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    Bella & Edward
    Your eyes, they shine so bright, I want to save their light

    « Et n’oubliez pas le devoir sur The Scarlet Letter vendredi prochain ! » lançai-je, tentant de couvrir la sonnerie de ma voix pour rappeler pour la énième fois à mes élèves ce devoir dont ils avaient la connaissance depuis plusieurs semaines déjà. Les vacances scolaires approchaient, ce qui signifiait plus de temps avec ma famille. J’avais hâte, sans pour autant vouloir à tout prix y être. J’avais déjà deux fois plus de temps pour m’occuper que le commun des mortels, puisque je ne dormais pas ; je n'avais donc pas besoin de repos à proprement parler. Et puis, j’aimais bien transmettre ma passion aux adolescents. Enfin, du moins, j’essayais. La littérature n’était pas la première des préoccupations des jeunes de dix-sept ans, il fallait le reconnaître. Et je n’aurais pas cru être capable de me retrouver un jour devant trente de ces énergumènes à raconter la vie de Nathaniel Hawthorne. Cependant j’arrivais souvent à les emmener avec moi. Pour beaucoup parce que mon physique attirait les regards. Combien de fois mon oreille aiguisée les avait-elle entendus chuchoter à propos de mes yeux, de mes cheveux ou de mon teint toujours parfaits... Je ne me formalisais pas trop de ces remarques, après tout je n’étais pas censée les entendre, et j’avais souvent des pensées pour Edward qui en plus d’entendre les remarques orales, entendaient celles qui n’étaient que pensées. J’observai mes élèves sortir en chahutant, et ne pus m’empêcher de sourire en me rappelant qu’il y avait un peu plus de dix ans, j’étais à leur place. Cela semblait si loin… Certains souvenirs devenaient de plus en plus flous. J’ignorais si c’était à cause de la différence entre ma vision d’avant et celle de maintenant, ou simplement à cause du temps qui passait. Je secouai la tête et me mis à ranger mes affaires dans mon sac, avant de sortir de la salle, me frayant un chemin entre les élèves heureux d’avoir terminé leur journée. J’arrivai à ma voiture – la même depuis dix ans, j’avais jusque-là réussi à résister aux jérémiades de mon mari pour en changer. C’était plus une question de fierté qu’autre chose. Je gardais toujours en tête le sale coup que ma famille m’avait fait en m’offrant ce bolide pour me débarrasser de ma camionnette. Et puis, cette fichue voiture fonctionnait toujours aussi bien, et l’idée de m’en séparer me donnait l’affreuse sensation de gaspiller. Mais un beau jour je trouverai sûrement un autre ‘’petit bijou’’ à sa place dans le garage, une fois de plus sans que j’aie été consultée. Je montai et démarrai le moteur, qui se mit à ronronner comme un guépard, et je sortis du parking sans plus attendre, comme souvent sous le regard mi-médusé, mi-amusé des jeunes.

    Le trajet fut court. J’en connaissais les moindres détails, le moindre brin d’herbe sur le bord de la route. Bientôt je fus à la villa, mettant ma voiture à l’abri avant de lancer un « Bonjour, tout le monde ! » que quelques voix me rendirent. J’étais trop absorbée par le fait de retrouver mon mari, et peut-être ma fille, si elle daignait nous honorer de sa présence ce soir, pour prêter davantage attention à ce qui m’entourait. C’est à vitesse vampirique que je me rendis à notre cottage. Je pouvais sentir l’odeur d’Edward avant même d’apercevoir ma maison, tout comme je pouvais entendre les notes mélancoliques qu’il jouait au piano. Je ralentis, fonçant les sourcils. Quelque chose n’allait pas, je pouvais le sentir rien qu’à l’entendre. Je pris une inspiration avant de pousser la porte, réflexe inutile d’un point de vue physiologique, mais ô combien précieux quand il s’agissait d’affronter une mauvaise nouvelle. Edward ne se tourna pas vers moi lorsque j’entrai, et je sentis monter une réelle pointe d’inquiétude. Je lâchai mes affaires et le rejoignis en deux enjambées, avant de poser mes mains sur ses épaules avec douceur. « Edward. Qu’est-ce qui ne va pas ? »

    BY .SOULMATES

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    Your eyes, they shine so bright, I want to save their light. Ft Bella.

    Edward était fatigué. Pas au sens littéral du terme, mais plus moralement. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait connu auparavant, car bien avant Bella, c’était plus de la solitude et de la mélancolie qu’il avait éprouvé. Là aujourd’hui, c’était de la fatigue morale. Il n’était pas comme le commun des mortels, si bien que son physique tenait le coup, mais son esprit en prenait un coup, et il n’était pas bien. Il n’était sorti de la maison aujourd’hui, il n’avait pas souhaité se rendre à la villa pour voir les gens de sa famille, il n’avait pas non plus souhaité composé car son esprit était éteint. Triste. Il avait porté le poids de chacun ces derniers jours, et ça devenait lourd à porter pour lui. Il n’allait pas s’arrêter pourtant, il allait continuer à les soutenir, un par un, intensément. Ecoutant leurs pensées, les guidant comme il le pourrait, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il voulait juste sombrer dans la tristesse, et s’y noyer. Il n’inquiétait pourtant pas Bella quand elle s’en allait le matin même, restant fidèle à lui-même, l’embrassant tendrement, lui souhaitant une bonne journée. Ce fut qu’une fois qu’il était sûr qu’elle soit loin, qu’il envoyait tout balader dans la chambre, éclatant sa rage et sa peine. Il s’écroulait contre le mur, se laissant glisser, fermait les yeux, et sombrait dans la peine immense qu’il ressentait. Il ne voulait pas que sa famille implose, il les voulait heureux. Or le bonheur semblait s’être envolé au sein de la famille Cullen, où tous semblait malheureux. Et ils entendaient les pensées de chacun empreint de malheur et de tristesse. Et ces pensées, il n’en voulait plus, il voulait autre chose. Il soupirait longuement, serrait les poings, puis rangeait le bazar qu’il avait causé, réparant ce qui pouvait l’être, jetant ce qui ne pouvait pas l’être.
    Il ne prit même pas la peine de se changer, laissant sa chemise entrouverte, restant pieds nus, tel un nomade, et se rendait à l’endroit où il pourrait exprimer sa tristesse et sa mélancolie : son piano. Il entendait la peine d’Esmé d’ici, la culpabilité de Carlisle, la douleur d’Alice, la rage de Rosalie. Mais il n’avait pas envie d’aller les voir, de les rassurer, car il n’était pas en état de le faire. Alors il faisait taire le son de leurs voix intérieures, et jouait. Il jouait inlassablement tous les morceaux qu’il connaissait, sans jamais s’arrêter, sans ne marquer aucune pause, s’enfonçant dans sa peine et dans son malheur à mesure que les heures défilaient. Les yeux clos, il n’écoutait que la musique qu’il jouait, tantôt avec rage, tantôt avec douceur, puis avec douleur, et puis tristement il entreprit de jouer le clair de lune. S’il aurait pu pleurer, il l’aurait fait, mais son cœur mort saignait et il le sentait. Il n’entendit même pas les pas de Bella, ne sentait même pas son odeur ayant coupé sa respiration. Il s’était privé de ses sens surhumains durant de longues heures pour oublier. Et il avait réussi, un peu, mais il n’était que tristesse, et il avait besoin d’en parler. Il sentit les mains de Bella sur lui, et il reprit enfin sa respiration, se sentant enfin complet avec elle. Il n’arrivait pas à faire semblant avec elle, et il n’avait pas envie de le faire. Il cessait alors de jouer, la dernière note raisonnant dans l’air, et il rouvrit les yeux sur le noir laqué du piano, murmurant à Bella.

    « - Rien ne va. Plus rien ne va au sein de notre famille. Et… »

    Il se retournait sur Bella, restant assis sur le tabouret du piano, posant son regard empreint de tristesse dans ses beaux yeux ocre, prenant ses mains dans les siennes.

    « - Et je suis fatigué d’entendre la peine de chacun. Je me sens totalement impuissant face à leurs douleurs, j’ai beau les aider, rien n’y fait. Ils sont tous malheureux. »



    ☆☆☆ Beerus
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    Bella & Edward
    Your eyes, they shine so bright, I want to save their light
    La réponse d’Edward eut raison du semblant de sérénité qui m’habitait encore jusque-là, me poussant à ne pas paniquer tout de suite. Tous les muscles de mon visage se figèrent tandis qu’il se retournait vers moi, prenant mes mains dans les siennes. Instinctivement, j’enserrai mes doigts autour des siens, comme si je craignais qu’il ne disparaisse. Nos regards se croisèrent enfin et je le dévisageai intensément. Je ne comprenais pas, je ne voyais pas où il voulait en venir. Je n’avais pas beaucoup vu ma famille ces temps-ci, et je m’en voulus à cette pensée. Peut-être que j’aurais remarqué quelque chose. Quelle idiote. Même Alice ne m’avait rien dit, mais encore aurait-il fallu que je lui porte plus d’attention. « Et je suis fatigué d’entendre la peine de chacun. Je me sens totalement impuissant face à leurs douleurs, j’ai beau les aider, rien n’y fait. Ils sont tous malheureux. » Là était ma priorité. Je me détendis légèrement, les traits de mon visage reprirent vie pour adopter une expression emplie de douceur. « Pour ça, je peux aider. » Murmurai-je. Je m’assis sur ses genoux et passai une main dans ses cheveux, laissant mes doigts jouer avec ses mèches cuivrées. Puis je fermai les yeux le temps d’une seconde pour me concentrer, avant de déployer mon bouclier. Je le détachai de moi, et enveloppai mon mari dans ce cocon translucide que j’étais la seule à percevoir. Ainsi je pouvais l’isoler, lui offrir un peu de répit, le libérant de mes pensées et de celles des autres, ne le laissant qu’avec les siennes. Au fil des années j’avais réussi à maîtriser de mieux en mieux mon bouclier, mais j’avais toujours du mal à le garder détaché de moi pour une durée trop longue. Aujourd’hui, il fallait que j’essaie de tenir, et je devais me préparer à être capable de répéter l’opération assez souvent si l’ambiance à la villa Cullen était réellement insoutenable pour Edward. Jusque-là j’utilisais mon don principalement pour l’empêcher d’entendre les pensées de sa fille, notamment lorsqu’elle rentrait de la réserve Quileute. J’estimais que Renesmée avait le droit de nous raconter seulement ce dont elle voulait nous faire part et garder le reste pour elle. La première fois que j’avais mis en place mon petit stratagème, j’avais pu croiser le regard légèrement frustré d’Edward, et c’est avec toute l’insolence du monde que je lui avais tiré la langue. Même si moi aussi, je mourais d’envie de tout savoir sur notre fille. D’autres fois encore, je faisais recours à mon bouclier pour laisser mon mari percevoir mes pensées. Parfois à sa demande, et parfois spontanément. J’en profitais souvent pour le taquiner et lui montrer quelques images de nos élans passionnés, ce qui, je devais l’avouer, m’amusait énormément. J’ouvris les yeux, ancrant mes prunelles anxieuses dans les siennes, tristes. Mon autre main se posa sur sa joue avec douceur. Le voir dans cet état me brisait le cœur, ça en faisait presque mal. Mais c’était mon rôle de l’aider et le soutenir. Je détestais l’idée qu’Edward ait à porter ça sur ses épaules, seul. « Explique-moi. » murmurai-je enfin dans un souffle, sans le quitter du regard.
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    Your eyes, they shine so bright, I want to save their light. Ft Bella.

    Edward savait qu’il pouvait tout dire à Bella, que jamais elle ne jugerait, ou ne jugerait les membres de sa famille. Et puis il avait besoin d’elle. Besoin de tout lui dire, d’exprimer ses ressentis, d’avoir son avis, sa présence autour de lui. Elle était la bouée sur laquelle il s’accrochait, celle qui le guidait à travers la brume qu’est la vie. Là il avait grand besoin de son avis et de ses conseils, car il ignorait comment faire traverser la crise à sa famille, comment aider chacun à apaiser leurs peines, et surtout il avait besoin d’elle pour apaiser la sienne. Edward vit son visage se figé dans le temps, comme si elle était anxieuse, seule ses mains réagissaient à son contact. Et à ses mots, il sentit Bella se poser sur ses genoux, et ses mains dans ses cheveux furent d’un réconfort bénéfique pour Edward. Il se laissait aller à la douceur de ses mains, et fermait les yeux. Même s’il percevait encore un peu la douleur de tous, le silence prit place dans sa tête grâce à elle. Elle avait usé de son don pour le soulager, et s’il aurait pu pleurer de bonheur, il l’aurait fait. Ça lui procurait tant de bien de ne plus rien entendre, juste le silence de la nuit et les bruits de la forêt. Il soupirait alors de bien-être, ouvrait les yeux sur sa Bella et la remerciait du bout des lèvres.

    « - Merci Bella. »

    Les traits d’Edward se détendaient alors, tout comme son corps. Il se rendait compte à cet instant précis que toute cette histoire le rendait nerveux, et que ça le bouffait littéralement. Il savourait encore un instant la douceur de Bella, et caressait son dos délicatement, la gardant jalousement contre lui. Il nichait son visage dans son cou, respirait son odeur florale, s’enivrant de son parfum. Comme par le passé, il était littéralement attiré par elle, qu’il le veuille ou non, et il appréciait savoir qu’elle n’était destiné qu’à lui. Le silence des pensées des autres lui permettait d’être en harmonie avec Bella. Puis quand elle lui demandait des explications, ses prunelles redevinrent tristes, et il ne parvenait pas à la regarder, il préférait rester dans le creux de son cou. Mais il allait lui dire l’amère vérité.

    « - Jasper a trompé Alice. Avec Jane. Apparemment une histoire sans lendemain. Alice est dévastée, elle ne veut pas lui pardonner. Emmett nous a dupés durant plus de dix ans, il était avec une autre femme nommé Opaline. Rosalie lui a déclaré la guerre. Esmé est malheureuse comme les pierres, elle pense avoir échoué dans son rôle de mère. Et Carlisle, face à tout ça, a dérapé, il a tué un humain, l’a vidé de son sang. J’ai dû brûler le corps pour que personne ne le soupçonne. C’est la famille entière qu’a dérapé. »


    Edward avait une boule dans la gorge à dire ça, car c’était admettre que les Cullen n’étaient pas si infaillible que ça. Il ne voulait pas croire à un possible éclatement de la famille, ça le rendrait tellement malade de voir sa famille éclaté au quatre vents. Ils étaient tous à leur niveau l’équilibre nécessaire à sa vie, et il ne voulait pas les perdre.



    ☆☆☆ Beerus
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    Bella & Edward
    Your eyes, they shine so bright, I want to save their light
    Les bras d’Edward m’entourèrent et son visage trouva sa place contre mon cou. J’en profitai pour déposer un baiser sur sa tempe, ma main continuant à se promener avec douceur dans ses cheveux. Je mourais d’envie de savoir enfin ce qui pouvait bien faire autant de mal à Edward, et ce que les membres de notre famille avaient bien pu faire pour tous se briser mutuellement ainsi. Je regrettais aussi amèrement de ne pas leur avoir consacré plus de temps, peut-être que l’un d’eux se serait confié à moi. Mais d’un autre côté, à voir la tête de mon mari, tout ça avait l’air si grave qu’il valait peut-être mieux que je l’apprenne par lui. Je n’eus pas besoin d’attendre longtemps pour qu’il commence à vider son sac.

    Je fus tellement soufflée par la première phrase que mon bouclier revint vers moi en claquant dans ma tête comme un élastique, et je serrai les dents pour appréhender la migraine qui me guettait. Jasper, tromper Alice ? Avec Jane, la Jane, la Volturi que nous étions censés haïr corps et âme pour ce qu’elle nous avait fait ou voulu nous faire ? Comment ? S’il y avait bien un couple que je pensais indéfectible, sans failles, c’était bien Alice et Jasper. J’avais du mal à imaginer que de son plein gré, mon frère soit tombé dans les bras d’une autre. Cela semblait si irréel… Il y avait forcément quelque chose d’autre, il ne pouvait pas en être autrement… J’eus à peine le temps de commencer à digérer la nouvelle qu’Edward me balança la seconde… Emmett, lui aussi coupable d’adultère, mais depuis dix ans ! On se serait cru dans une mauvaise parodie de nos vies, ou dans un monde parallèle où ces messieurs auraient perdu la tête… J’eus un léger mouvement de recul pour apercevoir et scruter le visage d’Edward, en quête d’un sourire malicieux qui m’indiquerait qu’il se payait ma tête. Mais rien. Hormis son air torturé que je lui connaissais si bien et qui prouvait bien que lui aussi aurait préféré que ce soit une plaisanterie. Je ne pouvais tout simplement pas le croire. Il allait falloir que j’aie une discussion avec certains membres de ma famille. Notamment Alice et Rose qui devaient être détruites. Je plongeai mes prunelles dans celles de mon mari. Je ne pouvais même pas imaginer ce que je pourrais ressentir si j’apprenais qu’il avait trouvé quelqu’un d’autre. Je n’étais pas sûre de pouvoir y survivre. Mais là encore, Edward ne me laissa pas le temps nécessaire pour avaler la pilule. Il m’acheva tout simplement : Carlisle avait tué un être humain. Je me relevai, tellement médusée que c’était comme si j’avais besoin de m’éloigner de mon porteur de mauvaises nouvelles. Comme si mettre de la distance entre nous allait atténuer l’ampleur des dégâts créés par la famille Cullen. Mes yeux toujours plantés sur Edward sans le voir, je réfléchissais à toute vitesse, essayant de trouver des explications rationnelles à tout cela. Ma respiration s’était bloquée, comme pour me faire encore plus silencieuse. Dis quelque chose, nom d’un chien ! « Je… Tu… » J’étais incapable de trouver quoi dire. La situation ne se passait-elle pas de mots ? J’avais les accusations sans les explications, j’étais sûre de pouvoir comprendre chacun des membres de ma famille, d’autant plus que les trois fautifs devaient s’en mordre les doigts chaque jour, c’était certain. Je ne pouvais en vouloir personnellement à aucun d’entre eux. Je me devais de tous les soutenir. Comme Edward avait l’air de le faire. Ce n’est qu’en voyant sa mine déconfite, comme si c’était la première fois, que je retrouvai l’inspiration. Il avait besoin de moi. Je n’avais pas le droit de l’abandonner. Il avait très clairement pris la place du père dans la famille, et bien s’il fallait que j’endosse le rôle de la mère, je le ferai. Parce qu’en plus de protéger nos frères et sœurs, il nous fallait protéger nos parents.

    Je me rapprochai doucement de lui et m’accroupis, prenant ses grandes mains aux doigts interminables dans les miennes, levant les yeux vers les siens. « Je suis là. » murmurai-je, même si ça allait de soi, que je ne ressentais pas le besoin de le dire. C’était mon devoir. Ma famille avait tant fait pour moi. C’était à mon tour de leur venir en aide. « Je n’arrive pas à croire que tu aies supporté tout ça tout seul. Tu aurais dû m’en parler avant. » Grondai-je doucement. « Et moi je suis une idiote, je ne me suis rendue compte de rien, à alterner entre le lycée et le cottage, ne me focalisant que sur toi et Renesmée… Je suis désolée. » J’embrassai la paume de sa main avant de la poser contre ma joue, y trouvant une once d’apaisement pour me concentrer et étendre mon bouclier de nouveau autour de lui. « Je n’en reviens toujours pas… Mais on va y arriver. On surmonte toujours tout, n’est-ce pas ? A moins que tu n’aies toi aussi quelque chose à m’annoncer… » tentai-je avec un petit sourire sarcastique.

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