'il avait perdu sa fille de 14 ans. Lui aussi, il a connu cette souffrance. Perdre un membre de sa famille est très dur, mais perdre sa fille, c'est horrible.

    « Comment avez-vous fait alors ? Pour faire votre deuil ? »

    Il se tait un instant avant de reprendre la parole. Je suis choqué sur ce qu'il dit. La soif de vengeance est également en lui et c'est à ce moment que je comprenais pourquoi Moïra m'avait aidée tout à l'heure. Elle sentait qu'il avait de la noirceur et la vengeance est mauvais pour l'esprit.

    « Des forces bien assez grandes ? Que voulez-vous dire par là ? »

    Que voulait-il dire par « Forces » ? Ses supérieurs peut-être… Mais à force de réentendre ce qu'il disait, je me mets à avoir des doutes sur ce qu'il est réellement. Mais je n'ai pas vu sa bague de jour, les vampires ne peuvent survivre sans ce genre de bijou. À moins que ce soit une autre sorte de vampire. Je ne sais, je ne sais plus quoi penser. Je suis perdu. Je repars vers la salle en regardant les dégâts que j'ai causés. Fort heureusement, personne n'est blessé, mais la vaisselle, cela ne pardonne pas.

    Je me dirige à la table où j'étais installé avec le commissaire, pour pouvoir reprendre ma sacoche et le mettre sur mon épaule et envoyer un petit message à mon ami. Lui disant que j'aurais un peu de retard. J'ai l'intention de découvrir ce que l'inspecteur est réellement. Il faut juste que je sois assez malin. J'ai une idée !

    « Est-ce que ça vous dérangerai pas de me raccompagner un bout de chemin ? »

    Par la même occasion, si mes souvenirs ne me jouent pas des tours, je lui donnerai des informations supplémentaires. Nous prenons la direction des arrêts de bus pour quand je vais repartir, mais j'ai l'intention de m'arrêter bien avant. On discute un peu de tout et de rien avant que je parle d'un sujet qui lui est délicat.

    « Excusez-moi d'aborder le sujet, mais votre fille, comment est-elle morte ? Si vous ne voulez pas répondre, je comprendrais ne vous inquiétez pas.»

    C'est à ce moment que je me souviens à quel point perdre une personne qu'on aime nous rends tellement différent. D'abord Ambrosia qui se donne la mort et ensuite le meurtre de ma grand-mère, Iris. Elles étaient les femmes les plus importantes pour moi. Si elles étaient encore parmi nous, je n'aurais jamais pris connaissance de mes pouvoirs et Moïra ne serait peut-être pas là.

    Je hais ma vie à cet instant précis, je la déteste. J'aurais souhaité être un humain banal, innocent et inculte aux créatures.
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    Comment ai-je fait mon deuil? Je ne l'ai pas fait. Chaque jour, je pense à elle, et chaque jour, je lui parle de ma journée comme si elle pouvait me répondre, lui répétant inlassablement qu'elle me manque et que la vie n'est plus la même sans elle. Dire que je n'ai pas même une tombe sur laquelle pleurer, le vent s'étant depuis longtemps chargé des cendres de ma princesse. Je serre de nouveau mes doigts autour de son pendentif en sachant parfaitement que ma nature seule m'empêche de pleurer à l'instant précis. Une bénédiction? Je n'en suis pas convaincu. Tout le monde a besoin de pleurer de temps en temps.

    "Que mon revolver ne serait pas suffisant pour obtenir ma vengeance."

    Bien qu'il y ai une raison simple au fait que je ne manque jamais ma cible au stand de tir. Oui, je suis un vampire, ça doit aider. Mais j'ai surtout cette capacité à imaginer qui me permet de penser voir la tête d'un certain vampire en lieu et place de la cible. Aucun risque que je le rate.

    Il sort des toilettes et je le suis après avoir repris une certaine contenance, me laissant tout de même les mâchoires serrées et un regard que mes lentilles ne sont pas seules à assombrir. La salle? Bah elle a subi un tremblement de terre. J'suis flic, pas ambulancier, les petits bobos j'ai autre chose à faire. Soyez déjà contents que je sois assez maitre de moi-même pour ne sentir que légèrement l'odeur du sang qui filtre à travers deux contusions et trois coupures mineures.

    "Non, du tout. Laissez moi  me débarrasser dans ma voiture et je vous accompagne."

    Oui, il fait jour, mais il y a de l'ombre encore. Alors nous sortons du bar et marchons quelques mètres sur le trottoir, où je prend soin de rester plus près des bâtiments que de la route, de façon à profiter de leur ombre. Arrivé au niveau de ma voiture - chouette, y a 20cm de soleil entre elle et moi...... - je sors mes clefs de ma poche, usant du bouton magique sur la clef électrique pour faire descendre les vitres, avant de me glisser légèrement sous le soleil pour poser mes dossiers  sur le siège passager et reculer dans l'ombre. Bon, entre mes fringues et ma tête baissée vers l'intérieur de la voiture, je pense avoir réussi à limiter le scintillement boule à facettes. C'est presque plus discret de cramer en vérité...pas choisi la bonne gamme de vampires... pas vraiment eu le choix faut dire.
    Bref, je referme la voiture de la même façon que je l'ai ouverte avant de rejoindre le jeune homme, reprenant le chemin avec lui en causant de choses diverses et variées. Jusqu'à ce qu'il en revienne au sujet qui fâche. Je reste silencieux un moment, songeur. Sans vouloir déshonorer la mémoire de mon enfant, j'ai bien du trouver une excuse humaine acceptable pour sa perte, mais mon instinct me dit que Amaël est capable d'entendre la vérité.

    "Venez par ici."

    Je l'entraine dans une rue adjacente, moins peuplée, l'emmenant juste assez loin des oreilles indiscrètes mais pas assez loin pour qu'il pense à un piège, que ce n'est pas.

    "Des vampires. Je sais que vous me croyez, on peut arrêter ce jeu. Ce sont de foutus vampires qui me l'ont prise.  Bien trop puissants et nombreux pour que je m'y frotte, pour le moment en tout cas."

    Disons surtout que je m'y frotterai quand la sécurité de Tom et Adé ne sera plus en jeu, et que je n'aurai plus rien à perdre. Parce que je ne suis pas assez fou pour penser que j'en reviendrais vivant. Mais j'ai pas prévu de survivre au reste de ma famille, donc...

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    Suite à la question que je ne voulais pas aborder, mais qui réveillait ma curiosité. Comment sa fille est morte ? Mourir si jeune n'est pas permis pour une enfant, je comprends sa souffrance. Cependant, je ne comprends pas sa réaction, il reste silencieux, je n'entendais que le bruit des moteurs ainsi que les klaxons.

    Soudainement, il m'entraîne dans une rue à l'abri des regards. Je pensais qu'il allait me donner une leçon et que je me mêle de ce qui me regarde. Mais pas du tout. Il m'annonce sans langue de bois, que ce sont les vampires qui ont tué sa fille. Un destin commun nous a réunis. Ce n'est pas dû out un hasard. Cependant quelque chose m'échappe. J'ai remarqué qu'il s'est précipité dans sa voiture quand les rayons du soleil faisait leurs apparitions à travers les nuages. Il fallait que je vérifie ma théorie.

    « Des vampires ? Ces créatures aux canines acérées se nourrissant de sang ? Disais-je en me concentrant sur les nuages et j'en fais appel au vent qui est en moi, mais il me semble que vous cachez autre chose M.Evenson.. »

    Suite à ces mots, je regarde le ciel pour y concentrer ma magie aérienne et faire souffler les nuages pour laisser le soleil faire son apparition. Le seul petit problème, c'est qu'il saura que je suis un sorcier. Quand j'utilise un élément, mes yeux se réfèrent à ce dernier. Par exemple, pour le vent, mes yeux deviennent une sorte de gris argenté. Donc je vous laisse imaginer pour les trois autres. Quant à la magie noire, mes yeux sont complètement noirs. J'écarte les nuages des rayons solaires avant de regarder le commissaire dans les yeux et voir ce qu'il était réellement.

    « Oh Seigneur ! Répliquais-je en remarquant sa peau brillante comme si un millier de diamants étaient collés. Vous êtes un vampire ? ! »


    Je prends peur que je recule jusqu'à être adossé contre le mur. Mes soupçons étaient donc vrais. J’espérai tellement qu'il ne soit pas une de ces créatures, mais comment il fait pour rester insensible au soleil. Je lui fais signe de ne pas se rapprocher de moi, complètement paniqué, j'entends la voix de la femme en moi.

    « Qu'attend-tu Amaël ? Utilises ma magie pour te défendre ! C'est un vampire et il se peut qu'il soit l'assassin de ta grand-mère. Tous les vampires sont tes ennemis, tues-les tous ! »

    Ses paroles résonnent comme des cloches tintinnabulant l'heure de la messe. Et si ce qu'elle dit est vrai, cela veut ire que je ne peux faire confiance à aucun vampire. Je regarde de nouveau le commissaire et le préviens de ne pas s'approcher. Je me mets en posture de défense tout en glissant ma main dans ma sacoche pour me saisir de mon épée serpent. Nous ne sommes jamais trop prudents.

    « Ne vous approchez pas de moi ! »

    J'étais à la fois effrayé, mais également désolé pour lui. J'aimerais tant le croire et d'être sûr qu'il ne soit pas une menace pour moi.
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    Canines acérées... on ne peut pas franchement dire que les miennes le sont. Les canines de 5cm de long, on laisse ça à ceux qui crament au soleil. Enfin, j'y penserai plus tard, parce que je n'aime pas beaucoup son sous entendu. Suis-je allé trop loin? Surement. J'aurai du m'en aller quand j'en ai eu l'occasion, mais j'étais curieux... et la curiosité n'apporte rien de bon.
    Son regard observant le ciel attire le mien dans la même direction, où je vois les nuages s'écarter au dessus de nous. Je reporte mon regard vers lui pour voir que ses yeux ont pris une teinte grise peu ordinaire. Je l'avais bien dit qu'il me mettait mal à l'aise. Alors je recule un peu, essayant sans succès de rester dans l'ombre avant de stopper, observant les rayons du soleil changer la peau de mes mains en autant de diamants. Un spectacle que je n'observe que rarement. Les bains de soleil ne sont pas mon activité la plus fréquente.

    Sa réflexion affolée me faire fermer les yeux un instant, lâchant un soupir de désespoir. "Et vous êtes sorcier. Chacun sa croix à porter."

    L'assurance dans ma voix n'est pourtant qu'un leurre. Ce que j'attends, là, surtout, c'est le prochain nuage acceptant de masquer ce maudit soleil. Manquerait plus que l'éclat de ma peau n'attire l’œil d'un simple humain. J'ai pas faim, là, et peu envie de confirmer au sorcier que je peux être une menace.

    « Ne vous approchez pas de moi ! »

    Sérieusement? Si je lui avait fait montre de quelque intention belliqueuse, je ne dis pas. Mais je trouve que j'ai été un interlocuteur correct au cours de la dernière demi-heure... Enfin, si il veut. Je lève les mains devant moi, voulant l'assurer que je ne lui ferai aucun mal, avant de reculer d'un pas de plus.

    "C'est un destin que je n'ai pas choisi." Je ménage une pause avant de poursuivre. "Si j'avais souhaité vous tuer, je l'aurait fait tout à l'heure, quand nous étions seuls et que vous n'aviez pas l'idée de ce que je suis."

    Ah, et si il pense que je ne suis pas assez observateur pour savoir qu'il a un autre tour dans son sac, il me vexe, vraiment. On ne devient pas flic en étant capable de se faire avoir de la sorte.

    "Vous n'avez rien là dedans qui puisse traverser ma peau, et le pieu en bois n'est qu'une légende." Je frappe dans mes mains, comptant ouvrir un second chapitre. "Bien, maintenant qu'on a jeté les faux-semblants aux orties, vous me rendriez un petit nuage ou deux avant que nous n'attirions vraiment l'attention?"


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    Après l'avoir menacé de ne pas se rapprocher de moi, enfin menacer, je l'ai plutôt mis en garde. Il savait l'existence des vampires et des sorciers. Il a dû en payer le prix par sa transformation vampirique. Sa première réaction était de lever les mains et de reculer d'un pas, mais pour moi, étant toujours sur mes gardes à chaque seconde et chaque minute, je garde ma main serrée sur mon épée.

    Il m’interloqua en disant que sa destinée n'était pas voulu. En même, qui souhaite devenir un vampire, mis à part certains fanatiques. Il rajoute que s'il voulait mettre fin à mes jours, il m'aurait tué depuis tout à l'heure. Je fais une pause dans mon esprit pour me recadrer et je repense à ce qu'il a fait et dit. Il dit par la même occasion que les pieux, l'eau bénite ou que sais-je ne lui fera rien et si je pouvais replacer les nuages pour qu'il soit plus discret sous la lumière du soleil. Vu sa peau de cristal, je peux me douter qu'il ne se suffît pas de lui transpercer le cœur pour en venir à bout.

    Je commence à me détendre petit à petit que j'en lâche mon épée se trouvant dans ma sacoche. Je regarde de nouveau le ciel et j'en appelle au vent pour replacer suffisamment de nuages pour de nouveau cacher le soleil. Et en me rapprochant de lui, je lui dis la vérité et les détails de ce que je suis.

    « Il est vrai que je suis un sorcier, mais pas n'importe quel sorcier. Disais-je en m'asseyant sur une des murets du bâtiment voisin. Je suis un sorcier élémentaire. Ma famille et moi sommes des sorciers qui maîtrisent les éléments. Cependant, chaque membre contrôle seulement deux de ces derniers, mais, toutes les deux générations, les quatre éléments se trouve dans la descendance. Je suis le dernier qui possède tous ces éléments et avant moi, c'était ma grand-mère. »

    Tout en citant le nom des éléments je montre quelques petits tours. Pour l'eau, que je maîtrise très bien, je crée une sorte de cascade sur un des murs. Le feu, un des éléments que je n'utilise jamais, je produis une légère flamme au creux de ma main. Le vent, celui-là est le premier que je pratique depuis toujours, je réunis le vent des quatre point cardinaux pour en faire une petite tornade maison. Et pour la terre, que je commence à peine connaître, je pose ma main sur le sol et je fais germer un Lilas, qui était la fleur favorite de ma grand-mère.

    « Voilà ce que je suis, mais cela ne s'arrête pas là. J'ai en moi une entité malveillante. En d'autres mots : deux âmes pour un seul corps. L'âme d'un jeune homme élémentaire et une autre d'une sorcière noire. La joie, n'est ce pas ? »

    En disant cela, je voulais lui montrer que je pouvais lui faire confiance, je sais qu'il ne me fera aucun mal. Sauf si bien sûr, je suis blessé comme un crétin qui me boit le sang.
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    Je retiens mon souffle jusqu'à ce que l'ombre des nuages au dessus de nous recouvre de nouveau ma peau de diamants, la rendant bien plus discrète aux yeux des éventuels passants. Il y a peu de choses qui m'angoissent, concernant ma propre sécurité, mais ce foutu soleil me ferait bien paniquer, et pas qu'un peu. Pour le reste, mes seules angoisses concernent ma famille et leur sécurité, déjà bien mise à mal par le fait de mon existence.

    Je l'écoute me parler de ses pouvoirs et me donner une information cruciale sur le cas de sa grand mère. Elle aussi était dotée des mêmes, et non pas une sorcière lambda comme je peux en connaitre... un ou deux... trois peut-être, si certaines personnes méritent seulement le titre de créatures surnaturelles à savoir faire bouger les ailes d'un piaf en origami...
    Je m'apprête à lui répondre, après sa démonstration de ses pouvoirs, lorsqu'il me coupe le sifflet à me parler de l'entité démoniaque qui vit en lui. Effectivement, la joie... enfin, il apporte plus de questions au flic que de réponse au vampire, pour tout dire. Quoi que le vampire a bien une question qu'il ne posera pas... Un homme et une femme partageant le corps d'un homme? Faudra m'expliquer un truc ou deux, mais quand je serai certain de ne pas risquer de rire de la réponse. Pas par moquerie, surtout par besoin de lâcher les vannes, après cette petite séance de stress, mais ce qui ne devrait ne porter qu'à sourire pourrait en être le déclencheur. Alors je m'abstiendrais.

    "Et vous ne vous êtes pas dit que cela pourrait être précisément la cause du meurtre de votre grand-mère? Je n'y connais rien en sorcellerie et autres prophéties, tout juste si j'apprends encore le métier de vampire, mais je ne serai pas surpris qu'il existe une prophétie ou deux sur le sang des vôtres et son pouvoir. De quoi attirer certaines sangsues dans les parages, non?

    Pour ma part, sans moi. La dernière créature magique que j'ai voulu saigner par accident m'est resté sur l'estomac. J'ai même eu un bol magnifique que mon venin ne parvienne pas à la transformer, manquerait plus que j'ai un bébé vampire dans les basques.
    Ma théorie suivante ne va pas lui plaire, bien sur, mais j'ai besoin de la poser. Ne dit on pas que la plupart du temps, le coupable se trouve dans le premier cercle de relations de la victime, à savoir, sa famille et ses amis proches?

    "Cette sorcière noire... vous pensez qu'elle pourrait y être pour quelque chose? Je sais ce que c'est que d'être deux choses à la fois, sans parler d’âmes distinctes. Le vampire que je suis la nuit fait des choses qui font hurler le flic et "père" de famille que je suis durant le jour."

    Mais il faut bien que je me nourrisse. Et mon venin m'interdit de laisser quiconque en vie après la ponction. Quand au fait que je sois capable de traquer une proie pendant plusieurs dizaines de minutes avant de la tuer? J'ai un instinct prédateur assez joueur, il semblerait.
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    Tout en restant appuyé sur le mur, j'écoute l'inspecteur qui, malgré est un vampire, reste un policier. Il me demande si le mobile du meurtre n'était pas basé sur les pouvoirs de ma grand-mère.

    « C'est possible. D'après ce que certains vampires disent, le sang de sorcier et sorcière est plus puissant et plus fort que le sang humain. La frénésie est quasi impossible à arrêter. Mais après, ce sont les rumeurs que l'ont m'a communiqué. »


    C'est à ce moment que j'entends de nouveau mon téléphone sonner, que je regarde en coupe-vent. C'est mon paternel, je ne réponds pas. Le policier me demande une question qui m’est resté en travers de la gorge. Moïra qui aurait pu manigancer pour tuer ma grand-mère. Cela m'étonnerait fortement même si j'ai un doute.

    « Cela m'étonnerait. Nos pensées sont connectés entre nous, je le saurais si elle en était responsable. Et je n'étais pas chez ma grand-mère quand c'est arrivé. J'étais au lycée à l'époque. »


    Et si avant de vouloir intégrer mon corps, elle aurait pu envoyer un message magique à un vampire assez fort. C'est à ce moment qu'elle souhaite me parler.

    « - Je suis déçue que tu penses que j'aurais pu demander à un vampire de tuer ta mamie.
    - Ce ne serait pas impossible de te part.
    - Ce sont les vampires qui m'ont tuée ! Pourquoi j’aurais demandé à ces suceurs de sang de tuer une sorcière ? Je suis très rancunière même si je suis âgée de trois siècles.
    - Qu'est-ce qui me prouve ce que tu dis ! »

    J'ai à peine fini ma conversation avec elle, que je suis soudainement pris dans un malaise. Provoqué par elle, bien sûr. Elle me montre son passé, je la vois danser avec un jeune homme, plutôt beau gosse. Son amant peut-être. Elle n'était pas si méchante à première vue. Quelques secondes plus tard, je vois son corps étendu sur le sol avec des marques de morsures sur ses poignets. Les vampires ont pu quelques gorgées avant de la laisser, se vider de son sang. Mais les vampires sont morts avec elle. Elle empoisonnée son sang pour tuer les vampires. De la verveine dans le sang, tuera un vampire à coup sûr. Je me réveille de mon malaise et je redirige mon regard vers le commissaire.

    « Je suis dans les pommes depuis longtemps ? C'est la sorcière qui m'a montré son passé. Ce sont les vampires qui l'ont tuée, je comprends maintenant sa haine envers eux. »


    C'est compréhensible même. Je sais qu'elle n'aurait jamais manigancé pour tuer ma grand-mère. Si elle hait les vampires, elle n'aurait rien fait.
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    Je n'ai pas la réponse à sa supposition, alors que son ton m'indique qu'il voudrais bien savoir, même inconsciemment, si cette rumeur n'est qu'une rumeur ou la plus stricte des vérités. J'attends que la sonnerie du téléphone ai arrêté de sonner pour lui répondre, lui laissant tout loisir de décrocher si l'envie lui en dit.

    "Je l'ignore. Je n'ai jamais saigné de sorcier. Enfin, y en a bien eu une, une fois, mais j'ignore ce qu'elle était vraiment, une sorte de nécromancienne peut-être. Et son sang avait un gout de cendre bien trop prononcé pour moi. Je l'ai laissée filer au risque que mon venin ne la transforme, contre mes principes les plus élémentaires."

    Principes élémentaires? Je n'ai jamais revu ma créatrice, celle dont le venin coule dans mes veines, et j'ai du apprendre tout seul de mes erreurs et de mes conneries ce que je suis et comment fonctionne le vampirisme. Et s'il y a bien quelque chose que je me suis juré, c'est que le cas échéant, je ne laisserais pas mon transformé subir ce que j'ai subi. Dieu soit loué, je n'en ai aucun dans la nature actuellement. A ma connaissance du moins.

    En attendant, il me confirme sans attendre que non, ce ne peut être la squatteuse qui vit en lui qui aurait pu faire du mal à sa grand-mère. Mais étrangement, je lis l'opposé dans sa voix, et l'absence qu'il a juste après me donne à penser qu'il s'interroge véritablement. Jusqu'à ce que je le vois tomber, et ne doive qu'à ma vitesse de lui éviter de se fracasser le crâne sur le bitume. Tiens, c'est le moment qu'un chasseur passe, et me voit penché sur un type inconscient vautré au sol. Il en a de bonnes ce sorcier, franchement!

    "Eh oh! On se réveille sleeping beauty..."

    Oui, le fait est que je reste anglais, de base, et "la belle aux bois dormants", non, c'est bien trop long, c'est tout. En attendant, je claque des doigts devant son visage pour essayer de le faire réagir, avant de lever les yeux aux ciels et me relever, prenant en main pour portable en vue d'appeler de l'aide. Réfléchissez trente secondes. Bouche à bouche, je suis trop mort pour ça, et massage cardiaque, j'y briserai la moitié des côtes juste en posant ma main sur lui. Donc un coup de main extérieur, pas de refus.
    Sauf qu'il a la brillante idée de se réveiller au même moment, et je range mon portable avant de m'agenouiller près de lui, l'empêchant de se relever plus vite qu'il n'en est capable.

    "A peu près cinq minutes. Vous pourriez préciser à votre copine d'attendre que vous soyez assis pour ce genre de tour. Un peu plus et vous vous fracassiez le crâne au sol."

    Des vampires qui l'ont tuée, de même qu'ils ont tué sa grand-mère? Je comprends mieux qu'il se soit affolé en comprenant ce que je suis. La proximité des vampires semble craindre dans leur famille.

    "Je la comprends. Je ne vous ai pas menti tout à l'heure, vous savez. Un vampire a tué ma fille. Et un autre, dont j'ignore tout ou presque, menace le reste de ma famille. Je fais avec ce que je suis par obligation, n'allez pas croire que je suis un grand fan de ma race."
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    À mon réveil, je souhaite me lever jusqu'à ce que je remarque le vampire m'en empêcher pour m’éviter d'avoir un nouveau malaise. Cinq minutes que j'étais aux pays des souvenirs du passé ? Bon ça va , je m'attendais à plus.

    « Elle n'en fait qu'à sa tête, elle ne m'écoute quasi jamais et quand je veux l'écouter, elle est dans l’extrême. »

    Je me relève doucement en m'appuyant sur le mur pour reprendre mes esprits. Le commissaire me fait part de sa compréhension envers Moïra et me reparle de sa fille qui a été tuée par un vampire et un autre menace le reste de famille humaine.

    « Je vous comprends parfaitement et je vous crois. Je sais que la race des vampires n'est pas la plus joyeuse. Dîtes-moi, votre créatrice est peut-être en lien avec le vampire qui veut nuire votre famille, non ? »

    Après ça, je me mets à réfléchir du pourquoi et du comment l'aider. Je ne supporte pas les vampires qui s'en prennent aux familles innocentes et encore moins aux enfants. C'est à ce moment que je lui propose une sorte de collaboration entre nous.

    « Je veux vous aider ! Je ne supporte pas ce genre de salaud qui menace des familles. Laissez-moi vous aidez à le retrouver et le tuer en protégeant votre famille. Je suis sorcier après tout. »

    Au même moment, j'entends un bruit venant d'en haut. Comme si on nous entendait. Je dirige ma tête vers le haut jusqu'à voir une silhouette tomber sur moi. Heureusement que mes réflexes et facultés d'analyses sont encore bons. J'esquive de justesse la chute de la silhouette qui est en réalité un cadavre. J’écarquille les yeux sous ce mort jusqu'à apercevoir une autre ombre en haut du bâtiment, qui disparaît aussitôt.

    Je marche jusqu'à la victime pour voir ce qu'il a sans le toucher. Des marques de morsures au niveau de son cou sont présentes. Je regarde de nouveau le commissaire.

    « Il est mort, un vampire l'a tué. Il a des marques. Je pense que quelqu'un nous adresse un message. »


    C'est fort probable que cette mort est une sorte de message pour l'un de nous deux. Ce n'est pas bon signe du tout. Est-ce le vampire qui a assassiné ma grand-mère ? Ou encore un larbin de sa créatrice ? Je suis encore choqué de ce qui viens de se passer, c'est le bordel.
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    Je l'empêche de se relever trop vite, sans toutefois l'empêcher de se relever tout court, ce qu'il fait dès qu'il s'en sent capable.

    "On vous entendrais presque parler d'une petite sœur."

    Et je sais de quoi je parle. Bon, en vrai, Adé est la petite sœur que tous les grands frères voudraient avoir, même si elle a eu ses moments de gloire dans son adolescence. Vous savez, ces moments où vous avez envie de les assommer avec une casserole et de les regarder dormir pendant trois jours?

    "Je dois avouer que moins je croise de vampires, mieux je me porte. Ma famille. Ils m'aident à conserver cette part d'humanité que j'ai encore." Je réfléchis un instant à sa supposition avant de poursuivre. "Non, je ne crois pas que ma créatrice y soit pour quelque chose." Je glisse une main dans mon cou, écartant légèrement le col de ma chemise pour dévoiler Sa marque à jamais inscrite sur ma peau. "C'est là le seul souvenir que j'ai d'elle. Elle n'en a sans doute aucun de moi."

    Je tourne le regard vers lui lorsqu'il me propose une alliance, et son assistance pour trouver et mettre en terre mon vampire. D'un coté, des alliés, j'en ai besoin. D'un autre...

    "Vous êtes vivant, surtout. Et je refuse d'impliquer davantage de proies potentielles pour lui. Il a déjà bien assez de choix parmi mes proches." Je marque une pause. "Mais merci quand même pour la proposition."

    On aura pas le temps de tergiverser davantage vu que je ne dois qu'à mes réflexes d'éviter de prendre un cadavre sur le coin du nez. Ok, ça, je ne m'y attendais pas. Le sorcier fait les premières constatations, de façon tout à fait professionnelle, sans que la moindre trace de son adn ne puisse être trouvée sur lui.

    "Génial, des boutonnières et une exsanguination à expliquer de façon logique...ça ne sera que la troisième ce mois-ci..."

    Je sors de nouveau mon téléphone de ma poche pour appeler mon équipe. Une scène de crime absolument pas polluée par les stagiaires de la circulation? Je préfère appeler directement les professionnels.

    "Oui, j'suis à l'angle de Main Street et de la ruelle à hauteur du Pawn Shop. Bref, t'as un ordi, localise mon appel. J'viens de prendre un macchabée sur le nez. Oui non moi ça va, lui moins. Alors, une équipe dans la rue, et une autre sur le toit, si possible avant que les rigolos de police secours ne débarquent."

    Je raccroche et range mon portable dans ma poche avant de regarder de nouveau Amaël.

    "Nous avons dix minutes, le temps qu'ils arrivent. Je me dois de rester pour les briefer. Vous par contre, si vous voulez éviter de passer les trois prochaines heures au commissariat pour recueillir votre témoignage, vous feriez mieux d'être parti avant."

    Je recule légèrement comme l'ombre des nuages au dessus s'écarte au gré du vent, et je jette un regard vers le ciel pour en observer la couleur.

    "Si vous pouviez ramener deux ou trois nuages par ici avant de filer, ça m'irait bien aussi."
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    Parler à une petite sœur ? Quelle idée ! Elle a trois siècles d'existence, elle n'a pas du tout le rôle de la petite sœur, plutôt de la grande sœur au point de vue de l'âge. Mais il n'a pas tort, je réagis comme un grand frère avec elle. Un manque de compassion pour elle ou une absence parentale pour moi vu que je suis fils unique ? Je ne sais pas comment décrire la sensation que j'ai.

    Il me répond à la question du vampire renégat qui veut tuer sa famille. J'avais pensé que c'était sa créatrice, mais il pense le contraire tout en me montrant sa marque sur sa peau qu'elle laissée. Je n'ai jamais vu ce genre de marque, c'est bizarre.

    Je lui propose une alliance avec moi, mais il refuse par pure sécurité. Il ne veut pas que je risque ma vie pour l'aider..

    « Les vampires ne me font pas peur ! Et je suis un sorcier élémentaire. Je peux les brûler en un geste de la main. Sauf s'il s'agit d'un vampire comme vous. Un vampire à la peau de diamant, je pense que ce n'est pas si facile de tuer votre espèce. »


    J'ai à peine eût le temps d'exprimer mon ressenti que je vois une ombre venant du dessus. Une personne tuée par un vampire et la jeter du toit. Comme si nous n'avions pas eût assez de soucis. Il sort son téléphone pour appeler ses collègues pour faire une constatation de scène de crime. J'écoute sa conversation, ils ont d'étranges façons de décrire les scènes de crimes. Ils sont un peu comiques, enfin, tu me diras, ça détends l'atmosphère.

    Il raccroche et m'annonce le timing pour ses collègues d'arriver. Il me dit qu'il doit rester vu qu'il a était témoin et j'avoue que je ne supporte pas d'être enfermé trois heures dans un lieu fermé. Après, il y a le musée, mais c'est une autre histoire. Je hoche la tête avant de récupérer mes affaires avant de partir. Après, il y a le musée, mais c'est une autre histoire. Il regarde le ciel et j'ai compris de suite ce qu'il voulait.

    « Ne vous inquiétez pas. Je vais même faire mieux. »

    Je me concentre sur les nuages et d'un point de vue météorologique, si deux nuages s'entrechoquent, il y aura un orage et par chance des nuages de pluie ne sont pas loin. Je ramène tous les nuages sur la zone de la ville pour pouvoir faire une minie tempête de pluie. Donc le soleil sera couvert pendant un moment, un très long moment.

    « Voilà, problème réglé. Si vous avez besoin de moi ou que vous avez du nouveau faites-le savoir. »

    Je récupère mes affaires avant de partir et de rejoindre mon ami qui m'héberge.

    « N'oubliez pas de retirer mes empreintes vu que j'ai pris son pouls. À bientôt. »

    FIN DU RP
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