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En bref
One night in Hell - ft libre
Dim 19 Juin - 0:59
One night in Hell - ft libre
Quand je disais que je n'aime pas ces enquêtes qui me conduisent à suivre un homme soupçonné d'adultère par son épouse ou de suivre une femme dont le mari cherche une bonne excuse pour justifier les clauses d'exclusion du contrat de mariage pour ne pas débourser un rond dans le divorce (ou plutôt pour ne pas LUI donner un rond, parce que ce genre d'enquête, ça nous fait assez bien vivre, Dante et moi... surtout étant donné qu'on s'épargne la montée des prix au supermarché et qu'on a pas besoin d'utiliser notre voiture pour circuler en ville... être vampire a parfois des avantages). Je disais donc, je déteste ces enquêtes, mais je ne peux tout de même pas toutes les refiler à Dante, surtout que je lui en refiles pas mal quand même, de quoi gâcher comme il se doit les talents de ce type. Donc celle-là, je l'ai gardée pour moi, et je regrette déjà, parce que le théâtre, assez peu pour moi. Enfin, j'imagine que j'aurai pu trouver la pièce intéressante si mes jumelles n'étaient pas orientées ailleurs qu'en direction de la scène la moitié du temps. En direction de la grand perche brune avec une robe rouge brillant et un décolleté suffisamment plongeant pour que j'en arrive à être gêné de m'être installé deux rangs plus haut qu'elle, même à la distance où je suis... et pourtant, même si mes relations sont plutôt inexistantes, je ne suis pas facile à gêner.
Bref, je reporte mon attention sur la pièce quelques instants, avant de regarder de nouveau du coté de la loge de ma suspecte du jour, pour me rendre compte qu'elle n'est plus à sa place. Je me colle une gifle mentale d'avoir été convaincu qu'elle ne bougerait pas avant la fin avant de me relever à mon tour, quittant le balcon sur lequel je me trouve sous les commentaires désobligeants des deux ou trois personnes que j'embête en me glissant dans le couloir à l'arrière, comptant atteindre le niveau où elle se trouvait de façon à la suivre à la trace. Ce qui était sans compter sur la personne que je bouscule - ou qui me bouscule? - dans l'escalier, et que je ne peux que retenir d'une main glacée sur son avant-bras pour lui éviter de chuter dans les marches.
"Pardon, je ne vous avais pas vu arriver."
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