Voilà des semaines que j'étais parti sans donner de nouvelle, des semaines que j'étais en train d'errer de ville en ville sans savoir où aller ni que faire. Toutes ces épreuves, qu'ils avaient fallu surmonter, ont eu raison de moi. Je ne me reconnaissais plus. Où était passée cette jeune femme protectrice, amoureuse, à la recherche de sa famille ? Elle s'était perdu parmi les conflits, les prises de position, la protection de ces proches. Je n'avais trouvé d'autres moyens que de m'effacer et partir pour mieux me retrouver.
Et puis, il y avait Klaus, que dire de lui, de ses promesses, Blackstone avait tout balayer. Notre retour en ce monde, allait-il rétablir notre relation ?
Tellement de questions laissaient sans réponse.
Après quelques mois de vagabondage, j'avais ressenti le besoin de retourner dans cette somptueuse ville qui m'avait fait ressentir le véritable amour pour la première fois, la Nouvelle-Orléans. Le voyage fut long, mais j'apercevais enfin les lumières ainsi que le bruit de la musique dans les rues. J'étais heureuse de constater que cette ville n'avait pas perdu de sa beauté.

Mon premier arrêt ne pouvait être autre que Le Rousseau, ce bar était le lieu par excellence des vampires. J'étais au pas de la porte et les cris de joie, d'ambiance ainsi que de musique y faisaient rage. Tout en poussant la porte, je me retrouvais enfin. Je vens m'assoir au comptoir avant de commander une tequila bien fraîche. L'ambiance battait son plein, et je me surpris même à sourire en voyant tout le monde autour de moi s'amuser.

La serveuse posa mon verre et je la remerciai d'un signe de tête avant de lui demander de me laisser la bouteille. La nuit allait certainement être longue, mais n'ayant pas de lieu de vie, j'allais devoir attendre le lendemain pour me trouver un hôtel, alors autant faire la fête en attendant. Je me demandais si certaines connaissances que j'avais pu avoir à la Nouvelle-Orléans étaient toujours présente en ville. Peut-être aurais-je l'occasion d'avoir ma réponse dans les jours à venir.

Celui que Klaus nommait "le noble frère" avait décidé de rester à la Nouvelle Orléans. Il avait retrouvé Rebekah et Hayley, avait longuement discuté, elles l’avaient convaincu en quelque sorte, mais promis qu'à la moindre embrouille qu’il pouvait disparaître de nouveau comme il l'avait fait à Blackstone. Elijah est un homme de parole qui tient mordicus à ses promesses.

La ville prison, lui avait permis de faire le point sur lui-même et de ce qui en était de sa longue vie. En disant qu'à chaque fois que quelque chose va bien, il y avait toujours quelque chose pour le détruire, cela se résumait qu'à une seule personne, Klaus. A croire, qu’il ne désirait pas qu’un de ses frère connaisse le bonheur et l’amour. A chaque ralation, la femme qu’il aime mourrait en lien avec ce dernier. Comme Céleste, celle qui avait hante ses pensées lorsqu’il avait été mordu par Klaus, dans sa longue agonie avant qu’Hayley ne trouve le remède.

Le retour fut un peu plus complexe, les mortels étaient désormais au courant que des créatures surnaturelles naviguaient à présent et ce depuis longtemps auprès d’eux. Certains s'improvisent chasseur, d'autres se protégeaient avec le peu de ressource qu’il connaissait. Se nourrir devenait parfois, un vrai casse tête. Elijah avait repris lentement les fonctions qu’il avait prises à Blackstone, celui de procureur ou médiateur dans certains cas. Il revenait d’un cas particulièrement complexe, se rendant au Rousseau. Revêtue de son éternel costard cravate qui le caractérisait particulièrement. Avançant tranquillement vers un côté du comptoir, demandant un whisky, il repéra une jeune demoiselle qui lui disait quelque chose, cela faisait un bail qu'il n'avait pas eu de nouvelle. Verre en main, il la rejoint et tente un prénom…

Ambre, es ce bien toi?

Le bruit, l'ambiance de ce lieu m'avait manqué. Cette ville était comme coupée du monde, une oeuvre d'art à elle toutes seules. Et dire que pour beaucoup Paris était le plus belle ville qui existe ! Croyez moi, ils n'ont jamais mis un pied à la Nouvelle-Orléans.
Je descendais mon verre d'une traite avant de m'en resservir un second, heureusement, les vampires n'étaient pas bourée aussi facilement que les humains. J'allais vidé mon deuxième verre, quand j'entendis mon prénom malgré le brouahah général. Cette fois, je m'en souvenais parfaitement. Elijah, j'étais certaine que à l'instant ou j'allais me tourner, son visage apaisant me regarderait.
Elijah avait pour moi été d'un immense soutien, un ami, un confident, comme un frère.
Je me levais donc et fonçais dans ses bras. Je savais que les effusions d'émotions n'étaient pas chose commune chez les Mikaelson, mais après des mois de vagabondage, il était le premier que je retrouvais.

- Oh mon dieu, Elijah, je suis si heureuse de te voir. Que fais-tu ici ?

Etait-il le seul Mikaelson présent dans ce bar ? Je n'étais pas certaine d'avoir la force de me confronter à Klaus. Je savais parfaitement que si il rejettait notre couple ou ces sentiments, je ne pourrais que exploser. Si avant, il était possible de camoufler ce genre de problème, depuis que les humains connaissaient l'existence des créatures surnaturelles, tout le monde prenait le risque d'être épiés.
J'avais tellement de question et je supposais que lui aussi. Personne n'avais du comprendre mon départ si soudain sans aucune explication. Les Mikaelson s'étaient-ils inquiéter pour moi ? Peut-être pas.

Je reconnaissais dans ces paroles sa sagesse habituelle. Elijah n'était pas le type de personne qui commençait une tache sans la terminée. Les Mikaelson avait fait de la Nouvelle-Orléans leur royaume, si on pouvait l'appeler ainsi. Je me doutais que le retour de la famille originel dans cette ville, ne se ferait pas sans récupérer la direction de la cité lumière. Les personnes autour de nous faisaient la fête et buvaient, certains se doutaient-ils que bientôt une guerre de reigne risquait de faire rage autour d'eux.
Je levais mon verre en signe de respect face à Elijah et fini mon breuvage en une gorgée.

- Comment s'est passé ton retour de Blackstone ? As-tu retrouvé toute ta famille ?

Milles questions me venaient en tête autant au sujet des Mikaelson, que des humains de la ville et même sur ma propre famille. Je n'avais pas eu de réelle conversation avec quelqu'un depuis des semaines entières. J'avais passé plus de temps à vagabonder, à chasser et à me battre que à prendre le temps de parler avec des inconnus. J'aurais pu rejoindre la famille Cullen à Forks, certes, mais j'avais eu l'impression d'avoir mis la pagaille au sein de leur clan plutôt qu'avoir fait une bonne action. Je me resservis un verre de plus avant de reprendre la parole.

- Je ne me doutais pas en revenant dans cette vie que les humains en serait autant sur nous. Et encore heureusement qu'il ignore encore des choses.

Elijah Mikaelson, est le membre de la fratrie qui utilise sa tête avant de passer a l'acte. Au fils des ans, il a réussi à bien négocier des choses qui semblaient à la base impossibles à tenir.. Il avait réussi la ou bien souvent d'autres échouent. Ou reparaît les pots cassés que d'autres laissaient derrière eux sont ceux de Niklaus entre autres. Juste a y penser le fait soupirer silencieusement dans sa tête. Combien d'autres allait-il encore réparé si celui-ci décidait de revenir à la Nouvelle Orléans. Observant les gens autour, il décelé quelques créatures obscures se mélanger au mortel. Il replace certaines personnes d'autres qui semblaient manquer à l'appel. Rebâtir ou remettre de l'ordre n'allait pas être de tout repos lorsqu'il aura tout analysé dans sa tête. Il devait recenser ceux qui avaient décidé de revenir après la ville prison. Au moins, il repère un visage connu qu'il salue en retour de son verre avant de boire une gorgée en la rejoignant.

-Je n'ai pas eu trop de mal. Malgré que la partition ait été changée en cours de route…

Il ne paraît pas vraiment de partition de musique. Il paraît que les Mortel savaient à présent que les créature obscure naviguait parmi eux,

-J'ai eu l'honneur de revoir Hayley et Rebekah… j'ose penser que Klaus, ne va pas tarder à son tour…

Pour Kol, il n'en avait aucune idée. L'idée d'aller ouvrir le cercueil ne lui avait pas effleurée l'esprit. Il doute qu'il n'y soit pas. Il l'écoute en silence et approuve ses dires.

-Que cela continue, nous risquons moins de semer le doute...

Il était vrai que le monde autour de nous avait quelque peu changé durant notre absence. Les humains semblaient plus sur leur garde, moins enclin à faire confiance ou à aider des inconnus. Il faisait preuve de prudence, puisque maintenant, il savait que il avait une chance d'être le repas de l'un d'entre nous. Heureusement, à la Nouvelle-Orléans, bien que les humains avaient conscience de cette nouveauté, c'était différent. D'un côté cette ville avait toujours eu sa propre façon de fonctionner. Je regardais discrètement l'heure qui se trouvait contre le mur du bar, j'avais encore du temps devant moi.

- Effectivement, nous devons composer avec de nouveau paramètre, avec de nouveaux ennemis potentiels.

Hayley et Rebekah était donc à la Nouvelle-Orléans, s'était une nouvelle merveilleuse, Hope était certainement avec elle, je ne voyais pas les choses autrement, sinon pourquoi seraient-ils encore dans cette ville.

- Hope est donc Hayley ? Elle va bien ?

Je ne souhaitais pas évoquer le sujet de Klaus, ne sachant pas encore où notre rencontre prochaine nous mènerait. Peut-être qu'une bonne nouvelle au sujet de Hope le mettrait dans de meilleur disposition pour discuter.

- En tout cas, cette ville aime toujours autant faire s'amuser. C'est toujours une chose qui n'a pas changé.

Elijah avait complètement raison, nous allions à mon avis y faire face prochainement, nous devions prendre en compte les nouveaux ennemis humains qui menaceraient notre existence, mais aussi tout ce que nous avions déjà tué mais qui étaient revenus comme nous du monde prison en parfaite santé. Je me doutais que pour certain les explications avaient dûes entre compliqué à donner. Comment justifier une telle chose ?

- Vous allez devoir rester prudent, nombreux sont ceux qui rêveraient de voir la famille Mikaelson tombée. Et je pense mettre fait un bon lot d'ennemi de mon côté également.

Uni nous étions invinsible, tout ce qui avaient pensés un jour nous abattre non fait qu'avancer la date de leur mort. Aujourd'hui la donne avait certainement changer à mon écart. Ma relation avaient Klaus à Blackstone avaient été malmené, voir presque inexistente alors que quelques jours avaient notre apparition dans ce monde prison, il me demandait de l'épouser. J'avais un mal fou à réfléchir à ma nouvelle situation. Une situation seule, puisque je ne savais toujours pas où il se trouvait.

- J'en suis ravie, je n'aurais voulu pour rien au monde qu'ils arrivent quoi que ce soit à l'un d'entre vous.

Il avait raison, j'avais moi-même choisi de venir dans cette ville pour y ressentir la joie et l'oxygène qu'elle apportait. Il était impossible de ne pas trouver un lieu rempli de musique, de lumière et de cris de joie à la Nouvelle-Orléans.

- Je suis désolée je ne suis pas de la meilleure des compagnie actuellement. Je n'ai pas retrouvé tout le monde depuis notre retour.

Et la liste était longue, les Cullens, mes amis, mon père, ma mère et Klaus. Plus que jamais je me sentais seule. Mon verre de nouveau plein je le bus d'une traite.

- A cette nouvelle vie qui commence encore.

Il avait totalement raison, j'avais beaucoup trop d'ennemi. La spécificité de mon espèce et de mon don m'avait amené un bon lot d'ennemi dans un premier temps. Non contente de ceux-ci, il était prévu que j'épouse Klaus Mikaelson, qui lui aussi à son bon lot d'ennemi et pour finir, la famille royale Volturi déteste mon père biologique.

- Beaucoup trop effectivement. Je ne sais pas comment j'ai fait pour éviter ces personnes jusqu'à présent. Le vagabondage a eu du bon il faut croire.

Il était vrai que peu de personne n'avait osé s'en prendre à la famille Mikaelson lorsqu'ils étaient tous unis. Ensemble, ils étaient invulnérable. C'était d'ailleurs la beauté que je trouvais à leur famille, malgré les années, les difficultés, les morts, les engueulades, ils restaient toujours présent les uns pour les autres. Pour toujours et à jamais.

- Les retrouvailles ont eu l'air houleuse entre vous. Je ne t'avais jamais vu aussi déboussolé Elijah et, il n'y a que Hayley pour que tu sois comme ça. C'est très gentil à vous tous. J'avoue que je débarque juste et je n'ai pas encore trouver de lieu où poser mes affaires.

Allais-je rester avec eux ? Je ne savais pas encore mais peut-être que je pouvais rester quelques jours le temps d'y voir plus clair. Peut-être que les retrouver m'aiderait à comprendre où j'en étais et ce que j'allais devoir faire à l'avenir.

- Je n'ai aucune nouvelle de lui non plus, mais je ne suis peut-être pas celle qu'il voudrait contacter en priorité. Je trouve par contre bizarre qu'il n'est pas déjà contacter Hope.

Les larmes me montaient aux yeux mais je pris la décision de vite les sechée espérant que personne ne m'ai vu ancien. Je détestais montrer la moindre faiblesse. Cette situation avec Klaus me hantait à chaque seconde. M'aimait-il toujours, préférait-il ne plus me voir ? Je ne savais plus où nous en étions. Trinquer à nos nouvelles épreuves étaient bien vu, nous allions en avoir encore énormément.

- Et aussi à nos retrouvailles.

Vivre avec des ennemis, je ne trouvais pas forcément ça effrayant, cependant, Elijah avait raison sur un point, malgré toutes leurs années à se déchirer entre eux, il avait tous respecter leur devise, "Pour toujours et à jamais".
C'est ce que je trouvais de plus beau au seins de leur famille, cette union à toutes épreuves.

- Si tu savais à quel point je respecte ça, la famille de mon père biologique est comme vous, ils sont toujours uni contre vents et marrées. C'est tellement puissant l'amour de la famille.

J'en ne m'étendais pas plus sur le sujet, car j'avais passé beaucoup d'années, seule, perdue, sans aucune famille. Ma mère était morte, mon père était à l'époque pour moi mort et je ne sais comment je n'étais pas devenu folle de errer ainsi sans personne. Ma rencontre avec Klaus fut ce qui à changer ma vision de la vie éternelle et même de la vie tout cours, j'ai appris ce que s'était d'être aimée et quand les Mikaelson m'ont accueilli parmi eux, c'était pour moi la première fois que j'avais l'impression de faire parti d'une famille.

L'amour que portait Elijah à Hayley était beau à voir, je n'avais eu toujours qu'une seule envie, les voir unis et nageant dans le bonheur car il le méritait tout d'eux. Malheureusement comme nous tous, ils ont du faire face à des nombreuses épreuves et à des nombreux ennemis, mais j'espérais que ce renouveau, soit pour eux la chance d'une vie à deux. Je souris à ces paroles tout en acquiessant de la tête. Je n'en doutais absolument pas.

- Pour tout te raconter, nous nous sommes croisés lorsque nous sommes revenu de Blackstone, je ne sais comment mais le destin a fait que nous nous sommes retrouvés. Nous sommes partis ensemble à la recherche de Hope, nous ne savions pas comment prendre contacte avec le reste de la famille, ni même savoir ou vous étiez. Mais nos chemins se sont séparés lorsqu'une bande de chasseurs nous sont tombés dessus. C'est pour ça que je suis aussi venu ici, pour m'assurer que tout le monde soit en sécurité. Tu sais quoi Elijah, je vais lui envoyer un message, peut-être qu'il cherche toujours Hope ou qu'il a peur de ramener les chasseurs vers ici.

Je pris donc mon portable et je me mis à taper mon sms. "Niklaus, je suis à la Nouvelle-Orléans, je leur ai échappé. Ton Ambre."
Viendrait-il ? Nous allions vite le savoir.

- Et si je dois tuer ces chasseurs un à un de mes mains pour qu'il revienne, je le ferais.

Et je pesais le poids de mes paroles.

Bien que Blackstone nous a séparés, autant elle nous a rapprochés sur certains points. Autant qu'elle m'a remise en question sur quelque point. La Nouvelle-Orléans avait besoin d'ordre et notre famille sait bien se faire obéir quand elle est unie. Nous allons bientôt galérer s'il manque toujours à l'appel celui-là. Mais qu'est ce qui peut bien lui prendre tout ce temps?

-La famille est sacrée autant que les liens du mariage…

Mais qu'est ce que je raconte, a bien y penser cela ressemble en quelque sorte. Loin de moi l'idée de me marié, toute mes relations ce termine par la mort de la personne aimées. J'en viens a croire que je suis condamné a n'être jamais completement heureux.

J'ai beaucoup réfléchi dans la ville prison. Oui, je me suis fait distant, j'avais eu besoin de ce temps pour réfléchir seul. Le retour ne s'est pas fait comme je l'espérais et je rame toujours en me demandant si j'allais rester ou pas. Je garde les yeux rivés sur mon verre posé sur le comptoir vide. Je l'écoute en silence, la recherche d'Hope, qu'elles avaient retrouvé j'ai sentie son odeur au travers de la maison a mon réveil, je tique sur le passage des chasseurs en relevant la tête fixant le vide, ça elle s'est bien gardé de me le dire. Je doit me calmer, je ressens une pointe d'énervement venir, je m'incite au calme avant de tourner les yeux vers elle et le barman qui me resserre que je remercie dans un murmure.

-Essaie, peut être qu'il te répondra mieux qu'à moi. J'ai tout essayé et toujours sans nouvelle ..

Reprenant mon verre pour boire une nouvelle gorgée, le goût de l'alcool m'aide légèrement à reprendre mon calme. Lorsqu'elle sort son portable, je sors le mien, il n'y a toujours rien, je le dépose à plat sur le comptoir. A l'entendre après son message, un petit rire s'échappe de mes lèvres. Que j'apprécie cette petite, elle a compris rapidement le fonctionnement de la famille.

-Si tu as besoin d'aide, lance -moi un message avec la localisation… Qui sait si j'en mettrais pas quelques-uns au tapis..

Cela fait un moment que j'en étais pas venue aux mains. Mes jointures me chatouille déjà. Ont ne touche pas à la famille Mikaelson.

Les mots d'Elijah me firent une pointe au coeur. Si tout les événements que nous avions dernièrement subis n'avaient pas eu lieu, je serais membre de cette famille, marié à Klaus et porterais le nom de Mikaelson. Cependant, ce n'avait pu être le cas et le serais-ce un jour ? Peut-être pas, pas tant que Klaus ne serait pas de retour et pas tant que nous ne nous sentirions pas tous en sécurité. Cependant, Elijah avait entièrement raison, une famille était comme les liens du mariage, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Et pour des êtres immortels, ça voulait dire pour l'éternité.

- Pour toujours et à jamais, n'est pas ?

Cette philosophie de la famille Mikaelson, m'avait toujours fasciné et j'en étais admirative, malgré leurs disputes, leurs ennemis, malgré les épreuves, malgré les doutes, ils était toujours un noyau uni envers et contre tous.
Les Mikaelson me faisaient pensés au Cullen du point de vue familial, toujours unis, se soutenant les uns les autres et surtout prêt à sacrifier sa vie pour sauver un membre de sa famille.
J'aurais tellement aimé vivre entourée de ce genre de famille, malheureusement ma mère était parti de ce monde bien trop tôt. Parfois, je ne savais plus où étais ma place, ce n'est d'ailleurs pas parfois c'est tous le temps à l'exception des moments que je passe dans les bras de Klaus, logée dans le creux de ses bras, ma tête posée sur son coeur, dans ces instants, je me sens entière et chez moi.

Je fini mon verre d'une traite, ne m'étant pas nourri avant de venir, l'alcool apaisé mes envies de sang autant que de nourriture et surtout il me permettait de ne pas casser de colère tout ce qui se trouvait autour de moi.

- Je lui ai envoyé un message j'espère qu'il me répondra suffisamment rapidement maintenant qu'il sait que Hope est en sécurité. Il lui faudra cependant peut-être un peu de temps s'il n'a pas encore réussi à semer ou à tuer ces chasseurs.
Je le ferais, tu as ma parole, bien que je suis certaine que Klaus désapprouvera et ne manquera pas de me le dire.

Je souris à ces derniers mots, Klaus n'était effectivement pas homme à vouloir de l'aide de quiconque. Il préférait régler ces comptes en solitaire, cependant, il ne pouvait pas nier que l'aide de son frère lui avait été précieuse à de nombreuses reprises.

- Et bien je vois que tu as de l'énergie et de la colère à faire exploser. Nous sommes deux alors. Peut-être que finalement à nous deux, nous pourrions faire du dégât finalement.

J'évitais de trop penser à ce qu'il pourrait se passer sur place, l'idée de me battre, du sang qui pouvait jaillir de leur corps après les avoir asséné de coup me rappeler ma propre soif de sang.