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    "Tu veux être mon papa ?" je demandais au monsieur devant moi. Il était pas beau, mais il était gentil. Il m'avait demandé si je voulais des chocolats. Alors moi j'ai dis oui. Mais après ma question, il a haussé un sourcil et il est parti en rigolant. J'ai soupiré. Personne il veut être mon papa ou ma maman.
    Je regardais autour de moi. J'avais perdu les autres enfants de l'orphelinat. On était pas à Forks. Les dames de l'orphelinat elles avaient dit qu'il y avait quelqu'un qui avait donné tellement d'argent qu'elles pouvaient organiser un voyage. J'étais content, j'avais jamais vu l'Italie.

    Il faisait pas beau. Il faisait froid même. Je soufflais et un nuage de buée sorti de ma bouche. Je trouvais ça amusant alors j'ai continué. Mais j'avais froid au nez. J'ai avancé pour essayer de retrouver tout le monde. Mais la ville était grande et personne voulait me dire où étaient les autres enfants. Tout le monde m'ignorait comme si je parlais pas la même langue qu'eux. Les gens y sont méchants. J'ai rentré dans un grand château. La porte était ouverte et il faisait chaud. C'était sombre et pas beau. J'ai avancé. Il n'y avait personne alors j'ai continué à avancer pour trouver des gens. J'étais perdu et je savais plus quoi faire. J'ai commencé à pleurer doucement. Même le château était trop grand. Comment les gens ils peuvent vivre dans des trucs trop grands comme ça ? Je m'assis sur un banc et je regardais le tableau devant moi. Mais j'arrivais pas bien à le voir à cause des larmes. Personne il veut de moi, j'ai commencé à penser.
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    La quête éternelle du papa perdu

    A l'ordinaire, le palais Volturi lui paraissait totalement dénué de vie, même lorsque ces flots de touristes venaient admirer le lieu de vie de celui qui était censé avoir éliminé la menace des vampires de la ville. La bonne blague. Une blague qui l'a fait sourire un temps, convaincu qu'il était que Aro ferait un fiasco complet avec cette histoire. Au palais, cependant, personne n'est sans savoir que les touristes ont une autre utilité pour eux. Rares sont les Volturis à s'adonner à la chasse, et certainement pas les trois frères.

    A l'occasion, on a pu le prendre à parcourir des couloirs qui n'avaient plus vus passer ses pas depuis des lustres. Pour ne pas dire qu'ils ne l'avaient jamais vu passer, la disparition de Dydime ayant eu lieu des siècles avant leur installation dans cette ville. C'est au cours de l'une de ces promenades que son regard désintéressé se pose sur un mini-humain oublié sur un banc. D'ordinaire, il n'en aurait rien à faire, si ce n'était qu'il sente aussi mauvais que les loups de Carlisle.

    Se rapprocher? Ne pas trop lui en demander tout de même. Mais il reste à distance raisonnable, permettant la conversation sans risquer d'attraper cette odeur malsaine en passant.

    "Tu sembles bien loin de chez toi, bambino."

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    Y a un monsieur il a parlé mais j'ai pas compris. J'ai relevé la tête et je l'ai regardé. Mais je pleurais toujours alors je voyais pas bien. Il était grand et il avait l'air vieux. Je reniflais un grand coup puis j'ai essayé d'essuyer mes larmes. J'étais tout seul et c'était la première personne à me parler depuis longtemps.
    J'ai posé mes yeux sur lui.

    "T'es qui ?" je demandais. Il était habillé bizarrement et il avait les cheveux longs. C'était une fille dans un corps de monsieur ? "Pourquoi t'as les cheveux longs ?" Il était étrange et il puait. Mais les dames à l'orphelinat elles m'ont toujours dit de pas dire que les gens y sentent mauvais. Alors j'ai rien dis. Mes pieds ils touchaient pas le sol, alors j'ai commencé à balancer mes jambes. Je reniflais encore et j'avais encore quelques hoquets de pleurs. Mais je regardais plus le sol, je regardais le monsieur bizarre. "Pourquoi t'es habillé comme ça ? C'est où ici ? C'est chez toi ?" Il devait être riche pour habiter ici. Ou alors c'était pas chez lui. mais je savais plus comment on appelait les gens qui avaient pas de chez eux et qui habitaient chez les autres. "Pourquoi tu parles bizarrement ?" Peut-être qu'il me comprenais pas...
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