Depuis ma naissance, je possède quelque chose d'étrange, l'habilité de bouger les objets par la pensée ou encore de créer les éléments d'un simple claquement de doigts.

Les images, les sons et les odeurs ne sont plus les mêmes depuis que j'ai pris connaissance de ces dons, je ne sais plus qui je suis ou ce que je suis.

Si je dois raconter mon histoire, autant commencer par là.

Je suis né le 31 mai 1991 dans la ville de Brest en France. Ce qui est amusant dans ma famille, c'est que je suis franco-américain, ma mère, Angélique Duval, est française et mon père, Andrew O'Connell, est américain, un beau mélange n'est-ce pas ?

Le point en plus, c'est que j'étais fils unique, donc pas de problème avec des frères ou soeurs. Je n'avais pas que mes parents qui s'occupaient de moi, mon père est conservateur au musée de la Nouvelle-Orléans et ma mère est souvent en France pour son travail assez ironique que mes deux parents échange leurs nationalités avec leurs boulots.

Mais après, bien évidemment, j'avais aussi ma grand-mère, Iris Delacour, une femme tellement adorable qui a décidé de vivre à la Nouvelle-Orléans depuis déjà trente ans !

Je n'ai jamais connu mon grand-père, il est mort de sa belle vie d'après ma grand-mère donc je me dis que mes grands-parents ont eu une belle vie ensemble.


Durant ma tendre enfance, j'ai très peu de souvenir pour dire la vérité, mais je sais une chose, c'est que d'après certaines photos, j'étais un petit garçon mignon, innocent et naïf.

Je me souviens que j'étais toujours aussi proche de ma grand-mère, quand mes parents me confier à elle, cette dernière me faisait la lecture des ouvrages familiaux.

J'étais tellement instruit par les livres que je ne faisais que de lire durant mes heures perdues et aujourd'hui mon envie de lire n'as pas changé et encore plus l'envie d'apprendre l'inconnu ou l'histoire de certaines villes, je suis très curieux comme garçon depuis déjà petit.

Bien entendu, la lecture a été une de mes passions parmi tant d'autre comme le dessin, je passais mon temps à dessiner même pendant les cours à l'école et depuis, j'aime l'art sous toutes les formes qui existent comme la peinture, la sculpture, la mode, les monuments, les mobiliers ainsi que la musique, bref vraiment toutes les formes.





Vers mes dix-neuf ans, j'étais dans un lycée privé à la Nouvelle-Orléans, je voulais faire des études supérieures en art, vu l'influence que j'avais grâce à mes proches, du coup, je vivais, pendant les cours, chez ma grand-mère et pendant les vacances, je vivais chez mes parents, j'avais deux maisons et c'était plaisant.

Durant mes années de lycée, j'ai rencontré une jeune fille, Ambrosia ou Ambre comme certains l'appeler, c'était ma petite amie et on était un peu le couple connu du lycée. Cliché, mais réel. J'avais appris qu'elle était atteinte d'une maladie qui la rendait sourde, mais pour moi ça ne changer rien du tout à ce que je ressentais pour elle. Un jour, elle m'annonça qu'elle voulait me quitter, je ne sais pas pourquoi et je ne l'ai jamais su et le saurai sans doute jamais, mais j'ai mis très longtemps à m'en remettre de cette rupture qui a non seulement coûter mon amour pour elle, mais aussi sa vie, car peu de temps après j'apprends du biais d'un de ses amis qu'elle est décédée. Elle était belle, mais sa beauté cachée une certaine noirceur en elle. Moïra, c'est son nom ? Enfin, je le pense vu combien de fois, elle me hurle son nom.



Un an après avoir perdu la jeune fille à laquelle j'étais attaché et que je pouvais tout faire pour elle, la mort me prend une autre femme que j'aimais énormément, ma grand-mère !

Je me sentais tellement mal, tout ce chagrin, toute cette haine que je ressentais au fond de moi et dans un élan de colère, je me mis à crier et je ne sais pas pourquoi les vitres de la pièce où j'étais se sont brisées en mille morceaux. Mais ils m'ont avoué qu'ils m'ont caché une vérité sur moi et mes origines. Ils ne savaient pas comment me le dire, mais je leur ai dit que s'ils y avaient quelque chose d'important me concernant qu'ils soient francs et directs. Ils m'ont dit que nous sommes des sorciers. Sur le coup, je me suis dit, ils se foutent de moi, mais j'ai eu comme un flash me revoyant briser toutes ces vitres. Et j'ai pris conscience que j'étais vraiment un sorcier et qu'il fallait que je fasse attention.


Après la mort de ma grand-mère, j'ai demandé à la police de faire un examen complet de son corps, je devais savoir quand et comment elle est morte, cette affaire me hante constamment de ne pas savoir, je ne dors plus de mes nuits ou alors quand j'arrive à dormir, j'en fais des cauchemars.

Avant sa mort, ma grand-mère avait laissé une lettre pour mes parents et une autre pour moi. Celle de mes parents disait qu'elle léguait sa maison et ses biens à sa fille, ma mère et son petit-fils, moi. Quant à ma lettre, elle m'explique dedans, ce que j'ai appris fraîchement, le fait que je sois sorcier.

À ma naissance, mes parents et elle-même avaient décidé de brider mes pouvoirs que je sois protégé de quoi que ce soit ou de qui que ce soit, en ce bas monde, on ne peut faire confiance à personne après tout. Mais le sortilège, c'est ma grand-mère qui l'a fait donc vu qu'aujourd'hui elle est morte, mais le sortilège n'a plus d'effet et j'ai retrouvé mes pouvoirs.

Ma grand-mère m'expliqua aussi que si je devais en savoir plus sur mes dons, je devais fouiller dans le grenier dans les ouvrages de la famille Duval ainsi que les livres parlant des vampires, loups et sorciers.

Quelques jours après, papa, maman et moi, étions restés dans la maison de ma grand-mère le temps de faire l'inventaire de pouvoir la vendre. Moi durant ces derniers, je lisais les ouvrages de ma famille et je dois dire que je suis sur le cul, apparemment toutes les secondes générations de la famille, le descendant hérite le pouvoir élémentaire complet : l'eau, le feu, l'air et la terre.

J'ai regardé l'arbre généalogique et par surprise je voyais les pouvoirs que chacun mes ancêtres à moi aujourd'hui avaient. Et d'après ce que j'ai lu que la dernière personne à avoir eu les quatre éléments sont Iris Duval-Delacour, ma grand-mère et je remonte dans l'arbre avant elle, c'était Louis Duval donc son grand-père. Si j'ai compris, le grand-père de ma grand-mère avait les quatre éléments, ensuite ma grand-mère les a reçus et aujourd'hui, c'est à mon tour ! Cela ne va pas du tout être simple.

Par la même occasion, on avait reçu un appel du médecin légiste qui nous avait raconté l'autopsie et apparemment, Iris Delacour a complètement été vidée de son sang et on a remarqué deux marques bien distinctes sur son épaule. Mes parents et moi sommes restés silencieux pendant un instant en se regardant tous et c'était clair comme de l'eau de source.

L'assassin de ma grand-mère est un vampire, à ce moment précis, j'ai eu une telle rage que j'en faisais trembler la terre. Mes parents m'ont calmé à temps sinon j'allais détruire la maison.


Mes parents voulaient à tout prix vendre la maison, mais trouver un acheteur alors qu'il y a eu un meurtre, je les comprends ce qu'ils veulent visiter, mais c'était d'abord la maison de ma grand-mère. Alors, je proposais à mes parents un marché. Je garde la maison et je travaille au musée comme assistant de papa qui est conservateur, vu que je venais au musée, je sais exactement comment ça fonctionne, comme ça papa et maman pourront profiter un peu d'être ensemble. Ils étaient d'accord malgré ce qui s'est passé et sont partis pour Brest.

En tant qu'assistant du conservateur, j'étais obligé de surveiller les papiers, le musée et surtout mes employés. J'avoue qu'être dans ce musée me donne une raison de vie particulière, mais tellement jouissif. Ma famille a toujours voulu que je me lance dans l'art et c'est ce que j'ai fait et je continuerai à me passionner pour toutes les formes d'arts qui existent.

Mais fallait que je retrouve mes pouvoirs pour avoir une maîtrise totale et je dois me débrouiller seul pour certaines parties de ma vie pour mieux les contrôler. Cependant, j'avais également un autre problème à régler. C'était de savoir ce que me voulait cette femme en moi et depuis que je sais que je suis un sorcier, elle a l'air de plus en plus clair. C'est une sorcière d'antan qui recherche la puissance et par mon biais, elle veut mettre fin à ses projets.

Je suis Amaël O'Connell, le sorcier élémentaire. Aujourd'hui, je suis l'assistant du conservateur du Musée de la Nouvelle-Orléans, passionné d'arts et de musique et avec une immense soif de vengeance. Quiconque s'opposera à moi, goûtera à son supplice. Mais j'ai une quête, retrouvé la totalité de mes pouvoirs ainsi que de me débarrasser de cette entité maléfique qui me fatigue et j'y mettrai fin avec ou sans aide.