London, un nouveau départ, une nouvelle ville. La Nouvelle-Orléans est plus ou moins sans dessus dessous et j'ai une piste sur ce qui s'est passé ou qui l'a causé. La meute de loups qui s'allie à une autre, met un soupçon de magie et c'est le bordel assuré. J'ai bien essayé de minimiser les choses, mais les discussions n'ont mené nulle part, j'en suis venue à changer de ville. Pour finalement changer de pays pour m'éloigner un peu de tout cela, je reviendrais lorsque cela se sera calmé. De toute façon, ils finiront par me rappeler. Tout ce remue-ménage m'a amené au Canada, en Ontario dans le coin de London. J'y suis venu il y a longtemps et la nostalgie m'a ramené. J'ai été surpris de voir que le BlueNote était toujours ouvert. Pour ne pas semer de guerre de territoire ou quelque chose du genre mes recherches m'ont amené à un terrain vague, un peu plus loin. Je dispose d'un hectare pour en faire ce que je veux. Une maison a vu le jour. Au bout du champs, se retrouverait le territoire d'une meute de félins, si j'ai bien compris, cela change des habituelle loup. Ici, le nom des Mikealson est plus ou moins connu, ce qui m’enchante à vrai dire. Je ne cherche pas à semer le trouble et ce n'est pas mon intention.

Aujourd’hui, je ressors du tailleur j’ai besoin d’une nouvelle tenue. En sortant dans la rue, je cherche ce que je pourrais bien faire. J'entend le murmure des gens que je croise, le petit nouveau en ville avec son drôle d’accent. Je lance un regard à ma montre, il n’est ni trop tôt et ni trop tard pour un verre d’alcool, je me dirige donc vers le petit bar, j’y entre attirant quelque regard, j’en salue deux ou trois au passage. En prenant place au comptoir..

J'avais décidé de me rendre chez mon nouveau voisin. L'homme avait élu domicile à la limite entre la ville et le territoire de mon clan. Sauf que visiblement, vu l'odeur, l'homme n'était pas mortel, pas du tout, il avait plus du vampire. Sauf qu'une fois arrivée chez lui, je ne l'ai pas trouvé. J'ai donc décidé de suivre son odeur. Si James me voyait il me demanderait d'arrêter, de revenir une autre fois. Mais même s'il fait tout pour comprendre ce que je peux ressentir et la sécurité que je me dois d'instaurer, ou de maintenir plutôt; il n'est pas à ma place, il ne peut pas savoir, enfin pas totalement.

Je suis son odeur jusqu'au bar de Nathan, l'ami d'enfance de James. OK ça commence mal, parce que des créatures surnaturelles dans ce bar ça manque pas, mais son odeur est un peu particulière. Je ne comprends pas la différence entre lui et les autres vampires croisés dans ma vie, mais en tout cas il y a quelque chose qui m'échappe et je déteste ça. J'ignore dans quoi je me lance, mais ça y est la porte est ouverte et je me fraye un chemin entre les tables et les gens. Je continue à pouvoir sentir son odeur malgré le monde présent, c'est vraiment particulier. Il sent si fort ... peut-être plus vieux que les autres ? Je ne sais pas.

- Bonsoir.

Dis-je en m'installant sur une chaise de bar juste à côté de lui, à sa droite.
Je salue Nath d'un signe de tête, avant de me tourner vers l'inconnu. Je lui souris, attendant de voir si une conversation est possible ou pas. A vrai dire je ne le laisserais pas, ne pas me répondre, j'ai besoin de réponse. Je tant le bras vers le barman et lui demande un demi.

London, ville tranquille comparé à la Nouvelle-Orléans, qui festoie de jour comme de nuit. Cela me fait étrange de ne plus entendre de musique à tous les coins de rue ou presque. Ce n’est pas plus mal. En venant par ici, j’ai beaucoup moins d’obligation et je me rends le moins possible en ville. Sauf lorsque l’envie me prend comme ce soir et de toute façon, je dois bien me faire quelque connaissance comme des alliés, pour ne pas me mettre une nouvelle ville sur le dos. Je n’ai jamais été fana de la fuite ou de vivre en nomade. J’aime bien m’établir quelque part pendant un moment avant de quitter lorsque les soupçons commencent. Je me suis rendu au bar l’origami, lieu ou plusieurs créatures obscures viennent prendre un verre et en plus tenu par un vampire qui plus est. Peu apres mon arrivé, une femme s’installe a mes coté. Je lève la tête de ma contemplation inutile.

-B’soir… Si vous désirez être seul, je peux aller autre part..

Je prends une gorgée de mon verre en attendant la réponse, elle me dit quelque chose, mais je ne sais pas trop. Je l’ai peut-être croisé quelque part en ville ou en forêt? Je ne sais plus trop, je ne me suis pas trop aventuré par la faut dire.

Si je veux qu'il aille autre part ? Surement pas ! Il est là, il y reste et moi aussi. Par où je commence ? Je suis censé être courtoise, ne pas lui tomber dessus directement. Mon père me tuerait si je réagissais comme ça au moindre vampire en ville. Mais il est un peu trop près de chez moi pour que je ne réagisse pas.

- Vous étiez à ce comptoir avant moi, restez!

Oui je balise le terrain. Il était à ce comptoir avant moi, il a la "priorité". Maintenant dans la forêt ce sont les modificateurs qui sont là depuis le plus longtemps; c'est chez eux et j'espère pouvoir lui faire comprendre ainsi.

- J'ai l'impression que c'est vous que je cherche. Vous n'habiteriez pas à la lisière de la forêt par hasard ?

Quoi ? Je jure que j'essaie la politesse avant de rentrer dans le tas. C'est juste dur quand j'ai à affaire à des prédateurs sur deux jambes. Là je me trouve correct, même si je rentre tout de suite dans le vif du sujet.
Je récupère ma bière et en bois une gorgée. Ça me rafraichit aussi bien le corps que les idées, c'est plutôt pas mal.
Est-ce qu'il sait à qui il à affaire ? Je ne sais pas ! Je compte bien l'aiguiller assez rapidement pour ne pas qu'il cherche à empiéter sur mon territoire. Pour d'autre, comme le détective de l'autre jour je me fait discrète parce qu'il ne me porte pas préjudice, lui c'est pas sur et je préfère prendre les devants. Tout dépend de la situation en fait.

Je me réinstalle tranquillement sans trop faire de vague.

-Si vous le désirez..

Je ne suis pas contre une nouvelle rencontre. Je suis ici pour cela en fait. Maintenant que j'y pense, son odeur me rappelle qu'elle n'est pas totalement humaine. L'avais-je déjà croisé quelque part fort probable, le nombre de personnes que j'ai croisé au cours de ma vie est immense. Mais je perçois une pointe d'irritation, ce qui est tout à fait normal, je suis un parfait étranger dans cette ville. Je suis un poil surpris qu'elle me cherche. J'acquiesce à la dernière question.

-Oui, j'ai acquis ce terrain en sachant qu'il est vague..

Ainsi sur aucun territoire précis si je me souviens bien. Je suis ni trop près ni trop loin de la ville. Nos chasse se font à être le plus discret possible et à l'extérieur d'ici, du moins pour le moment. Nous arrivons à nous contenter ailleurs.

-A qui ai-je l'honneur?

Bien…

Buvant une gorgée de mon verre. Je ne me suis donc pas trompé, j’ai bien acquis un terrain vague. Ce qui n’est pas plus mal au final et je viens rarement en ville. Je fais le plus possible profil bas pour ne pas attirer le moindre problème. Tant qu’il n’y aura pas Klaus, je me dis que je suis tranquille. J'aimerais par contre savoir où il s'est enfuis à moins qu'il soit resté à la Nouvelle-Orléans, chose plus que probable. Mais je m’en fiche, je suis bien, il n’est pas dans les parages, moins de probleme.

-Enchantée mademoiselle, je m’appelle Elijah, nouvel acquéreur du petit terrain vague.

Tendant la main vers elle en retour, je ne suis pas là pour me faire des ennemis, je ne relève rien à propos des humains, je n'ai touché à aucun d’eux. Elle peut en avoir la preuve, mon odeur n’est dans aucune de leurs veines. Je sais qu’elle n’est pas humaine, du moins pas complètement et vice versa, elle sait sans doute que je ne suis plus humain.

-Vous habitez donc le terrain derrière chez moi, si j’ai bien compris…

Si c’est le cas, je vais devoir changer d’endroit pour ma chasse, même si j’y suis allé qu’une ou deux fois depuis que je suis arrivé. Je sais que mes victimes en sont restées vivantes et bien portantes et aucune marque visible. Le venin de ma race quitté leurs corps au bout de quelques jours.

- Enchantée.

Lui dis-je lorsqu'il se présente. Je lui tends la main et il la serre.
Il s'appelle Elijah. lui non plus ne me donne pas son nom de famille et ce prénom ne me dit absolument rien. Ok je suis pas avancé, mais c'était le jeu. Ne pas vouloir trop en dire sur moi, je ne pouvais pas m'attendre à ce que lui en dise trop.

- Si je dois être honnête, je pense que vous avez le seul coin de la forêt qui ne nous appartenait pas. Enfin elle ne nous appartient pas, la forêt je veux dire, elle n'appartient à personne. C'est un peu censé être un no man's land, votre terrain, si vous voulez mon avis. Maintenant c'était un terrain de la ville, je peux pas leur en vouloir de vous l'avoir vendu, j'aurais juste du savoir être plus rapide. Je pensais simplement que ce n'était pas nécessaire.

Je me racle la gorge, avant de boire plusieurs gorgées de ma bière. Rester courtoise, avenante, c'est dans mes cordes. Faut juste que je respire un cou. Il est pas désagréable, c'est pas ça. C'est juste que je sais pas comment expliquer ce que je veux lui expliquer. Vous voyez mon dilemme.

- Je ne peux pas vous empêcher de chasser en ville, même si ça me rend malade, tant que vous ne les tuez pas, je ne peux rien faire. Par contre dans cette forêt, je vous conseille de ne pas faire tomber une seule goute de sang.

Comment ça j'ai pas tenue la promesse que je venais juste de me faire ? Oui bon bin, désolée, c'est plus fort que moi. Je veux juste être le plus clair possible sur les conditions de la meute envers les vampires quel qu'ils soient.

Je suis pas mon père, ok! Je respecte son traité, mais je ne suis pas aussi pédagogue que lui, pas aussi sociable, enfin pas avec EUX, en tout cas. Il me propose de racheter le terrain, mais si je fais ça je ne compte pas le garder sur place, alors pourquoi ? Pourquoi serait-il si accommodant ? Et puis y a deux choses : d'un côté ça me débecte de savoir un vampire si près de nos terres, de l'autre ça me permet d'avoir un œil sur lui.

- Pourquoi vous feriez ça ? Vous êtes chez vous !

Si je sais qui il est ? Il sent à des kilomètres à la ronde, bien sur que je sais. Enfin en partit en tout cas. Lui et sa famille ? Bin c'est de mieux en mieux cette histoire.

- Vous êtes nombreux ?

Il répond à moitié à ma question en me disant qu'il se porte garant pour sa soeur et qu'ils sont à la recherche de leur frère. Donc au moins trois. Elijah et Rebekah, frère et soeur. Pourquoi ces deux noms me semble familier ? Pas la moindre idée. une chose est sûre c'est pas courant dans le quartier ! Elijah en tout cas c'est pas courant. Je trouverais bien pourquoi j'ai déjà entendu ces prénoms...

Je me détends lorsqu'il dit qu'ils ne seront pas ici très longtemps. J'approuve intérieurement. Moins y a de vampire à London, mieux je me porte.
Je finis mon demi assez rapidement. Quand je parle et m'emporte comme ça, j'ai rapidement la gorge sèche.

- Vous êtes sur quoi là ? Je prendrais bien autre chose à boire, mais j'arrive pas à me décider !

Je ne suis pas étonné que ma demande l'ai surprise. J'avais aussi remarqué un autre terrain dans une autre ville a Nilestown, ce village est moins peuplé certe mais cela fait un peu loin pour aller en ville, même en courant aussi rapidement que peut le permettre notre race. Je comprends en même temps la réponse qu'elle me fournit. Nous avons à l'œil en quelque sorte. Je ne m'en formalisé pas, d'autres personnes nous surveillent aussi en même temps. Nous sommes tout de même les petits nouveaux en ville comme bien d'autres.

-C’est terre ne m'appartenait pas au départ, je ne souhaite pas entrer en conflit de territoire dès mon arrivée, tout simplement…

Je ne cherche aucunement le trouble, Klaus peut être, mais pas moi. Dieu sait combien il aime le trouble. Je garde le verre vide entre mes mains.

-Deux tout simplement…

Kol, neutralisée dans un cercueil, mais elle n’a pas besoin de le savoir, il ne bougera pas de la tant que la dague n’est pas retirée. Il n’y a que moi et ma soeur, bien portant sur nos deux jambes, si nous ne comptons pas Kol. Pour ce qui est de Klaus, cela m’arrange qu’il ne nous ait toujours pas rejoints. Nous avons une certaine tranquillité d’esprit pour le moment. Nos pistes se sont plus ou moins perdues avec le temps, il se tient tranquille, ce qui n’est pas normal. Lorsque la poussière retombera ce ne sera pas long qu’elle se mettra à nouveau en branle, je ferais tout pour qu’il n’y ait pas de raffut a London, qu’il en fasse ailleurs! Je fais un signe au barman.

-Du Whiskey, je vous pris…

De l’alcool fort, même s’il n’a aucun effet sur mon corps, j’aimerais dire que je le ressent lorsqu’il glisse dans ma gorge, mais ce n’est pas le cas depuis un millénaire. Le goût est devenu si subtil, peut-être parce que je suis du pour partir en chasse. Mes sens reviennent lentement pour s'effacer comme à chaque fois. Un nouveau verre entre les mains je l’observe.

-Nous ne sommes pas ici pour se faire des ennemis, ou faire du grabuge, nous suivrons les règlements et respecterons les territoires s’il y a. Je me dis que peut être qu’un jour vous aurez besoin de notre aide, alors nous serons là pour vous aider et vice versa, du moins je l'espère… Dès que nous l’aurons retrouvé nous partirons, ailleurs tout simplement, en sachant qu’il ne se tiendra pas tranquille.

Oh non, nous le saurons assez rapidement s’il arrive en ville, je vais devoir calmé le jeux comme a chaque fois qu’il fou la merde quoi.

~ Le lien évolue avec le scénario du paternel, donc évolution de rp/ Mélinda sait à qui elle tape la discut'. Elle va juste s'assurer qu'il ne fasse pas de conneries. Et sans connaître toute l'histoire je pense qu'elle sait qu'ils sont plus que deux et qu'ils font partis des plus vieux vampires.~

- Gardez le ! Mon père vous fait confiance. J'espère juste qu'on aura pas à le regretter ! Il paraît que vous pourriez me tuer d'un tour de main. Et je compte pas mourir aujourd'hui ! Je chercherais pas les embrouilles avec vous ou votre soeur, tant que vous ne toucherez pas à mon clan et que vous laissez les humains tranquilles. Ils sont protégés ici ! Vous nourrir puisque vous n'avez pas le choix c'est une chose, les tuer en est une autre !

C'était la vérité. Je tenais à ce qu'il sache tout ça. Il prend du whisky. Très bien moi aussi alors ! On nous tend nos verres et je lui tends le miens pour que nous puissions trinquer s'il accepte cette proposition.

- Ah! Au cas ou, mon père c'est William Duncan. Vous vous êtes déjà rencontrés je crois.

Je ne sais pas grand chose de lui et de sa famille. Ce "il" dont il parle, son frère, c'est peut-être le fameux Klaus. Je ne sais pas à quoi m'attendre avec cette famille, avec cet énergumène à moitié vampire, à moitié loup. C'est tout ce que mon père a bien voulu me dire sur cet homme et peut-être tout ce qu'il sait d'ailleurs et pour l'instant ça me suffit.

- Pourquoi viendrait-il ici ? Vous avez pas l'air de bien vous entendre, j'me trompe ?

~Tandis que lui, ignore qui ce trouve réellement devant lui, jusqu'à ce qu'elle cite William Duncan.~

Je reste attentif, j'ignore toujours qui se trouve réellement devant moi, sauf le fait qu'elle est de la meute de félins du coin qui se nomme Mélinda, même si ce nom me donne quelques petites cloches dans un coin de ma tête. J'esquisse un petit sourire en coin en hochant lentement la tête pour approuver ses dire en reprenant mon nouveau verre dans ma main. Elle n'y va pas de main morte avec ses paroles et par chance aucun humain ne semble sur les lieux pour l'entendre.

-Votre père? Nous ne sommes pas du genre à chercher les embrouilles..

Sauf peut-être Klaus, mais pour le moment, il ne se trouve pas dans les parages, par chance nous avons la paix jusque là. J'ignore si l'idée de venir par ici nous retrouver lui viendrait. Je ne l'espère pas de mon côté. Je trinque à la bonne entente, ils ne trouveront aucun décès sous nos dents dans ce territoire. Je me mets en note d'appeler Rebekah lorsque je sortirai d'ici pour lui en faire part. J'allais pour boire une gorgée quand elle me présente qui est son père.

-Oh! Pardonnez mon ignorance sur votre personne, mais il m'a bel et bien parlé de vous dans nos correspondances. Je n'ai juste pas réalisé que vous étiez sa fille. Nous avons collaboré dans le passé, en effet.

Collaboré est un grand mot, nous avons réussi à mettre la main sur plusieurs buveurs de sang qui s'amusaient à chasser sur le mauvais territoire à l'époque. Une histoire entre deux villes. Je soupire en buvant enfin ma gorgée, le bon vieux temps. La conversation semble revenir sur Niklaus.

-Je l'ignore, pour faire savoir qu'il existe toujours et que je ne peux rien contre lui pour le raisonner, qu'en sais-je? Nous avons fui l'Amérique, légèrement par sa faute. Nous nous sommes établies par ici sans qu'il en sache un mot..

Lorsque je lui donne le prénom et le nom de mon père tout s’éclaire soudain pour lui. En effet, je peux concevoir que mon père n'est pas donné mon nom lors de leur contact, ceci dans le but de me protéger.

- Pas de soucis ! Ca ne m'étonne pas à vrai dire. Mon père est plutôt discret sur ses relations et encore plus lorsque ça nous concerne ma mère ou moi. Je suis sûre que vous le comprenez !

En effet, il semblait vouloir m'en dire le minimum sur ma famille. Nous étions tous les deux du genre protecteur visiblement, de ce que j'en avais comprit tout du moins.
Je remue mon verre de whisky, entendant les glaçons se répercuter les uns sur les autres contre le verre. Je l'écoute en même temps répondre à ma question sur son frère.

- On ne peut pas dire que votre frère et la meilleure renommée qui soit dans le monde surnaturel, cette ville ne fait pas exception j'en ai peur.

J'espère sincèrement qu'il ne les trouvera pas, pas tant que lui et sa soeur seront en ville en tout cas.Pas vraiment envie de me retrouver avec un carnage sur les bras comme à la Nouvelle Orléans il y a plusieurs décennies. Ok à l'époque y avait peut-être une histoire avec leur père aussi, j'ai pas le détail, je ne sais plus.

- Nous sommes une ville calme, on ne veut pas d'histoire.

J'empêcherais son frère de faire du mal à cette ville et ses habitants et Elijah ne pourra pas m'en empêcher, même si vu ce qu'il est entrain de me raconter je ne suis pas sûre qu'il en est envie... On verra bien le moment venu. Je vais continuer à les avoir, lui et sa famille, en vue.

William Duncan, en effet cela me rappelle quelque chose, une amitié qui s'est transposé sur de la correspondance électronique. Je me souviens qu'il avait cité, une femme et une fille, mais j'ai aucun souvenir s'il n'avait dit les prénom, aucune idée. Maintenant, que je sais qui elle est, tout semble éclaircir sous la pluie.

-En fait, je ne sais plus s'il avait cité votre nom, mais je me souviens qu'il avait une fille et qu'il en était fier.

Comme tous parents quoi. Chose que je ne connaîtrai jamais de ma non-mort a moins de transformer un humain en Infant et même encore ce ne serait pas pareil. Une apparence d'un jeune adulte pour l'éternité qui en n'a brisé des cœurs de jouvencelle. Je porte de nouveau le verre à mes lèvres pour en boire une gorgée pendant qu'elle s'explique et j'appuie ses dires. Nous nous en tenons au strict minimum. Alors viens la conversation inévitable sur Klaus. Je souris à la description qu'elle en fait.

-Disons qu'il ne fait rien pour redorer son blason. Lorsqu'il viendra je ne serais sans doute pas loin pour l'arrêter encore une fois.

Encore et encore. Comme à chaque fois. Mon blason est légèrement moins terne que le sien, puisque du sang coule sur mes mains tout comme dans mon organisme. J'espère qu'il retardera son arrivée le plus possible, mais je redoute quand même qu'il débarque.

-Comme je l'ai déjà dit, nous ne cherchons pas les embrûmes…

Tous ceux et celles qui ont entendu parler d'Elijah Mikaelson, dirons  qu'il fait le plus possible pacifiquement avant d'en arriver aux mains. Qu'il semble le plus humain dans toute la fratrie, beaucoup serait perdu s'il venait à disparaître.

- Je l'espère pour nous tous.

Je ne sais pas bien quoi dire de plus. Il m'a effectivement déjà dit deux ou trois fois qu'il ne nous chercherait pas querelle et que son frère que je craignais plus que lui encore, n'était pas dans les parages et que s'il finissait par débarquer il serait là pour l'empêcher de faire des conneries, pour être polie. Très bien,  je vais essayer de lui faire confiance sur ce coup-là, de toute façon je n'ai pas vraiment le choix.

- Si vous avez besoin d'aide le jour venu, hésitez pas. Vous savez où me trouver maintenant !

Je finis mon verre de whisky et laisse la monnaie pour le payer sur le comptoir, en sachant qu'avec ses yeux de lynx, pardon de vampire, Nathan m'a vu. Il ne passera pas à côté et comptait sur lui pour ne pas se faire voler. Un poil trop rapide pour ça.

- Je vous remercie de votre attention, Elijah. Je ne vais pas vous importuner davantage. J'ai déjà prit bien assez de votre temps ce soir.