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    Une bombe = des blessés

    Ma tête tournait. J'avais des hauts le cœur. Mes oreilles bourdonnaient et je ne tenais plus sur mes deux jambes, mais sinon j'allais parfaitement bien. J'avais été emmené jusqu'au cabinet médicale en urgence par un inconnu. Je n'étais pas la seule blessée visiblement. J'entendais des pleurs un peu partout autour de moi. Je n'étais visiblement pas dans un hôpital classique, il avait l'air nettement plus archaïque. J'avais beau avoir mal à la tête certaines choses me revinrent en mémoire : un réveil dans une nouvelle ville, un bâtiment aux couleurs nazis, un bruit d'avion et une explosion non loin de moi. J'avais été propulsé dans les airs avant de venir m'écraser sur le sol assez durement. J'avais donc été touché par une bombe, une bombe venu d'un autre âge, d'une guerre passée depuis longtemps, une bombe de la Seconde Guerre Mondiale.
    Je suis allongée sur ce qui s'apparente à un lit et je tente de m'asseoir. Les gens s'affolent autour de moi. Et plus je les vois s'agiter pour x ou y raisons et plus j'ai envie de vomir. Je pose ma main sur mon front pour essayer de trouver un peu de fraîcheur et m'apaiser. Je n'ai qu'une envie, retrouvé rapidement Elias et arrêter le monde de tourner ne serait-ce que cinq minutes.

    Lorsqu'une infirmière vient me parler, je me rends compte que nous sommes arrivé dans ce monde de fou... avant-hier! Enfin infirmière? Disons que vu la panique toute aide est bonne à prendre : les choses s'organisent peu à peu. Des gens ont trouvés des maisons libre et peu à peu les lieux sont occupés. C'est la seule chose à faire de toute façon tant que l'on ne saura pas comment repartir d'ici. je tente de me lever, mais je ne tiens pas encore bien sur mes jambes et je me retiens in-extremis à ... à un homme. OK, je l'avais pas vu venir ça. C'était pas dans mes intentions, mais il est comme tombé du ciel et puis je ne dis pas non, juste pour ne pas tomber.

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    Une bombe = des blessés

    Apparemment, il n'y a pas que l'ambiance qui se pense être au gout de la seconde guerre mondiale. Nous l'avons compris quand un avion a survolé cette ville où nous avons atterri avant de lâcher une bombe qui a explosé trop près de civils. Les secours se sont mis en place rapidement, traitant les blessés par l'importance de leurs blessures, devant admettre être arrivé trop tard pour d'autres.

    Alors que je passe dans une tente où les cas sont moins graves, j'aperçois une infirmière tentant d'empêcher une jeune femme de quitter le lit qu'elle n'est pas en état de quitter. Preuve en est que je dois user d'un peu de ma vitesse surnaturelle pour l'empêcher de tomber, la rattrapant juste à temps sous le commentaire de l'infirmière sur mes réflexes. Pas si mal pour un homme de près de quatre siècles, en effet. La femme commençant à s'excuser, je l'aide à se réinstaller sur le lit , levant une main devant moi pour lui intimer d'occuper ses forces à autre chose.

    "Il n'y a pas de mal. Je suis là pour ça. Je peux savoir si vous êtes blessée, ou si vous souffrez de quelque façon que ce soit?"

    Je laisse l'infirmière me tendre une feuille où ont été gribouillées à la va-vite les quelques informations recueillies sur ma patiente à son arrivée, mais dans la cohue générale, je préfère avoir les véritables impressions de la jeune femme. Ces quelques notes ont été davantage utiles pour séparer les gens grièvement blessés des autres, pas pour établir un diagnostic fiable.

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    Une bombe = des blessés

    Je suis debout, enfin façon de parlé. je suis debout uniquement parce qu'un homme me retient pour ne pas tomber. Il m'aide à ma rasseoir, je l'en remercie d'un sourire. Il me dit que c'est son métier, qu'il est là pour ça que je n'ai pas le remercier et pourtant... Il me demande si je souffre, si je suis blessée.

    - Non à part les oreilles qui sifflent, je vais bien.

    J'avais la tête qui tournait, mais était il vraiment nécessaire de le souligner vu que j'avais faillit tomber à l'instant. Je regarde cet homme un instant et je reste scotchée sur ces yeux dorés. Il a un charme certain et un teint plus que pâle. J'étais persuadé de l'avoir déjà vu quelque part ou au moins quelqu'un comme lui. J'avais le cerveau en surchauffe pour essayer de me rappeler, mais rien à faire, je n'arrivais pas à faire 1+1=2. Ça devait être le choc.

    - Que c'est-il passé ?... Je me souviens d'une explosion et plus rien, je me suis réveillée ici, sous cette tente.

    Mes yeux se posent sur les lits à côté. Les gens autour de moi non visiblement rien de bien méchant, ils sont surtout perdu, désorienté par le choc peut-être d'avantage par le changement d'époque que par la bombe. Enfin c'est tout du moins ce que j'imagine en faisant une petite introspection personnelle.

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    Une bombe = des blessés

    Les oreilles qui sifflent et une perte évidente d'équilibre. Rien d'inhabituel après un choc tel que celui que nous avons subit. Si Esmée a raison concernant  ce changement d'époque - et j'ai confiance en ma femme -, il faudra bien s'y habituer, parce que ce n'est que la première d'une longue série. L'Europe a fait la Une des journaux américains en ce temps là, davantage encore que pour la première guerre.

    "C'est normal, avec le bruit de l'explosion. Vos tympans n'ont pas du apprécier. Ça risque d'être un peu long à passer. Je vous dirait bien d'éviter de prendre l'avion dans les prochains jours, mais j'ai comme l'impression qu'on ne va pas être étouffés par les correspondances d'American Airlines."

    J'aide la jeune femme à se rasseoir sur son lit, gardant ses coudes dans mes mains pour lui garantir un semblant d'équilibre.

    "Vous savez ce qu'on dit aux patients trop pressés après une anesthésie? Vous partirez quand vous serez capable de sortir de votre chambre. C'est pareil ici. Il y a bien assez de lits et de personnel pour soigner tout le monde..." Pas exactement la vérité, mais elle n'a pas besoin de le savoir. "... Alors vous partirez quand vous serez capable de quitter cette tente, ça marche?"

    Elle résume assez bien la situation comme l'ont vécu les gens qui se trouvaient les plus proches de l'explosion. Du moins, assez proches pour la subir, sans faire partie des cas les plus graves.

    "Dans les grandes lignes, à défaut d'avoir plus de détails à vous offrir. Nous nous sommes réveillés dans cette ville étrange, et il ne s'est pas passé un quart d'heure avant que cette bombe n'explose en plein ciel. La suite n'a été que débâcle et tentative d'un semblant d'organisation en vue d'évacuer les blessés les plus graves, et ceux qui ont surtout besoin d'une bonne nuit de sommeil et d'une oreille attentive. Vous n'avez pas raté grand chose, je vous rassure."

    M'assurant qu'elle tient assise, ou qu'elle puisse se rallonger sans se faire de mal, je relâche ma prise sur ses bras pour prendre un calepin et un stylo dans ma poche. Pas très officiel mais on n'en a rien à faire de l'officiel.

    "Je peux vous demander quelques informations vous concernant? Nous essayons de faire la liste des gens qui se trouvent ici, et de la comparer avec celle des gens recherchés par leurs proches. Ça ne sera pas long. Nom, prénom, la ville où vous vous trouviez avant tout cela, et si vous avez des proches à contacter. Pour l'essentiel."

    Je sais que les gens ont tendance à se livrer davantage quand on se livre le premier, c'est donc un exercice auquel je compte me plier.

    "Pour ma part, je suis le docteur Carlisle Cullen, de l'hôpital de Forks."

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    Une bombe = des blessés

    Je me souviens de la bombe, je me souviens de ma tête touchant le sol, puis plus rien. J'essaie de me lever, mais je perds l'équilibre. Je n'ai plus l'habitude qu'on s'occupe de moi ainsi, il y a bien des années que je n'ai pas vu un médecin. Surement mes gènes de loup dont j'ignore encore l'existence. Il m'explique que mon état est normal au vu de la situation. Je réagis enfin à ses paroles quand il parle d'American Airlines.

    - Ah oui pourquoi ça ? Et c'était quoi cette explosion ? Je ne me souviens que du bruit et du choc.

    Il lâche enfin mon bras et je me rallonge. Il a raison sur un point, je suis bien mieux comme ça. Bon il ne l'a pas dit comme ça, mais c'était sous-entendu. Il m'explique rapidement les évènements du jour où nous sommes arrivés ici. Effectivement je ne semble pas avoir loupé grand chose et pourtant j'ai l'impression que quelque chose me manque encore. Mais sans réussir à mettre de mots dessus, je préfère me taire. Rapidement, il me parle d'une bombe.

    - Oh!!

    Je ne trouve rien de mieux à dire. Une bombe, dans l'afterlife? De plus en plus étrange.  Je ne sais pas quoi dire de plus. Il me demande quelques informations sur moi ensuite, comme une liste de personnes recherchés après une catastrophe pour savoir où chercher le mot venu. Il commence par se présenter lui.

    - Enchantée Docteur Cullen. Je suis Marie Sanders. Je me trouvais avec mon ami Edward Masen, juste avant d'arriver ici. Nous étions à Chicago. J'espère qu'il va bien. Il n'était pas près de moi durant l'explosion, il a du en réchapper.


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    * J'avais carrément zappé que Marie ne se souvenait pas d'Ambre et de tout ce qui se passe après, en 1942. Ca va être drôle.
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    Une bombe = des blessés

    Elle me demande ce que je veux dire en parlant d'American Airlines. Je dois avouer ne pas avoir été très délicat sur ce coup-ci, mais quitte à commencer, autant aller au bout.

    "J'ai entendu certaines personnes dire que les liaisons avec l'extérieur de la ville était coupées. Et qu'elles avaient tenté de partir sans succès. Mais je n'ai eu écho que de rumeurs pour le moment, vous vous inquièterez de cela plus tard. Quand ça ira mieux."

    Quand à cette explosion? Pour être honnête, j'ai encore moins d'informations à ce sujet. Apparemment, ce n'est pas ce qui a le plus intéressé ceux qui se sont montrés assez résistants pour avoir déjà commencé à fouiner, c'est à dire les vampires.

    "Probablement une bombe. D'après certains, lâchée d'un avion. Mais là encore, je n'ai rien de concret. Chacun son travail. Pour certains, c'est d'enquêter là-dessus, pour moi, c'est de veiller sur vous."

    Et sur d'autres. Mais tant qu'il n'y a pas de cas sérieusement sérieux nécessitant mon intervention immédiate, je m'offre un peu de "repos" là où moins de sang a coulé. J'ai beau y résister bien mieux que la plupart des nôtres, je ne compte pas jouer avec le feu tout de même.
    Elle commence par me donner son nom, et je prend mes notes à mesure qu'elle parle, m'arrêtant cependant quand elle me donne un nom dont je pense connaitre le propriétaire. Ce qui me parait pourtant difficile, étant donné que cette femme n'a pas quarante ans, n'est pas vampire, et qu'il y a près d'un siècle que Edward a abandonné le nom de "Masen" pour utiliser le mien. Chicago correspondrait également.

    "Excusez-moi. Mon fils adoptif portait le même nom, avant qu'il ne choisisse de porter le mien. Une coïncidence, certainement. Toutefois... me permettez-vous de vous demander en quelle année vous vous rappelez être, avant votre arrivée ici?"

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    Une bombe = des blessés

    Pas moyen de communiquer avec l'extérieur et incapable de sortir de la ville? Ça va être chouette! Je m'allonge et je l'écoute parler de ce qu'il sait de ce lieu, même si apparemment il n'en sait pas encore grand chose puisqu'il a tenu à s'occuper de ceux blessé par l'explosion, je l'en remercie d'un sourire.

    - Et vous le faites à merveilles.

    Il me demande des informations sur ma vie, sur qui je suis et je tente de répondre au mieux. Puis il me pose une question étrange et me demande en quelle année j'étais avant de débarqué ici. Je lui réponds assez rapidement, sûre de moi :

    - Nous sommes en 1918, Pourquoi ?

    Je songe à la bombe qui nous est tombé dessus. Aux dernières nouvelles les Etats-Unis viennent d'entrer en guerre alors j'imagine que c'est un coup de rébellion de la part des Empires Centraux : allemands, italiens ou que sais-je. Je n'ai pas encore eu le temps de comprendre que j'étais désormais en 1942. Je ne me souvenais de rien de ce qu'il s'était passé depuis. le choc, le retour à la réalité aller être dur à vivre.


    Afterglow



    compte pour l'avent
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    Une bombe = des blessés

    Je lui souris quand elle me complimente sur mon travail. A dire vrai, j'aurai souhaité être plus efficace pour certains qui n'ont pas eu sa chance, mais on ne devient pas médecin sans accepter qu'on ne peut pas sauver tout le monde. Même si j'ai un atout supplémentaire dans ma manche, dont j'ai déjà bien assez abusé, bien que je ne regrette d'avoir sauvé aucun des membres de ma famille.

    Quand elle me donne la date à laquelle elle pense se trouver, je marque un temps d'arrêt avant de relever le regard vers elle, dissimulant mon trouble derrière une expression neutre. 1918...Si je n'ai toujours pas compris ce que nous faisons 60ans dans le passé, je me demande bien ce que elle elle fait ici. Si on pouvait éviter de croiser César et Louis XIV au coin de la rue, ça serait pas mal aussi. Et si c'est le fait d'un sorcier ou je ne sais quoi, et bien, il s'est joliment bien planté.
    En revanche, ceci explique cette "coïncidence" qui n'en est pas une. Chicago en 1918, Edward y était. Je le sais parce que j'y étais également.

    "Parce que j'étais à Chicago en 1918. J'y ai rencontré Edward...." Je marque une pause, le temps de réfléchir à ce que je compte lui révéler ensuite. "Je l'ai adopté, après le décès de ses parents. C'était il y a de nombreuses années."

    Je pense négocier assez bien pour ne pas mentir, tout en évitant de préciser "il y a un siècle", ce qui ne passe absolument pas dans une échelle humaine. Pour tout dire, "de nombreuses années" passerait surement mieux si j'avais 50ans d'age physique. Je tâche donc de détourner son attention de ce léger problème chronologique en revenant au sujet principal.

    "Edward va bien. Je peux vous l'assurer. Je l'ai vu juste avant de venir offrir mon aide ici. Maintenant, il faut que vous vous reposiez."

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    Une bombe = des blessés

    Durant un instant il est en pose, il réfléchit. Ainsi on dirait une statut de marbre, il est si pâle. Je me demande à quoi il peut bien réfléchir, Je ne pense pas avoir dit d'ânerie pourtant, je suis sure de moi, nous sommes en 1918 où est le problème.
    Je ne comprends absolument rien aux événements qui vont suivre. Il me révèle tout d'abord que plusieurs années ont passés depuis 1918 et qu'il a adopté Edward à la mort de ses parents. sauf qu'aux dernières nouvelles ses parents sont bien vivants et lui sur le départ pour la guerre, mais le plus étrange reste que cet homme devant moi à la trentaine au maximum comment aurait il pu adopté un jeune de dix huit ans il y a quelques années comme il dit. Et puis Edward avait-il vraiment besoin d'être adopté à son âge ? Je n'ai pas le temps d'y réfléchir d'avantage qu'il me dit qu'il va bien, qu'il l'a vu juste avant de venir ici.

    - Mais alors, en quelle année sommes nous ?

    Il m'invite à me reposer. Ce n'est pas que je ne veux pas, mais j'en suis incapable. Je pense à trop de chose, j'essaie de comprendre ce qu'il m'arrive, ce qu'il se passe autour de moi.

    - J'aimerais le voir s'il vous plaît !

    J'ai du prendre un sacré coup sur la tête pour ne pas me souvenir de ces " quelques années" dont il parle. J'ai besoin de le voir, de lui parler, de le serrer dans mes bras, de sentir sa peau sur la mienne.


    Afterglow



    Une bombe = des blessés - Carlisle 7t1j3sfL_t
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    Une bombe = des blessés

    Elle semble réfléchir, et je la laisse faire volontiers, attendant qu'elle ne se décide sur la première question à poser. La date, évidemment. Celle pour laquelle ma réponse risque d'être des plus vagues, car hormis l'affirmation d'Esmée sur le fait qu'on se penserait bien en 1942, je n'ai encore pu mettre la main sur aucun calendrier l'attestant. Et à jeter rapidement un œil à mon portable - qui ne trouve pas de réseau mais a su garder un peu de batterie - d'après lui, nous sommes bien en... 2018. Ce qui n'aide pas vraiment.

    "J'ai entendu certaines personnes affirmer que nous étions en 1942. Je n'en sais pas plus, désolé. Il ne s'agit pas plus de mon époque que de la vôtre."

    Je n'ai pas de mal à savoir qui est ce "il" qu'elle souhaite voir. Et certainement pas besoin de l'empathie de Jasper pour reconnaitre son expression quand elle me parle de lui. Raison pour laquelle j'esquive son regard l'espace d'une seconde, avant de braquer de nouveau mes yeux noirs dans les siens.

    "Comme je vous l'ai dit, il s'est passé plusieurs années depuis ma rencontre avec Edward. Nous avons avancé. Et si j'ai cru désespérer qu'il ne s'accorde ce bonheur un jour..Il est marié aujourd'hui. Et m'a offert la joie d'avoir une petite fille. Deux en vérité, mais le cas de Ambre est encore un peu compliqué à expliquer."

    Je m'assied à ses cotés, mon expression délaissant aisément ma famille et le bonheur qu'ils sont pour moi depuis toutes ces années pour laisser place à la plus véritable des compréhensions. J'imagine que ce n'est pas évident à avaler, mais je préfère qu'elle soit prévenue plutôt que tomber de haut en le revoyant... ou devoir subir le courroux d'une épouse jalouse en la personne de Bella.

    "Je suis désolé d'avoir à vous l'annoncer de la sorte. Je préfère être honnête avec vous. J'irai lui parler, si vous voulez le voir."

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    Une bombe = des blessés

    En 1942 ? Mais alors j'aurais perdu vingt quatre ans de ma vie! Comment est-ce possible ? Il ne s'agit pas non plus de son époque ? Comment ça? Lui aussi a perdu la mémoire ? Je ne vois pas son regard partir ailleurs, Il est trop rapide pour moi. Il me dit qu'Edward a une famille, qu'il a eu deux filles, qu'il est marié et je n'ai qu'une envie : pleurer, voir hurler, mais pourquoi ? De rage de désespoir, d'incompréhension , Probablement un peu tout cela à la fois.

    - Marié. Deux enfants.

    Je répète ses mots, bêtement! Je reste stoïque suite à cela. Je ne sais pas quoi dire; dois-je seulement dire quelque chose, je ne sais pas.
    Ensuite, il me dit qu'il ira lui parler si je tiens vraiment à le rencontrer. Pour l'heure, je ne sais plus très bien ce que je veux. Est-ce que c'est vraiment ce que je veux ? Le revoir, discuter avec lui en gardant les distances, rencontrer sa femme et ses filles ? En serais-je seulement capable ? J'ignore que l'une d'elles est ma fille, ça se sera le pompom.

    - Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je veux!

    Je ne réfléchis pas correctement et il me faut un certain temps pour relever que lui non plus ne connait pas cette époque. comment est-ce possible ?

    - Vous aussi vous avez perdu la mémoire ... Non vous avez parlé de plusieurs années entre vous et moi? Mais d'où venez vous ? De quelle époque ? Je ne comprends rien à ce qu'il se passe ! Dites moi, je peux l'entendre !


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    Une bombe = des blessés

    Je prend ses mains dans les miennes, tâchant de lui transmettre mon soutien et l'aider à accepter mes paroles. Ce qui n'est pas évident, je le comprend totalement. Raison pour laquelle je ne la presse pas,

    "Prenez votre temps. Si vous préférez attendre, j'attendrais. Il y a bien assez de choses auxquelles penser actuellement pour que mon fils me pardonne d'avoir oublié de vous mentionner.""

    Ses questions suivantes me mettent dans l'embarras. Si j'ai perdu la mémoire? Non, mais je cherche encore d'où sort ce petit voyage temporel.  D'où je viens? Forks, Washington, USA. De quelle époque? 2018. Comme ça, ça parait simple. Et si on rajoute le fait que je lui ai expliqué avoir rencontré Edward un siècle plus tôt? Je suis un peu trop bien conservé pour que cette explication passe comme une lettre à la poste.

    "C'est compliqué. Et vous ne me croiriez pas si je vous l'expliquais. Pas maintenant. Je vous en dirai plus quand vous vous serez reposée, et remise du traumatisme. Je vous le promet."


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    Une bombe = des blessés

    J'aimerais comprendre, je suis perdue, je me sens vide. Il me faut un moment pour emmagasiner toutes les informations qu'il me laisse au compte goutte. A l'époque Edward n'aurait jamais supporter un tel oubli, mais les choses avaient changés n'est-ce pas ? Comment pouvais-je l'ignorer ? Il prend mes mains dans les siennes et mon regard se baisse vers elles. Il avait vraiment adopté Edward ? j'allais pour ouvrir la bouche lorsque ces derniers mots me revinrent en mémoire, pas toutes les question d'un coup, besoin de repos.
    Depuis tout à l'heure j'étais de nouveau allongée. Je n'avais plus qu'à libérer une de mes mains des siennes, que je posais sur mon côté avant d'essayer de me détendre, mais les idées et sentiments fusées à vive allure dans ma tête.

    - Vous voulez bien rester un instant avec moi ? Pas que je sois chochotte, mais j'ai l'impression que si vous partez une autre bombe va me tomber dessus!

    J'essayais de me détendre mais sans grand succès, du moins les premières minutes, je revoyais Edward à mes côtés il y a à peine quelques heures, mais c'était il y a plusieurs années d'après les dire du médecin à mes côtés. Edward avait été adopté par ce même homme, puis avait épousé une autre femme, avant de lui faire deux enfants. beaucoup trop d'informations pour que mon cerveau dise stop aussi vite. Sans compter que nous étions dans une ville qui nous était inconnu, en pleine guerre au vue de la bombe qui nous êtez tombé sur le coin du nez.... Eu il a peut-être raison, je vais essayer de dormir et peut-être que je me réveillerais demain matin au côté de mon fiancé, loin de tout ce bintz, tout ça n'était forcément qu'un cauchemar...
    Après plusieurs minutes que je ne saurais définir, j’arrivais donc enfin à me calmer à la simple idée qu'à mon réveil tout ça ne serait qu'un rêve.  Je fermais donc les yeux et sombrais dans les bras de Morphée plus rapidement que je ne l'aurais cru.

    Carlisle Cullen pose ma main de l'autre côté de mon corps délicatement. Mes questions restés en suspens vont le laisser marmonner durant un bon moment. Comment pourra t-il m'aider à y voir plus clair ? comment évoquer le sujet avec son fils ? comment va t-il faire le jour où je serais enfin prête à le revoir ? Tant de question qu'il se pose en se dirigeant vers un nouveau patient.


    Afterglow

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