Elle te présente des excuses et tu fronces les sourcils, encore une fois elle n'a pas confiance en elle, en ses capacités, en ses forces, et ça te dérange, parce qu'elle t'apparaît comme étant puissante et compétente, tu aimerais qu'elle puisse se voir comme tu la vois.

Tu la laisses faire ses affaires, puis une fois au sol avec elle sur tes genoux, tu savoures sa présence. Ses mots te font sourire dans ses cheveux, tu aimerais aussi tellement rester à l'infini comme ça, avec elle, en paix, dans le calme, à résoudre des mystères et découvrir de nouvelles choses. Le monde est si vaste, et chaque jour peut être une aventure.

"J'aimerais aussi rester comme ça pour toujours, à découvrir de nouvelles choses avec toi, à découvrir toutes les choses incroyables que tu peux faire !" Tu laisses une de tes mains continuer à caresser son dos, ne voulant pas rompre le contact tout de suite, mais en hésitant, ne voulant pas non plus la mettre mal à l'aise.

Quand elle te demande si tu veux bien lui montrer votre monde, tu ne peux t'empêcher de sourire de toutes tes dents. Bvām̐sō frétille d'impatience, et toi aussi d'ailleurs.

"Tu... tu aimerais nous voir ? Maintenant ?" tu dis en rougissant.

Si la demoiselle veut voir Bvām̐sō sous sa forme originelle, qui es-tu pour protester ? Elle a l'air déterminée, et s'écarte même un peu de toi pour te laisser de la place. Tu sens ton loup faire la moue à la perte de contact, mais tu lui rappelles qu'elle veut vous voir, ce qui ranime son excitation.

"Euh... oui... Je... Pour faire ça... je vais devoir me déshabiller... pour avoir des vêtements encore après, tu vois..." tu bafouilles en rougissant.

Quoi ? C'est pas tous les jours que tu te retrouves à enlever tes vêtements devant une jolie jeune femme pour qui tu as un soupçon d'attraction. Bvām̐sō ricane devant l'euphémisme, il sait très bien que tu es très attirée par la jeune sorcière, et lui n'a aucune gêne. Fichue boule de poils.

Tu te lèves, un peu hésitante avant d'avoir son accord, après tout elle ne fait pas partie de la meute où c'est totalement normal de se retrouver nu les uns devant les autres. Dans le monde normal c'est mal vu d'imposer ça, comme les dickpics et tout ça. Tu retires ta veste et la plies avant de la poser à terre.

Tu attends son accord, aussi rouge qu'une tomate, alors que ton esprit est un cri d'alarme continu, comme une sirène, de par ton embarrassement et aussi ton plaisir d'être aussi proche d'elle. Et bien sûr, ton loup ne t'est d'aucune aide, trop occupé à ricaner comme une hyène devant ton comportement.

Lorsqu'elle te dit que tu peux y aller, tu respires un grand coup avant de te retourner légèrement et de commencer à enlever le reste de tes vêtements, les arrachant au plus vite comme des serpents. C'est pas que tu veux paraître en colère, mais au plus vite tu te transformes, au plus vite ton embarras disparaîtra.

Une fois nue, tu respires à nouveau, avant de toucher dans ton esprit Bvām̐sō, entamant le processus de transformation. Lorsque tu relèves les yeux, tu es un loup. Sous les yeux d'une femme que tu aimes beaucoup.