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— C'était un soir comme tous les autres en réalité du moins cette nuit-là, je travaillais et j'étais de service, j'avais réussi à trouver cet emploi et très franchement, j'aimais le contacte avec les clients, certes, il y en avait beaucoup qui buvait un peu trop, mais ils étaient pas du tout méchants envers moi. C'est vrai que c'était un vrai changement pour moi, étant donné que j'étais morte et me voilà de nouveaux parmi les vivants, j'étais heureuse de pouvoir enfin prendre ma vie en main.

Je me trouvais dans mon appartement en train de me préparer avant de faire de gros câlins à mes deux chiens, ils étaient mes meilleurs amis, et même si cela ne remplace pas un homme, c'était tout comme pour moi, en revenant ici, je m'étais promise de chercher mon fils, je voulais savoir s'il avait eu une bonne vie et je désirais plus que tout le revoir et de pouvoir rattraper le temps perdu, mais parfois, les choses ne se déroule pas comme on l'aurait souhaité.


Je terminais enfin de me préparer et je commence à partir de mon appartement en marchant tranquillement les rues, il n'y avait pas pas beaucoup de monde dehors en même temps, beaucoup de gens devaient être très occupé, pas le temps de faire la fête. Je continue ma route et arrive dans le bar en saluent le vigile et me dirige vers le comptoir en commencent par servir les clients, sourient toujours, puis je me dirige vers les tables que je devais service avant de rentrer dans quelqu'un.

«Veuillez m'excuser, je n'ai pas fait attention.» Lui répondis-je en sourient.

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—Je séjourne a Fork depuis maintenant une semaine, je ne m’y suis pas installé loin de la. J’y passe un bon petit moment, j’y ai retrouvé quelques bons amis de Blackstone. Je ne semble manquer à personne à la Nouvelle Orlean, de toute façon mon portable est silencieux, j’ai reçu quelques messages texte mais rien de préoccupant.. J’occupe mes journées en rendant visite aux Cullens, visitant une boutique de vêtements, disons que partir sur un coup de tête, le complet que j’avais sur le dos a mon arrivé a déchiré à quelque endroit, bien qu’il soit récupérable, je ne suis juste pas doué en couture, que je l’ai laisser a une couturière.

C’est dans mon nouvel habit que je me présente dans un autre bar du coin. Saluant le vigile tranquillement, il n’a pas vraiment besoin de prendre mon identité, cela fait longtemps que je suis conscient de l'âge dans lequel je suis «mort» à l’aube de mes vingt-cinq ans. J’entre tranquillement, en observant les alentours que je percute quelqu’un, je fige presque sur place, le souffle me manque quelques secondes avant que je me remette en fonction...

-Ce n'est… rien…

Attendez cette voix me dit quelque chose, cette odeur qui me semble si lointaine et si particulière, non c'est impossible ! Un mouvement sur mon épaule, me ramène durement à moi, je me décale du chemin avant de sortir à l'extérieur, sans dire un mot, bien perturbé qu’il m’est impossible de rester ici. Je m’affale sur un banc en diagonal du bar. Non, non, c’est impossible que je me dit, mille ans sont passés, je la reconnaîtrais entre mille puisque je l’ai tué en devenant ce que je suis de mes propres mains tremblantes que je regarde quelques secondes avant de passer les mains dans mes cheveux courts. Je cherche à comprendre depuis que je suis revenue de Blackstone, j’ai remarqué que certaine mort était revenue à la vie dans une certaine mesure comme dans une nouvelle chance. Si elle est revenue, est- ce que cela veut dire que Susie Jay, Katarina, Celeste, Gia sont aussi de retour? Juste a y penser, un mal de tête me prend.

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— Je me sentais vraiment bien à Forks, les gens étaient tous gentils et très accueillant, ce qui me changeait un peu de mon époque. Le plus difficile, je dirais, c'était de m'habiller comme ces gens, des vêtements que je n'aurais jamais porté autrefois, mais ils avaient certes beaucoup de choix, donc je n'allais pas me plaindre pour ce genre de choses. En revenant d'entre les morts, j'avais fait pas mal de rencontre et j'avais aussi des amis sur qui je pouvais compter et qui m'avaient beaucoup aidé.

J'avais commencé mon service et voilà que je rentre dans quelqu'un, franchement fallait que je fasse plus attention, c'était la première fois de ma vie que cela m'arrivait et j'espérais que ce n'était pas un homme, pas content qui me ferait payer son costume. Je lève mon visage et en quelques secondes, je reste sans voix, j'espérais ne pas me tromper, mais c'était rare que je me trompe et cette voix, je n'aurais jamais pu l'oublier.

«Encore une fois,toute mes excuses.» Lui répondis-je en sourient.

Je savais qui c'était et le regarde partir, je ne voulais pas lui faire peur, je me dirige vers le comptoir en demandant à ma collègue qu'elle me remplace quelques instants, avant de partir le chercher, je quitte le bar et regarde un peu au alentour avant de le voir assis sur un banc, je sais que c'était un choque et pour moi, aussi étant donné que les années avaient passés. Je le regarde et me dirige vers lui avant de me poser à côté de lui sur le banc.

«Tu allais partir sans me dire bonsoir, Elijah ? Tu dois être perdu là.» Lui demandais-je en sourient.

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—La famille Mikaelson a suivi les générations. Nous avons suivi les coutumes au mieux que nous le pouvons. Pour ma part, j'apprécie particulièrement les complets, bien que j’ai à peu près de tout dans ma garde robe en Nouvelle-Orléan. Mais en ce moment a Fork, avec un complet à la couturière, il ne m’en reste qu’un et demi.

Depuis que je me suis réveillée de ville prison, tout semble se bousculer pour lentement se mettre en place, comme un puzzle des plus complexe, les morceaux s'assemblent trop lentement à mon goût. Pleins d'évènements nous arrivaient sous le nez. J'avais opéré en mode solo alors que je n'aurais pas dû sur certaines choses. Ce recul m'avait permis de me recentrer, de me questionner et de faire le point. Comme ma relation avec Hayley qui bat de l'aile depuis un bon moment, sous la menace constante d'une apparition de Klaus pour me l'a détruire. J'ai appris que prendre du recul n'est jamais bon dans une relation et j'en paie maintenant le prix. Parlant de lui, il n'a toujours pas réapparu. J'espère peut-être avoir quelque trace en venant à Forks, qui abrite aussi une autre race de vampire. Les Cullen en n'ont pas eu vent, il me faut donc chercher un peu plus loin.

Mais pas ce soir, j'avais besoin de rassembler tout ce que je savais pour mieux me relancer à sa recherche à la demande de Rebekah, qui est resté à la Nouvelle-orléans, tout en pensant à elle j'ouvre mon portable en lui envoyant un message, de ne pas s'inquiéter que je me trouvais à Forks pour chercher Klaus. Mais au lieu de tomber sur lui, je suis tombé sur un double Petrova, pas n'importe lequel, ce n'est pas Katarina qui m'aurais rattrapé par la manche en me réprimandant légèrement de prendre la fuite, ni Elena que je sais à Mystic Falls, mais bien Tatia, que j'ai reconnue à l'odeur, aux battement du  coeur, de sa douce voix, elle est celle que j'ai aimé et que j'ai bue jusqu'à la dernière gouttes. J'ai longtemps culpabilisé en restant un bon moment cellibataire avant de me permettre d'aimer de nouveaux. Mais a chaque fois que je me le permettais Klaus, ce mettait au travers de ma route. Nous avons tous deux aimé, Tatia, Katerina, toutes deux ayant connu des fin tragiques à cause de lui. Pour ce qui est de Susie Jay, Céleste et Gia, elles ont tout aussi péries à cause de lui. En cette soirée qui s'annonçait tranquille, je tombe nez à nez avec la première qui m'a ouvert son cœur. Oui, j’ai fui pour la première fois une rencontre que je n’avais jamais osé espéré depuis le retour de Blackstone.

Assieds sur le banc, non loin du bar, je souffle lentement. Je sent l’approche de quelqu’un, que je connais trop bien, je fige légèrement de nouveau en l’entendant si près de moi, je m’autorise à relever les yeux que lorsqu’elle prend place à côté de moi et m’adresse de nouveaux la parole, sans aucun doute, c'est bien elle. Je suis complètement dépassée par son apparition si soudaine, la ville de Fork cachait-elle encore quelque chose, un coup partie?

-Pardon…. Co.. Comment est-ce possible? Je…

Je t'ai tué de mes propres mains, que je voudrais ajouter, mais cela reste bloqué. Je n’arrive pas à y croire, toutefois je me redresse pour mieux la voir. Certains souvenirs refont surface, ajoutant en même temps quelque rêve qui devient réalité. Je ne m’autorise pas cependant à la toucher, j’ignore ce que je pourrais faire...

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— Lorsque tu es morte, tu dors dans un profond sommeil et tu es dans un endroit presque magique, mais le temps était bien trop long ! Lorsque je suis revenue d'entre les morts, ce fut un peu difficile de se remettre à la page, de faire comme tout le monde, mais de pouvoir avoir une chance de refaire ma vie, c'était un sentiment de joie pour moi, je désirais faire beaucoup de choses, j'avais d'ailleurs marqué une liste de ce que je désirais faire.

Certains faisaient ce qui leur faisait envie et c'était mon cas dû moins j'essayais de faire ce qui me plaisait, j'avais trouvé un emploi dans la belle ville de Forks et je m'y sentais comme chez moi, certes les années avaient vraiment passé et beaucoup de choses avaient changés, mais un air nouveau ne fait pas de mal du tout, au contraire je pense que c'est un bon remède pour avancer dans l'avenir.

Je me trouvais à côté de lui, je pouvais imaginer ce qui pouvait ressentir en ce moment, il m'avait tué et je ne lui en voulais pas du tout, car ce n'était pas de sa faute, il ne savait pas ce qu'il faisait et j'imaginais même pas que les créatures existaient, va falloir que je m'y fasse un peu, mais je pense que c'est une bonne chose de connaître des gens différents de là n’outre. Je regardais Elijah et lui dis.



«Je l'ignore, tu sais. Je suis heureuse qu'on m'accorde une deuxième chance et sache que je ne t'en veux pas, Elijah.» Lui répondis-je en sourient.

Il ne devait pas s'en vouloir, il ne l'avait pas fait exprès et jamais je pourrais lui en vouloir, ses parents l'avaient transformé en vampire, lui n'avait rien demandé d'autres, mais j'étais contente de le revoir et surtout de voir qu'il allait bien.



«Alors, dis-moi, tu as dû en faire des choses durant tous ses siècles.» Lui demandais-je en sourient.

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—Être vampire s'est nager dans la demi mort. Tu sembles respirer, semble être en vie, c'est bien grâce au sang que l'on boit, sauf qu'on est allergique au soleil, d'autres non, comme ceux de ma famille et quelques descendants.  Sans le sang, on perd la raison, on devient plus ou moins contrôlable, on se dessèche et on devient poussière pour mourir définitivement. J'ai la chance de toujours voir le soleil, grâce à un puissant rituel. D'où ma longue vie de mille ans et de poussières.


Bien que la ville prison n'existe plus, le mystère continue lui. Il a ramené certaines personnes déclarées mortes à la vie. Dans leur état originel dans lequel il est décédé, humain, sorcier, vampire.. Qu'a t il encore à nous faire découvrir? Jamais je n'aurais cru qu'une personne morte depuis mille ans pouvait revenir à la vie.


Je ne suis pas sûr d'aller bien avec cette découverte fracassante. Est- ce que j'ai droit à cette étincelle qui veut s'allumer de nouveau? Je ne peux pas la mettre de nouveau en danger. Il ne doit pas savoir qu'elle est en vie, quoi qu'il finira quand même par l'apprendre. J'en ai de nouveau mal à la tête juste à y penser. Je suis surpris par ce qu'elle me dit.

-Tu devrais pourtant m'en vouloir.. Tu avais un bel avenir, j'ai tout détruit…

Un bel avenir avant que je devienne ce que je suis devenu, disons le rapidement. Malgré ses belles paroles, je m'en veux toujours. Ne serait-ce qu'un tout petit peu. Mais j'en veux encore plus à mes parents qui ont fait ce rituel dans notre dos. Je frissonne malgré moi.

-Trop pour êtres cité, certains en sont aux oubliettes, d'autres reste mémorable… tu ne devrais pas y retourner?

Que je dis en parlant de son travail laisser derrière  à cause de ma venue.

-Je vais rester dans les parages, si tu veux continuer a discuter par après..

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— Il avait dû faire beaucoup de choses en étant vampire, j'étais heureuse de le revoir en pleine santé et aussi de voir qu'il allait bien. Je me souviens encore de notre première rencontre, je dansais autour du feu et mon regard avait croisé le sien, certes Klaus m'aimait aussi et pourtant, j'avais choisi Elijah, car mon cœur avait battu pour lui en un seul regard.

La vie était précieuse, certes, mais on pouvait mourir de tout, de meurtre de vieillesse, il y avait le choix, mais en revenant en vie, j'avais appris à faire un peu comme ces gens, mon époque remontre bien loin, nous n'avions pas autant de choses que maintenant, mais ce nouveau monde me plaisait vraiment et c'était un nouveau départ pour moi.

C'était bien de pouvoir revoir des personnes et surtout son premier grand amour, la vie fait parfois bien les choses, je voulais vraiment tout savoir et surtout ce qu'il devenait, j'avais été tué, certes, mais je serais morte d'autres choses de toute façon.

«Oh non, Elijah. Tu n'as rien détruit et je serais morte d'autres choses, tu ne le voulais pas et tu as assez souffert comme ça, alors ne t'en veux pas à toi-même.» Lui répondis-je en lui prennent la main,pour le rassurer.

Je ne voulais pas qu'il souffre encore de ce qu'il m'avait fait, c'était un accident et j'aurais été morte de toute façon, soi de vieillesse, soi de maladie ou tué par une créature, on ne savait pas comment les choses se seraient passés.


«Tu as fait beaucoup de choses et je suis heureuse de pouvoir te revoir enfin, si je devrais du moins j'ai bientôt fini mon travail, donc je peux rester.»

Je devais retourner travailler, mais j'avais fini de toute façon, donc je devais juste prendre mes affaires, alors je comptais bien rester avec lui, je ne voulais pas le voir fuir de nouveau.


«Tu me promets que tu ne vas pas t'enfuir, je vais juste prendre mes affaires.»

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—J'ai retenue que du bon en faisant bien attention a oublié ou bien de mettre dans un recoin de ma tête les mauvais passages de ma longue vie. Ma vie passe n'est pas des plus glorieuse mais j'ai bien vécue quand même. De mémoire j'ai toujours été le plus pacifiste de la fratrie préférant le verbale avant de frapper. Si je frappe c'est parce qu'on m'a bien chercher. Le doux souvenir de notre rencontre est ancré dans un coin de ma tête. Elle m'avait choisi à la place de Niklaus. Je n'ai jamais été aussi heureux jusqu'à ce jour fatidique et funeste. Depuis ce jour, toute mes relations se sont terminées dans le même pattern. Le bonheur avant de trouver la mort par la faute de mon jeune frère. A croire qu'il m'a lancé une malédiction avant de devenir ce que nous sommes.

Je reste là sans vraiment bouger en fait je n'ose pas bouger avant de commettre un acte déplacé parce que je ne peux pas me le permettre. Je l'écoute tranquillement en baissant les yeux lorsqu'elle prend ma main dans la sienne, cette chaleur, cette.. Non arrête de divaguer! Je secoue doucement la tête

-Ce n'est pas à moi que j'en veux le plus, mais à d'autres…

Mes parents, la malédiction dans laquelle je suis pris à cause de Klaus. Je suis voué à rester seul et moyennement heureux. La souffrance est une partie intégrante de ma vie. J'ai connu un semblant de bonheur pour qu'il me le soit enlevé, a cause de mes décision ou résolution stupide prise a Blackstone. Oh, que j'ai été con la dessus.

-Beaucoup trop de choses… Certaines pardonnables d'autres non…

J'ai peur de la perdre à nouveau, je ne sais plus quoi penser. J'acquiesce en silence en signe que je ne bougerais pas..

-Je ne bouge pas…

Je me questionne sur ce que je ressens en ce moment. Bien des émotions/sentiment entre en conflit. Comme la serrer dans mes bras pour ne plus la lâcher et me perdre dans son odeur, en faisant abstraction à la jugulaire qui palpite de nouveau et bien plus, mais je dois me retenir, je ne peux me permettre cela. Toute mes histoire ont la même fin… Je ne veux pas la perdre de nouveau...

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— J'avais l'impression que mon rêve devenait réalité et je croyais beaucoup au destin et de pouvoir enfin le revoir, c'était comme si je ne l'avais jamais vraiment quitté. Il avait beaucoup souffert et il ne devait pas, car ce n'était qu'un accident et j'étais passé aussi à autre chose, j'étais une femme qui n'aimait pas la violence et encore moins la vengeance, je préférais pardonner et passé à autre chose.


J'avais pris sa main pour le rassurer et je ne voulais pas lui faire peur, lorsque ma main se posa dans la sienne, c'était comme si je revivais notre première rencontre, notre premier baiser, nous avions vécu que de bonnes choses lui et moi. Je le regarde secouent la tête et je me lève en me posant au sol face à lui.

« Elijah,regarde moi dans les yeux,s'il te plait.Je sais que tu en veux à certaines personnes,mais je suis là maintenant,je ne compte pas partir ou mourir  encore une fois.» Lui répondis-je en lui sourient.

Je savais qu'ils parlaient de ses parents, ils avaient jamais vraiment aimé leurs enfants, qui aimeraient faire de ses enfants des vampires ? Personne. Cependant, je savais qu'il s'en sortirait toujours, Elijah avait toujours été calme et surtout quelqu'un sur qui on pouvait compter.


«Je comprends, le pardon fait parfois du bien tout dépend la situation. Dis-moi, tu habites à Forks toi aussi ?»

Je n'osais pas le forcer à tout me dire, car il avait le droit de garder ses secrets, il ne disait pas grand-chose, mais je pouvais le comprendre, j'étais morte et me voilà de retours et de nouveau moi, cela fait un énorme choque et un coup à bien encaisser.


«Je fais vite,promis.»Lui faisant un bisou sur la joue, puis je retourne dans le bar ou je continue de servir les clients qui restaient encore, ma collègue allait bientôt arriver et j'allais enfin avoir terminé. Une fois que j'ai fini, je prends mes affaires et sort en rejoignent Elijah qui n'était pas partie.

«Me voilà,je n'ai pas mis trop de temps au moins ?»

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—Je n'arrive toujours pas à y croire et je ne sais même pas avec qui aborder le sujet pour essayer de mieux le comprendre. La ville  prison que tout semble l'appeler n'était pas si grande. Tout porte à croire que je n'ai pas croisé tout le monde. Ou bien était-ce le destin qui s'est joué de moi? Je m'en suis voulu longtemps, j'ai espéré que ce ne soit pas vrai, jusqu'à l'enterrement. Enterrement où je me suis tenue loin à la demande de mes frère et soeur. Son retour tant espéré est-il un signe ou quelque chose du genre? Parce que je ne sais plus qui croire..

Je ressent un petit pincement ou un frisson délicieux qui me parcourt quand elle me prend la main. Elle était bien vivante autant qu'un humain pouvait l'être. Ce simple geste m'a ramené 1000 ans en arrière alors que nous nous connaissons à peine. Ses pour dire, nous reprenons presque là où tout avait commencé en omettant le fait que je l'ai tué et que nous sommes en 2026. Les mœurs ont bien changé avec les années, plus besoin de chaperons comme en 1918 par exemple. Lorsqu'elle se lève je la suit des yeux et j'obéis.

-... Et je ne commettrais pas ce que j'ai fait et je m'interposerais a ceux qui te voudront du mal…

Je me mettrai dans leur chemin, qu'ils le veulent ou non. Je ne veux pas la perdre à nouveau, même en sachant que les humains en sont des êtres éphémères. Je suis "perdu" je ne sais pas quoi dire où quoi faire part l'écouter. Je réalise à quel point sa voix, son sourire, que tout m'avait tant manqué. Je ne ressens pas la même chose face aux autres double Petrova, il n'y a qu'elle qui fait vibrer cette corde particulière, elle a un chant si doux. Je vais sans doute prolonger mon séjour à Forks, tant que mon portable sera silencieux, je secoue doucement la tête à la négative.

-La Nouvelle Orléans, je suis en "retraite" a Forks..

Dire que mes pas m'ont amené ici alors que je chassais, j'ai bien fait de rester finalement. Je laisserais un message un peu plus tard pour faire savoir que je vais rester un peu plus que s'ils ont besoin de moi de me le faire savoir et que je vais rappliquer.

Lorsqu'elle dépose un baiser sur ma joue, je fige de nouveau, le temps s'est sûrement arrêté deux secondes avant que je revienne sur terre, qu'elle a déjà disparu à l'intérieur du bâtiment. Elle semble s'être bien adaptée à ce siècle, cela a dû être un coup dur a son réveil.

Comme promis, je ne bouge pas de mon banc. Prenant mon portable et j'avise la seule personne perceptible de me chercher Rebekah. Que je vais continuer mes recherches dans Forks pour notre frère toujours au tableau des absents. Je garde le secret que Tatia est revenue d'entre les morts, peut être que je suis en plein rêve ou quelque chose du genre. Pourtant le sang que j'ai bu ne venait pas d'un toxico, je l'aurais su. Je ne suis pas un débutant, à la fin. Je ne comprends toujours pas ce qui se passe. Je relève les yeux lorsqu'elle se trouve de nouveau devant moi.

-Non, non, du tout…

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— On me laissait une deuxième chance et je comptais bien en profiter dû moins de pouvoir enfin revoir mon premier amour, depuis tout ce temps, c'était comme un miracle, en travaillent ce soir, je n'aurais pas pensés que j'aurais pu revoir celui que j'avais toujours aimés, j'étais morte jeune, mais en même temps j'aurais étaient mortes de quelques choses, de vieillesse ou j'aurais pu me faire tuer par autre chose.

Ma main était dans la sienne et c'était comme si le temps, c'était arrêter un long moment, je lui souriais le regardant dans les yeux, certes nous avons étaient séparés, mais je désirais avant tout qu'il se pardonne à lui-même, car j'aurais été dans la même situation que lui, j'aurais fait pareil.

« Oh, Elijah. Moi, je te pardonne et je sais que tu seras toujours là pour moi, comme je le serais pour toi..» Lui répondis-je en lui faisant un  câlins.

Nous pouvions enfin être ensemble s'il le désirait et c'était sûrement ce que je désirais le plus, j'avais perdu temps d'année avec lui et je voulais vraiment que nous avancions tous les deux et qu'on rattrape le temps perdu, lorsqu'on est mort nous ne voyaient plus rien dû moins nous sommes dans un autre monde ou certains que nous connaissons restes dans ce lieu.

« C'est beau la Nouvelle-Orléans ? En retraite, tu n'es pas vieux pour être en retraite, Forks est un bel endroit et la forêt est vraiment superbe.» Lui répondis-je en sourient..

Nous avions tous le droit de pouvoir enfin vivre nos vies et surtout d'être heureux, c'était ce que nous voulions le plus sur cette terre.Nous avions tous le droit de pouvoir enfin vivre nos vies et surtout d'être heureux, c'était ce que nous voulions le plus sur cette terre.Je vivais ici depuis pas mal de temps et je vivais dans mon appartement, certes, j'étais seule, mais au moins, j'avais encore la télévision, certes ce n'est pas du tout pareil.

Je lui avais déposé un baiser pour sa joue et j'étais vite partie pour ne pas louper encore plus de moment avec lui, de plus, j'allais avoir fini mon service du soir, la soirée ne faisait que commencer et je ne voulais pas qu'elle s'arrêtait.

J'avais dit au revoir à tout le monde et j'avais pris mes affaires. Je sortais du bar et le regarde qui était toujours là sur le banc. Je marchais en sa direction et je me sentais vraiment bien, je ne le laisserais pas partir, c'était hors de question. J'arrive enfin et me pause face à lui en sourient avant de lui prendre les deux mains.

«J'ai fait vite. Tu aimerais que l'on nous marchions ?»

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—Jamais, je n’aurais imaginé la revoir un jour dans ma longue vie à part dans mes rêve les plus fous, mais la revoilà en chair et en os devant moi. Mes rêves les plus fous se réalisent presque entièrement. Le verre que je pensais boire, ne se fera sans doute pas ce soir. Je grave ce précieux moment dans un coin de ma tête. Sentir sa main chaude dans la mienne, son odeur, entendre de nouveau son cœur battre me rend nerveux et heureux à la fois. Nerveux parce que j’ai peur de lui refaire du mal, même si je sais me contrôler et heureux, b’ah ne saurais pas le décrire vraiment, je retrouve celle que j’ai aimé pour la première fois. J’ai une once de peur à ce que Niklaus l’apprenne. Mais avant cela, je dois le retrouver. Je ne la quitte pas des yeux de peur à ce qu’elle disparaisse de nouveau et que cela ne soit qu’un rêve ou une hallucination. On aurait dit que le Temps ne s'était presque jamais arrêté entre nous deux, sauf qu’il s'est quand même passé un millénaire entre. Je l’écoute doucement avec un petit sourire aux lèvres, son calin me rend presque à l'évidence que j'éprouvais toujours quelque chose envers elle.


-Oui… S'il y a moindrement quelque chose, je rapplique..

De ma main libre, je lui retire une mèche de cheveux que je place derrière son oreille. Je ressens un délicieux frisson en l’effleurant des doigts, elle était bel et bien vivante. Je laisse un petit rire s’échapper à la remarque qu’elle me fait sur mon âge. Visiblement, je n'avais pas vieilli physiquement depuis la dernière fois qu’elle m'avait vue, mais j’avais pris de l'âge.

-C’est… festif? Non, en fait, je recherche Niklaus…

Beaucoup plus vivant qu’ici, c'est à peine si je rencontre un humain le soir venu. Se nourrir est légèrement plus complexe qu'à la Nouvelle-Orléans, mais ne l'affolons pas avec cela. Se nourrir d’animaux, n’est pas ma tasse de thé après avoir connu mille ans de sang humain, le synthétique est bien, mais le vrai sang est bien meilleur, j'appartiens à la vieille école des vampires. Je la laisse retourner travailler à contre cœur avant qu’ils ne viennent la chercher. Mais je n'attends pas longtemps avant qu’elle ne revienne. Lorsqu’elle me prend les deux mains, je me relève en me retrouvant tout près d’elle une fois de plus, je la serre doucement dans mes bras.

-Pourquoi pas, j’ai tout mon temps à présent...

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— C'était comme si mes rêves, c'était réalisé, je croyais certes en beaucoup de choses, mais de pouvoir enfin revoir celui qui avait su faire battre mon coeur, me redonnait beaucoup d'espoir. J'allais profiter de sa présence et de le voir le plus souvent possible avant qu'il ne décide de repartir, ce que j'ai peur en réalité de le perdre encore une fois et de ne pas savoir s'il reviendra un jour, c'est difficile d'imaginer tout ça. Il est toujours, Elijah, et même si c'est un vampire, je l'aimerais toujours, je n'avais pas peur de lui et je lui faisais énormément confiance. Je faisais tout pour qu'il ait moins peur et pour lui montrer que j'étais bien réel.


«Tu es toujours aussi protecteur et je serais toujours là pour toi, quoi qu'il arrive. Cependant, je ne veux pas que tu meures pour moi.» Lui répondis-je en lui sourient.

Il retire une mèche de mes cheveux et le regarde dans les yeux, ses beaux yeux doux qui m'avaient tant manqué, à mes yeux, il était toujours aussi jeune et beau comme un dieu. Lorsque je le vois rire, je fis de même et le regardais toujours autant.C'était comme si mon cœur rebattait la première fois en éprouvent des papillons dans le vendre, un sentiment de joie s'emparait de moi.

«J'aimerais bien un jour découvrir la Nouvelle-Orléans avec toi, si tu as envie ? Niklaus ? Il a disparu et tu le cherches, tu as des pistes pour le retrouver.» Lui répondis-je.

Je savais qu'il devait sûrement avoir faim, étant donné qu'il était un vampire, je ne voulais pas lui poser problème pour se nourrir, car je ne voulais pas qu'il meure de faim. J'avais terminé mon boulot et je pouvais enfin être avec lui toute la soirée, je n'avais pas envie de dormir et surtout de le quitter. Je lui avais pris les mains et en se levant, il me prit dans ses bras ce que je fais en posent ma tête sur mon épaule.


«Moi aussi, j'ai tout mon temps. Alors tu as dû en faire du chemin, raconte moi un peu ce que tu fais.»

Je le regarde dans les yeux et pose mon bras dans le sien, nous marchions tous les deux, sans avoir ou nous allions et peut importer, j'étais avec lui.

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—J’ai cette petite peur de me réveiller et que cela ne soit qu’un rêve. Je veux continuer à vivre ce rêve, même si je sais que le réveil sera rude. J’ai encore du mal à croire que c'est la réalité qui se trouve devant moi.

-Que veux tu cela es toujours resté avec les années… Je ne peux rien promettre pour ne pas mourir…

S’il le faut je prendrais les coups pour elle, ma guérison est légèrement plus rapide qu’un humain normal, je prendrais tous les risques s’il le faut. Ce simple petit geste, je ne peux m'empêcher de ne pas le faire, son visage est si beau, autant plus qu'à mes lointains souvenirs. En l’entendant, cela me rappelle que je ne suis toujours pas passé à Mystic Fall’s pour récupéré ma voiture.

-Lorsque j’y retournerais, je récupérerais ma voiture en chemin et je reviendrais te chercher pour un séjour… Je secoue la tête doucement … Non, toujours pas, la seule chose que je sais est qu’il était aussi à Blackstone...

Aucune piste, ce n’est pas normal avec Niklaus, habituellement, le mot grabuge vient avec lui. Tout semble calme et c'est ce qui m'inquiète que prépare t il donc. Sans doute un autre de ses plans ou je devrais intervenir pour calmer le jeu. En l’attendant mon portable continue à se faire silencieux, Rebekah me répond en me demandant d'être prudente et de lui donner des nouvelle si j’obtenais une trace et me promet de faire de même, le rangeant pour me relever lorsqu’elle me tend les mains me trouvant tout près d’elle. La ravoir dans mes bras me fait du bien, je la garde doucement, l’une de mes mains remonte dans son dos, histoire de passer les doigts dans ses cheveux.

-Beaucoup de chemin a été fait, que je ne sais pas comment commencer le tout, milles ans est quand même long… J’ai passé bien du temps à réparer le grabuge que Klaus commet. D'ailleurs son mutisme est inquiétant...

Marchant à son rythme tranquillement, ressentir la chaleur de son corps, me confirme de plus en plus que ce n’est pas un rêve.

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— Cela valait le coup d'attendre tous ses siècles, rien que pour pouvoir le retrouvée encore une fois. Je ne savais pas ce que l'avenir me préservait, mais j'avais toujours rêvé de finir au coté d'Elijah, rien que de pouvoir enfin être à ses côtés tous les deux en balade me faisait un bien énorme.


«Alors je vais devoir te garder avec moi, pour qu'il ne t'arrive rien.» Lui répondis-je en lui sourient.

Je ne voulais pas le perdre de nouveau, cela me faisait peur et je savais que si je perdais encore, je ne m'en remettrais pas. Il avait toujours ce beau visage et ses jolis yeux et surtout son courage, quelqu'un qui veillait sur ceux qu'ils aimaient et c'est ce qui m'avait plus chez lui, depuis notre première rencontre.

«Je serais heureuse de venir avec toi à la Nouvelle-Orléans. Être à tes côtés et tout ce que je veux.» Lui répondis-je,en plongeant mon regard dans le siens et le regarde en lui touchant la joue.«J’espère que tu retrouveras. J'ai confiance en toi.»


Il va le retrouver, j'en étais persuadé, la famille comptait beaucoup pour lui et j'étais pareille, bien que je n'ai pas revu encore les miens, je pense que pour le moment j'étais bien plus qu'heureuse de le revoir lui en premier. C'était comme dans les contes pour enfants, des moments magiques que je passais à ses côtés et qui me rappelait notre premier baiser. Il était tout pré de moi et mes yeux plongèrent dans les siens un long moment, comme si le temps s'était arrêté.

«Oui, c'est vrai que milles ans, c'est beaucoup. Je sais que cela t'inquiète et je sais que tu vas le retrouver, mais pense un peu à toi aussi.» Je le regarde dans les yeux et souris en le prenant dans les bras, posent ma tête sur son épaule.

«Si tu n'as pas d'endroit cette nuit, tu peux venir dans mon appartement y dormir.»

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