J’étais parti de Grèce depuis plusieurs semaines, quand j’aperçus enfin les côtes de l’Alaska avec ma sœur et son époux. Le temps qui était présent sur cette partie du monde était plus rude que celui de ma bonne vieille Grèce. Le voyage avait été long surtout quand on doit courir de Grèce, jusqu’aux Etats-Unis, enfin pas tout à fait, car un avion nous emmena d’Athènes, jusqu’à Seattle. Une tâche ingrate était maintenant arrivée obligatoire pour moi, détruire les rêves de mes enfants et leur apprendre que la légende du premier vampire, n'en est pas vraiment une. Pour sauver la race des vampires d’une extinction prochaine, je me devais de me montrer à l’air libre devant eux.

En pénétrant dans la forêt, je soupirais en sentant, l’odeur des loups-garous, mais aussi, celle des changeurs de peu, comme on les appelait de ma jeunesse. Si les plus vieux ennemis des vampires, s’étaient rejoints pour former un clan, même avec ma puissance, je ne pourrais jamais empêcher la destruction des vampires, où tout du moins, le plus de vampires possible. Une guerre se profilait à l’horizon, je le sentais dans ma chair et dans l’air, celui-ci était vicié et faisandé, une odeur de mort flottait.

Notre petit groupe s’était séparé en arrivant en ville, ma sœur et son époux étaient partis se chercher un hôtel où nous pourrions passer la nuit. Tandis que moi, en tant que chef de clan, je me devais de présenter mes respects au clan qui possédait ce domaine. Les Cullens, je connaissais bien sûr chacun des membres de ce groupe, il y avait Carlisle et Esmée, les « parents » accompagnés de trois couples, Alice et Jasper, Rosalie et Emmett ainsi que le dernier couple en date, Edward et Isabella. Les deux derniers avaient donnés naissance à une petite fille, une hybride, mi- humaine, mi- vampire. Il me tarde de faire la connaissance de cette évolution dans le monde vampirique.

Tout à coup, alors que je marchais paisiblement dans la forêt, je me suis arrêté ayant senti une odeur étrange, une odeur que je connaissais que peu :

- Je viens en ami, sortez de votre cachette.

Me tenant toujours droit dans mes chaussures, j’attendais avec impatience que la personne qui m’observait veuille bien sortir de sa cachette, et cela, avant que je perde patience. N’ayant aucune peur de ce qui m’attendait, je n’avais pas retiré mes gants, ma force brute et ma vitesse serait sans égale dans un combat, j’étais pratiquement imbattable. Eh oui, après tout, on ne peut pas être le père de tous les vampires sans une contrepartie viable.